The Lost recordings : Live at the Berlin Philharmonie 1969 / Sarah Vaughan, chant

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Vaughan, Sarah. Chanteur | Veith, Johnny. Piano | Mancuso, Gus. Contrebasse | Pucci, Eddy. Batterie

Edité par Sony Bmg Music Entertainment - 2020

C'est à un moment très particulier de la vie de Sarah Vaughan que se situe ce double récital enregistré le 9 novembre 1969 à la Philharmonie de Berlin. La légende, alors âgée de 45 ans va signer, ce soir-là, une des plus magistrales performances scéniques de sa carrière qui a pu être saisie par un enregistrement. En presque deux heures, Sarah va décliner toutes les facettes de sa séduction vocale en prouvant combien son approche de la musique demeurait éminemment d'actualité. Entourée avec une élégance aussi discrète que stimulante par un trio passé maître dans l'art de l'understatement, débarrassée des maniérismes, toujours aussi virtuose que par le passé, développant sa technique vocale à son plus haut degré sur toute son incroyable tessiture, entre naturel et sophistication, simplicité et raffinement, Sarah Vaughan bouleverse. Sarah Vaughan privilégie résolument les mélodies sentimentales au travers de chansons-fétiches, quelques standards immortels, des extraits de comédies musicales et des hits planétaires du moment (" And I Love Him " des Beatles ou " Et, maintenant " de Bécaud) faisant de sa voix chaude, souple, suave et gorgée de swing le sismographe ultrasensible de toute la gamme des sentiments mêlés... En ce soir de novembre 1969, Sarah Vaughan touchait littéralement au sublime et offrait le cadeau rare d'une authentique leçon de musique que rien désormais ne pourra altérer.

Contient
  • A lot of livin' to do
  • And I love him
  • Alfie
  • On a clear day
  • Passing strangers
  • Misty
  • I cried for you
  • My funny Valentine
  • All of me
  • Tenderly
  • Fly me to the moon
  • Time after time
  • Trolley song (The)
  • By the time I get to Phoenix
  • Sweetest sounds (The)
  • Polka dotts and moonbeams
  • Day in, day out
  • What now, my love
  • I had a ball
  • Didn't we?
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1 -- A lot of livin' to do
2 -- And I love him
3 -- Alfie
4 -- On a clear day
5 -- Passing strangers
6 -- Misty
7 -- I cried for you
8 -- My funny Valentine
9 -- All of me
10 -- Tenderly
11 -- Fly me to the moon
12 -- Time after time
13 -- Trolley song (The)
14 -- By the time I get to Phoenix
15 -- Sweetest sounds (The)
16 -- Polka dotts and moonbeams
17 -- Day in, day out
18 -- What now, my love
19 -- I had a ball
20 -- Didn't we?

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Audio - 2024 - Unomkhubulwane / Nduduzo Makhathini

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Biographie

Quincy Delight Jones Jr., dit Quincy Jones ˈkwɪnsi d͡ʒoʊnz, né le 14 mars 1933 à Chicago (Illinois) et mort le 3 novembre 2024 à Los Angeles (Californie), est un trompettiste, arrangeur, compositeur, réalisateur et producteur américain. Considéré comme l'un des plus grands producteurs de musique du XXe siècle, il est surtout connu pour le trio qu'il forma avec Bruce Swedien (ingénieur du son) et Michael Jackson sur les albums Off the Wall (1979), Thriller (1982) et Bad (1987) de ce dernier qui remportèrent un succès mondial. Quincy Jones a remporté 28 Grammy Awards (pour 80 nominations) ainsi qu'un Grammy Legend Award en 1992. Il a obtenu des succès personnels avec le titre Soul Bossa Nova (1962) et sa reprise d’Ai No Corrida (1981).

Biographie

Né à Chicago, Quincy Jones connaît une enfance difficile : pauvreté, mère internée pour maladie mentale, ... Après plusieurs déménagements, son père s'installe dans la banlieue de Seattle et c’est là que Quincy Jones fait connaissance avec la musique. Il s’essaie d’abord en autodidacte au piano, puis apprend la trompette à l’école. À 13 ans, il reçoit quelques cours de Clark Terry, lors d’un passage de l’orchestre de Count Basie à Seattle. La situation financière de la famille est difficile et, en dehors de ses heures d’école, il exerce l’activité de cireur de chaussures. Il fait connaissance de Ray Charles, son aîné de 3 ans. Les deux amis forment un combo qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux. À 18 ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au « Berklee College of Music » de Boston. Il quitte vite cet établissement pour intégrer l’orchestre de Lionel Hampton comme trompettiste et arrangeur. Malgré un salaire dérisoire (17 dollars la soirée selon ses mémoires), Quincy Jones reste 4 ans dans ce big band avec lequel il fait même une tournée en Europe. Il s’installe ensuite un temps à New York où il exerce comme trompettiste mais surtout arrangeur « free lance ». Il écrit des arrangements pour de nombreux musiciens (Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley, Ray Charles). En 1956, Quincy Jones est engagé par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le Département d’Etat au Moyen Orient et en Amérique du Sud. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label « ABC Paramount Records ». En 1957, Quincy s’installe à Paris où il étudie auprès de Nadia Boulanger et travaille comme « staff arranger » pour le label d’Eddie Barclay (arrangements pour Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel, ...). Le groupe les Double-Six enregistre un album consacré à ses compositions. Il est, le temps d’une tournée européenne, directeur de la troupe qui joue la comédie musicale « Free and easy » d’Harold Arlen. En 1960, il forme un big band avec 18 musiciens de la troupe. Malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression. Il retourne aux États-Unis où, grâce à l’aide d'Irving Green, il devient arrangeur puis directeur musical du label Mercury. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais, aussi et surtout, d’artistes comme Frank Sinatra, Barbra Streisand, Tony Bennett, ... En 1964, il est nommé vice-président du label. La même année il écrit sa première musique de film le Prêteur sur gages (The Pawnbrocker) de Sidney Lumet. Dans les années qui suivent, il en écrit de nombreuses autres (voir annexe). Il travaille aussi pour la télévision : musiques de L'Homme de fer (Ironside), Sanford and son et du Bill Cosby Show. Il milite dans de nombreux mouvements anti-racistes et sociaux auprès de Martin Luther King ou du Révérend Jesse Jackson (fondateur du « People United to Save Humanity ») (PUSH). Il aide financièrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de Chicago. En 1973, Quincy Jones co-produit pour CBS Duke Ellington, We Love You Madly, une émission télévisée en hommage à l’œuvre du Duke à laquelle participe Sarah Vaughan, Aretha Franklin, Peggy Lee, Count Basie, Joe Williams, le groupe Chicago. En parallèle à son activité de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue à enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du rhythm and blues, du funk ou de la pop music que du jazz. En août 1974, il est victime d’une rupture d'anévrisme et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il produit Off the Wall le premier album solo de Michael Jackson qui est un énorme succès commercial. En 1982, l'essai est transformé avec Thriller. Cet album est vendu à 55 millions d'exemplaires. Après un troisième album, Bad, Michael Jackson va "rompre" avec Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée. Sa situation financière permet à Quincy Jones d'acheter les droits d’auteurs de compositions de nombreux musiciens (il possède actuellement les droits sur environ 1.600 titres). Elle lui permet aussi d'être, en 1985, co-producteur du film de Steven Spielberg La Couleur pourpre (The Color Purple). La même année, il est co-organisateur de l'enregistrement de We Are the World, titre "humanitaire" contre la famine en Éthiopie. En 1988, il remixe Blue Monday de New Order. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En 1991, par exemple, il dirige au festival de Montreux l'orchestre qui accompagne Miles Davis pour la reprise des arrangements écrits par Gil Evans. En 1993, Quincy Jones et David Salzman organisent le concert d'investiture du président Bill Clinton. Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées - dont « le Prince de Bel Air » (Fresh, Prince of Bel Air) pour NBC-TV - et d'autres produits multimédias. QDE, dont Quincy Jones est le PDG, édite aussi la revue Vibe. Quincy Jones fonde son propre label Qwest Records. Pour anecdote, en 2001, Quincy Jones est fait "Commandeur" de la Légion d'honneur par Jacques Chirac. Malgré son âge, Quincy Jones est toujours aujourd’hui très actif. Il est le père du compositeur Quincy Jones III. Read more on Last.fm. 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