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Sonate pour piano en mi mineur / Léopold Godowsky
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Edité par Socadisc Europ' Distribution - 2020
Chaque apparition parisienne de Muza Rubackyte est une promesse de découverte d'une oeuvre méconnue mise en regard d'une pièce du grand répertoire romantique. Elle rend ici hommage au pianiste et compositeur Leopold Godowsky à l'occasion des 150 ans de sa naissance près de Vilnius. Parmi les quatre cents oeuvres pour piano de son compatriote elle a choisi la vaste Sonate en mi mineur dédiée à son épouse bienaimée. Le langage musical de Godowsky tel qu'il se révèle à travers cette Sonate le situe dans le post-romantisme, assez comparable au Scriabine de la période intermédiaire. Véritable monument du répertoire pianistique, structurée en 5 mouvements, sa durée avoisine les 50 minutes. Des compositions de jeunesse de Szymanowsky, écrites à l'orée du 20e siècle, et dont il détruisit la majorité, subsistent ces 9 Préludes opus 1, datant de 1899-1900 et publiés en1906. On y reconnaît l'héritage de Chopin, combiné aux métamorphoses harmoniques de Tristan, et à l'influence contemporaine de Scriabine à travers les superpositions rythmiques binaires et ternaires. Muza Rubackyté, enfant prodige née en Lituanie de parents musiciens, élève de Maître Y. Flier au conservatoire de Moscou est lauréate de nombreux prix tant en URSS qu'en Europe. Engagée pour la restauration de l'indépendance de son pays (1990) elle en est l'ambassadrice dans le monde entier. En récital comme en concerto ses pas l'amènent sur les scènes les plus prestigieuses des cinq continents où elle joue avec les chefs et les orchestres les plus réputés.
- Contient
- Sonate pour piano en mi mineur/ Godowsky, Léopold
- 9 préludes pour piano, op. 1/ Szymanowski, Karol
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Audio - 2024 - Unomkhubulwane / Nduduzo Makhathini
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Biographie

Biographie

Né à Chicago, Quincy Jones connaît une enfance difficile : pauvreté, mère internée pour maladie mentale, ... Après plusieurs déménagements, son père s'installe dans la banlieue de Seattle et c’est là que Quincy Jones fait connaissance avec la musique. Il s’essaie d’abord en autodidacte au piano, puis apprend la trompette à l’école. À 13 ans, il reçoit quelques cours de Clark Terry, lors d’un passage de l’orchestre de Count Basie à Seattle. La situation financière de la famille est difficile et, en dehors de ses heures d’école, il exerce l’activité de cireur de chaussures. Il fait connaissance de Ray Charles, son aîné de 3 ans. Les deux amis forment un combo qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux. À 18 ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au « Berklee College of Music » de Boston. Il quitte vite cet établissement pour intégrer l’orchestre de Lionel Hampton comme trompettiste et arrangeur. Malgré un salaire dérisoire (17 dollars la soirée selon ses mémoires), Quincy Jones reste 4 ans dans ce big band avec lequel il fait même une tournée en Europe. Il s’installe ensuite un temps à New York où il exerce comme trompettiste mais surtout arrangeur « free lance ». Il écrit des arrangements pour de nombreux musiciens (Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley, Ray Charles). En 1956, Quincy Jones est engagé par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le Département d’Etat au Moyen Orient et en Amérique du Sud. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label « ABC Paramount Records ». En 1957, Quincy s’installe à Paris où il étudie auprès de Nadia Boulanger et travaille comme « staff arranger » pour le label d’Eddie Barclay (arrangements pour Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel, ...). Le groupe les Double-Six enregistre un album consacré à ses compositions. Il est, le temps d’une tournée européenne, directeur de la troupe qui joue la comédie musicale « Free and easy » d’Harold Arlen. En 1960, il forme un big band avec 18 musiciens de la troupe. Malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression. Il retourne aux États-Unis où, grâce à l’aide d'Irving Green, il devient arrangeur puis directeur musical du label Mercury. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais, aussi et surtout, d’artistes comme Frank Sinatra, Barbra Streisand, Tony Bennett, ... En 1964, il est nommé vice-président du label. La même année il écrit sa première musique de film le Prêteur sur gages (The Pawnbrocker) de Sidney Lumet. Dans les années qui suivent, il en écrit de nombreuses autres (voir annexe). Il travaille aussi pour la télévision : musiques de L'Homme de fer (Ironside), Sanford and son et du Bill Cosby Show. Il milite dans de nombreux mouvements anti-racistes et sociaux auprès de Martin Luther King ou du Révérend Jesse Jackson (fondateur du « People United to Save Humanity ») (PUSH). Il aide financièrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de Chicago. En 1973, Quincy Jones co-produit pour CBS Duke Ellington, We Love You Madly, une émission télévisée en hommage à l’œuvre du Duke à laquelle participe Sarah Vaughan, Aretha Franklin, Peggy Lee, Count Basie, Joe Williams, le groupe Chicago. En parallèle à son activité de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue à enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du rhythm and blues, du funk ou de la pop music que du jazz. En août 1974, il est victime d’une rupture d'anévrisme et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il produit Off the Wall le premier album solo de Michael Jackson qui est un énorme succès commercial. En 1982, l'essai est transformé avec Thriller. Cet album est vendu à 55 millions d'exemplaires. Après un troisième album, Bad, Michael Jackson va "rompre" avec Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée. Sa situation financière permet à Quincy Jones d'acheter les droits d’auteurs de compositions de nombreux musiciens (il possède actuellement les droits sur environ 1.600 titres). Elle lui permet aussi d'être, en 1985, co-producteur du film de Steven Spielberg La Couleur pourpre (The Color Purple). La même année, il est co-organisateur de l'enregistrement de We Are the World, titre "humanitaire" contre la famine en Éthiopie. En 1988, il remixe Blue Monday de New Order. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En 1991, par exemple, il dirige au festival de Montreux l'orchestre qui accompagne Miles Davis pour la reprise des arrangements écrits par Gil Evans. En 1993, Quincy Jones et David Salzman organisent le concert d'investiture du président Bill Clinton. Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées - dont « le Prince de Bel Air » (Fresh, Prince of Bel Air) pour NBC-TV - et d'autres produits multimédias. QDE, dont Quincy Jones est le PDG, édite aussi la revue Vibe. Quincy Jones fonde son propre label Qwest Records. Pour anecdote, en 2001, Quincy Jones est fait "Commandeur" de la Légion d'honneur par Jacques Chirac. Malgré son âge, Quincy Jones est toujours aujourd’hui très actif. Il est le père du compositeur Quincy Jones III. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.