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Les Fantômes de Reykjavik
Livre
Edité par Éditions Métailié. Paris - 2020
Inquiets pour leur petite-fille dont ils savent qu'elle fait du trafic de drogue, un couple fait appel à Konrad, un policier à la retraite, car la jeune fille a disparu. Dans le même temps une amie de Konrad lui parle d'une petite fille retrouvée noyée dans l'étang devant le Parlement en 1947. Elle lui demande de l'aider car l'enfant hante ses rêves. Il découvre que l'enquête sur la mort de la petite fille a été menée en dépit du bon sens. Lorsqu'on trouve le cadavre de la jeune trafiquante, il met encore en doute les méthodes de la police. Konrad mène les deux enquêtes de front. Il nous apparaît comme un personnage solide, têtu, coléreux et rompu, par son enfance auprès de son père, à toutes les ruses des voyous. Toujours aux prises avec son enquête sur l'assassinat de son propre père, il avance vers la vérité. Dans une construction particulièrement brillante, Indridason crée un suspens et des attentes sur des plans différents et surprenants. Il captive le lecteur et le tient en haleine avec brio. On peut dans ce volume saluer la naissance d'un nouvel enquêteur attachant, sensible mais violent, n'hésitant pas à faire le coup de poing. Par ailleurs l'auteur nous introduit au merveilleux islandais très insolite et terre à terre.
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L'obsession du policier Konrad
Konrad, policier à la retraite est obligé de s'intéresser à la disparition d'une jeune adolescente récemment "tombée" dans la drogue. Au même moment une amie médium, liée à l'histoire personnelle du père de Konrad - mort assassiné -, lui soumet une vision : celle d'une petite fille retrouvée noyée dans le lac du centre de Reykjavik en 1947. Malgré lui, ce rêve va le hanter et rejoindre un cheminement mental concernant l'enquête bâclée de l'assassinat de son père. Konrad va savoir écouter les fantômes et suivre son intuition pour résoudre une partie des mystères qui lui sont donnés à découvrir. Dans ce livre, Arnaldur Indridason se confirme en véritable conteur. Son personnage d'ex-policier semble, de par son tempérament, de par sa mélancolie, incarner toutes les couleurs du paysage islandais.
par Fabienne BALLAY Le 11 juin 2020 à 18:19