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Odyssée Pluton
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De 2006 à 2015, la sonde New Horizons a parcouru plus de 4 milliards de kilomètres pour rejoindre Pluton. Récit d'une odyssée aussi périlleuse que fascinante. Le 19 janvier 2006, la Nasa mettait la touche finale à un projet colossal en faisant décoller une sonde chargée de fournir la première reconnaissance de Pluton et de ses satellites. Le voyage, prévu pour durer neuf ans, ne s'achèvera réellement qu'en 2030 : après Pluton, la sonde New Horizons doit encore explorer la ceinture de Kuiper, anneau de débris et d'astéroïdes qui délimite notre Système solaire… Objet de fascination Située à 4,77 milliards de kilomètres de notre planète, soit trente-deux fois la distance entre la Terre et le Soleil, Pluton, découverte en 1930, a toujours eu une place à part dans le cœur du public, notamment américain. Sa distance en a fait un objet de fascination, sentiment qui s'est mué en soutien sans faille lorsque Pluton a été rétrogradée au rang de "planète naine" en 2006. Ce documentaire retrace les péripéties du voyage de la sonde, du suspense face aux dangereux champs de débris jusqu'à l'attente anxieuse des premiers clichés, à travers des interviews des membres de l’équipe scientifique – dont Alan Stern, le responsable de la mission – et de splendides vues numériques de l'espace.
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Biographie

Biographie

Initialement formé au conservatoire de Cluj/Kolozsvàr en Transylvanie, le jeune Ligeti dut interrompre ses études en 1943, à la suite des mesures antisémites prises successivement par le régent Horthy (dont l’armée avait réoccupé la majeure partie de l’ex-territoire austro-hongrois dévolu à la Roumanie par le Traité de Trianon) et le régime des Croix fléchées. La presque totalité de sa famille disparut en déportation (seule sa mère survécut). Après la Seconde Guerre mondiale, il part étudier la musique et la composition à l’Académie Franz Liszt à Budapest, avant de se réfugier à Vienne. Après l'écoute du "Chant des adolescents" de Stockhausen, il contacte ce dernier qui accepte de l'intégrer à son studio de Cologne, où il rencontre Pierre Boulez, Luciano Berio et Mauricio Kagel, avec qui il travailla. Il s’installe à Vienne en 1959, où il obtient la nationalité autrichienne en 1967. Par la suite, il enseigne à Darmstadt, ainsi qu’à Hambourg et à Stockholm. Il décède le 12 juin 2006 à Vienne. Les œuvres L’œuvre de Ligeti est des plus diverses, puisqu’elle va de la pièce pour piano seul à l’opéra, en passant par la musique de chambre, l’orchestre, la musique électronique et des formations plus anecdotiques (Poème symphonique pour 100 métronomes), sans oublier l’orgue et le clavecin qui apparaissent assez peu dans la musique contemporaine. Les œuvres de la période hongroise de Ligeti, notamment le Premier quatuor à cordes, ont une inspiration nettement bartókienne, mais possèdent déjà le côté iconoclaste qui s’affirmera plus tard. Ainsi, les onze pièces de Musica ricercata sont écrites en utilisant seulement deux notes pour la première pièce (la deuxième note n’apparaissant d’ailleurs qu’à la dernière mesure), puis trois, et ainsi de suite jusqu’à la dernière pièce qui est dodécaphonique. Malgré cette pièce, Ligeti restera plus tard à distance du dodécaphonisme ou de la musique sérielle. Six de ces pièces furent arrangées pour quintette à vents. Dans le premier quatuor on trouve aussi cette progression mathématique, puisque les intervalles utilisés augmentent progressivement à chaque mouvement en commençant par le demi-ton. Après sa fuite de Hongrie, les deux pièces électroniques Glissandi (1957) et Artikulation (1958) restent isolées dans l’œuvre de Ligeti, puisqu’il ne recourra plus à cette technique plus tard, préférant la plupart du temps procéder à des expérimentations sur instruments acoustiques. Ces deux pièces sont d’ailleurs très différentes l’une de l’autre : dans Glissandi, qui utilise les principes de la modélisation des phénomènes psychoacoustiques, Ligeti explore un subtil jeu de glissement entre harmonie et timbre, entre fusion et intégration, alors qu’Artikulation a une approche nettement plus « bruitiste », avec des objets sonores possédant une individualité propre. En 1961, la pièce pour grand orchestre Atmosphères poursuit la voie inaugurée dans Glissandi en introduisant la technique de « micro-tonalité », où un contrepoint extrêmement serré avec de petits intervalles et un grand nombre de voix n’est plus perçu en tant que tel, dans son détail, mais en tant que masse sonore mouvante. Lontano (1967) pour orchestre et Lux Æterna (1966) pour chœur explorent des voies similaires. Ligeti, par cette esthétique de l’ambivalence harmonie-timbre, influera beaucoup sur la génération des compositeurs de l’école spectrale. Dans le Poème symphonique pour 100 métronomes de 1962, le cliquetis de ces derniers est organisé pendant près de vingt minutes par un interprète qui règle précisément les tempos et les départs. Cette pièce était un canular, un pied de nez à l’intelligentsia avant-gardiste (dont il faisait partie), inspiré notamment par les jeux de l’américain Cage. Il créa un véritable scandale lors de sa première représentation... Ligeti affina cette technique - où la répétition d’un même son dans plusieurs voix à des vitesses presque identiques crée des déphasages évoluant lentement dans le temps - dans diverses œuvres, notamment dans les scherzos du Deuxième quatuor à cordes (1968) et du Concerto de chambre (1970), ainsi que dans les Trois pièces pour deux pianos (1976). En plus de cette technique purement rythmique, Ramifications (1969) pour double orchestre à cordes brouille les lignes en accordant un des deux orchestres à un diapason légèrement différent de celui de l’autre. Aventures et Nouvelles aventures constituent une forme de théâtre musical utilisant des techniques vocales inhabituelles (cri, grognement, rire...). Loin des préoccupations des œuvres micropolyphoniques ou polyrythmiques de Ligeti, ces deux pièces renvoient plutôt à une approche qui remonte à Artikulation. Les œuvres de la dernière période (concertos pour piano, pour violoncelle, pour violon, ainsi que les Études pour piano), suivant en cela une tendance générale de la musique contemporaine, renouent plus ou moins avec la tradition en utilisant diatonisme, voire tonalité, et mélodie, mais l’invention et la facétie du compositeur restent intactes. Anecdote Le réalisateur Stanley Kubrick utilisa plusieurs fois la musique de György Ligeti dans ses films, en particulier Atmosphères, Requiem, Lux Æterna dans 2001, l'odyssée de l'espace (« le monolithe noir ») et Musica Ricercata dans Eyes Wide Shut (le thème au piano, « comme un coup de poignard dans le cœur de Staline », d’après Ligeti)[1]. Principales œuvres [ * 1951-1953 : Musica Ricercata, onze pièces pour piano * 1953 : Six Bagatelles pour quintette à vents (Arrangement de six pièces de Musica Ricercata) * 1951-1954 : 1er Quatuor à cordes, « Métamorphoses nocturnes » * 1957 : Glissandi, composition électronique * 1958 : Artikulation, composition électronique * 1961 : Atmosphères, pour grand orchestre * 1962 : Volumina, pour orgue * 1962 : Aventures * 1963-1965 : Requiem * 1966 : Concerto pour violoncelle * 1966 : Nouvelles Aventures * 1966 : Lux Æterna * 1967 : Lontano, pour orchestre de cordes et de vents, * 1968 : Continuum, pour clavecin * 1968 : 2e Quatuor à cordes * 1968 : Continuum, pour clavecin * 1968-1969 : Ramifications, pour double orchestre à cordes * 1969 : Étude n°2 « Coulée », pour orgue * 1969 : Concerto de chambre * 1971 : Melodien, pour orchestre de chambre * 1972 : Clocks and Clouds, pour 12 voix de femmes et orchestre * 1976 : Trois pièces pour deux pianos (Monument, Selbstportrait, Bewegung) * 1974-1977 : Le Grand Macabre, opéra * 1982 : Trio pour violon, cor et piano * 1983 : Trois Fantaisies pour chœur a cappella d’après Hölderlin * 1985 : Études pour piano, Premier livre * 1985-1988 : Concerto pour piano * 1988-1994 : Études pour piano, Deuxième livre * 1994 : Sonate pour alto seul * 1995-2001 : Études pour piano, Troisième livre * 1998-2003 : Concerto pour cor et orchestre avec 4 cors obligés (Hamburger Konzert) * 2000 : Sippal, dobbal, nádihegedüvel, cycle de mélodies sur des poèmes de Sándor Weöres, pour mezzo-soprano et quatuor de percussions Read more on Last.fm. 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