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The Cinema of Quincy Jones / Quincy Jones
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Edité par Universal Music France S.a - 2016
Pour la première fois, voici réunies les grandes partitions de cinéma de Quincy Jones, remasterisées en version intégrale. Il a fallu mener un long jeu de pistes pour retrouver et restaurer les bandes masters concernées, pour reconstituer le puzzle d'un fragment de vie entièrement voué à l'écriture pour l'image. "J'ai voulu écrire des musiques de films dès l'âge de quatorze ans " affirme Quincy. Ce rêve est devenu réalité dix-huit ans plus tard, en 1965, avec The Pawnbroker de Sidney Lumet". Le cinéma de Quincy Jones, ce sont sept années d'une grande intensité, une parenthèse enchantée (1965-1972) prolongée par The Wiz, film de sa rencontre avec Michael Jackson, et surtout La Couleur pourpre de Steven Spielberg. L'étape cinéma va être décisive dans la reconnaissance de son talent : jusqu'alors auréolé d'une réputation d'arrangeur virtuose, c'est Hollywood qui va installer et confirmer Quincy Jones en tant que compositeur. Pour Quincy Jones, écrire pour le cinéma, c'est aussi faire la synthèse de ses différentes cultures : be bop, soul, rhythm and blues, dodécaphonisme, bossa. Objectivement, le territoire cinématographique de Quincy Jones est bien plus vaste qu'on ne l'imagine a priori. A sa manière, cette luxuriante anthologie cherche à en dresser la carte. CD 1 : The pawnbroker ; Le prêteur sur gages ; The slender thread ; Trente minutes de sursis, CD 2 : Mirage, The deadly affair ; M.15 demande protection, CD 3 : In the heat of the night ; Dans la chaleur de la nuit ; Truman Capote's in cold blood ; De sang froid, CD 4 : Walk don't run ; Rien ne sert de courir ; The italian job ; L'or se barre, CD 5 : The lost man ; L'homme perdu ; John and Mary ; The getaway ; Guet-apens, CD 6 : Q's highlights ; Morceaux choisis.
- Contient
- Thème from the pawnbroker / Marc Allen & Quincy Jones
- Main title : The Pawnbroker
- Harlem drive
- The Naked truth
- Otez's night off
- Thème from the pawnbroker : version instrumentale
- How come, you people
- Rack 'em up
- Death scene
- End title
- Thème from the pawnbroker/ Sarah Vaughan & Quincy Jones
- Preludium : main title part II
- Main thème : main title part I
- Threadbare : main title part III
- Aftermath
- Fox's sugar
- Funny farm
- Thème for inga
- Psychosis
- No place to go
- Big sir
- Mirage : version vocale
- Boobie baby
- Shoot to kill
- Dead duck
- Purple prose
- Main title
- Mirage : version instrumentale
- Turtle's last lap
- A shot in the park
- Kinda scary
- Who needs forever/ Astrud Gilberto & Quincy Jones
- Dieter's first mistake
- Main thème : The Deadly affair : version instrumentale
- Medley : postcard signed "s" : mendel tails Elsa : tickets to "s"
- Don't fly if it's foggy
- Blondie-tails
- Ridiculous scene
- Body on elevator
- Bobb's at gunpoint
- In the heat of the night/ Ray Charles & Quincy Jones
- Peep-freak patrol car
- Cotton curtain
- Where whitey ain't around
- Whipping boy
- No you won't
- Nitty gritty time
- It sure is groovy ! / Gil Bernal & Quincy Jones
- Bowlegged Polly/ Glen Campbell & Quincy Jones
- Shag bag, hounds & Harvey
- Chief's drive to mayor
- Give me until morning
- On your feet, boy !
- Blood & roots
- Mama caleba's blues
- Foul owl / Boomer & Travis & Quincy Jones
- In cold blood
- Clutter family thème
- Hangin' paper
- Down clutter's lane
- Seduction
- Perry's thème
- Lonely bottles
- No witnesses
- I'll have to kill you
- Nina/ Gil Bernal & Quincy Jones
- Murder scene
- The Corner
- Happy feet
- Stay with me
- Copy cat
- Happy feet / Don Elliott Voices & Quincy Jones
- Papa san
- Abso-bleedin'-lutely
- Stay with me/ Tony Clementi & Quincy Jones
- One more time
- 20th century drawers
- Locked out
- Rabelasian rutland
- On days like these/ Matt Monro & Quincy Jones
- Something's cookin'
- Hello Mrs. Beckerman !
- Britannia and Mr. Bridger ; If you please
- Trouble for Charlie
- On days like these
- It's caper time/ The Italian Job & Quincy Jones
- Meanwhile, back in the mafia
- Smell that gold !
- Greensleeves and all that jazz
- Getta bloomin' move on !/ The Italian Job & Quincy Jones
- The Lost man
- Sweet soul sister/ Nate Turner & The Mirettes & Quincy Jones
- Slum creeper
- Rap, run it on down/ Nate Turner & The Mirettes & Venetta Fields & Quincy Jones
- He says he loves me/ Ernestine Anderson & The Pree Sisters & Quincy Jones
- Main squeeze
- Try, try, try / The Mirettes & Venetta Fields & Quincy Jones
- Need to be needed
- Up against the wall
- He'll wash you whiter than snow / The Church Choir & Quincy Jones
- End title/ Geraldine Jones & Quincy Jones
- Maybe tomorrow/ Evie Sands & Quincy Jones
- Bump in the night/ The Strange Things & Quincy Jones
- Silent movies
- Maybe tomorrow/ The Morgan Ames Singers & Quincy Jones
- Lost in space/ Jeff Bridges & Quincy Jones
- Maybe tomorrow/ John & Mary Brass Ensemble & Quincy Jones
- Love thème from 'the getaway'/ Toots Thielemans
- Love thème from 'the getaway'/ Don Elliott & Morgan Ames & Quincy Jones
- Soul bossa nova
- Call me mister tibbs !
- The Time for love is anytime/ Sarah Vaughan & Quincy Jones
- Thème from 'the Anderson tapes'
- The Out of towners
- The Split/ Billy Preston & Quincy Jones
- It's just a game, love/ Arthur Prysock & Quincy Jones
- Funny money, end title card
- Is this what feeling gets ?/ Diana Ross & Quincy Jones
- Ironside
- Eyes of love/ Toots Thielemans & Quincy Jones
- Hikky burr
- The Spell you spin/ Shirley Horn & Quincy Jones
- 'Sanford & son thème'
- Miss celie's blues/ Tata Vega & Quincy Jones
- Money is
- Many rains ago/ Letta Mbulu & Quincy Jones
- The Q cinema suite/ Jean-Michel Bernard & Quincy Jones
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Biographie

Biographie

Né à Chicago, Quincy Jones connaît une enfance difficile : pauvreté, mère internée pour maladie mentale, ... Après plusieurs déménagements, son père s'installe dans la banlieue de Seattle et c’est là que Quincy Jones fait connaissance avec la musique. Il s’essaie d’abord en autodidacte au piano, puis apprend la trompette à l’école. À 13 ans, il reçoit quelques cours de Clark Terry, lors d’un passage de l’orchestre de Count Basie à Seattle. La situation financière de la famille est difficile et, en dehors de ses heures d’école, il exerce l’activité de cireur de chaussures. Il fait connaissance de Ray Charles, son aîné de 3 ans. Les deux amis forment un combo qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux. À 18 ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au « Berklee College of Music » de Boston. Il quitte vite cet établissement pour intégrer l’orchestre de Lionel Hampton comme trompettiste et arrangeur. Malgré un salaire dérisoire (17 dollars la soirée selon ses mémoires), Quincy Jones reste 4 ans dans ce big band avec lequel il fait même une tournée en Europe. Il s’installe ensuite un temps à New York où il exerce comme trompettiste mais surtout arrangeur « free lance ». Il écrit des arrangements pour de nombreux musiciens (Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley, Ray Charles). En 1956, Quincy Jones est engagé par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le Département d’Etat au Moyen Orient et en Amérique du Sud. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label « ABC Paramount Records ». En 1957, Quincy s’installe à Paris où il étudie auprès de Nadia Boulanger et travaille comme « staff arranger » pour le label d’Eddie Barclay (arrangements pour Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel, ...). Le groupe les Double-Six enregistre un album consacré à ses compositions. Il est, le temps d’une tournée européenne, directeur de la troupe qui joue la comédie musicale « Free and easy » d’Harold Arlen. En 1960, il forme un big band avec 18 musiciens de la troupe. Malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression. Il retourne aux États-Unis où, grâce à l’aide d'Irving Green, il devient arrangeur puis directeur musical du label Mercury. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais, aussi et surtout, d’artistes comme Frank Sinatra, Barbra Streisand, Tony Bennett, ... En 1964, il est nommé vice-président du label. La même année il écrit sa première musique de film le Prêteur sur gages (The Pawnbrocker) de Sidney Lumet. Dans les années qui suivent, il en écrit de nombreuses autres (voir annexe). Il travaille aussi pour la télévision : musiques de L'Homme de fer (Ironside), Sanford and son et du Bill Cosby Show. Il milite dans de nombreux mouvements anti-racistes et sociaux auprès de Martin Luther King ou du Révérend Jesse Jackson (fondateur du « People United to Save Humanity ») (PUSH). Il aide financièrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de Chicago. En 1973, Quincy Jones co-produit pour CBS Duke Ellington, We Love You Madly, une émission télévisée en hommage à l’œuvre du Duke à laquelle participe Sarah Vaughan, Aretha Franklin, Peggy Lee, Count Basie, Joe Williams, le groupe Chicago. En parallèle à son activité de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue à enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du rhythm and blues, du funk ou de la pop music que du jazz. En août 1974, il est victime d’une rupture d'anévrisme et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il produit Off the Wall le premier album solo de Michael Jackson qui est un énorme succès commercial. En 1982, l'essai est transformé avec Thriller. Cet album est vendu à 55 millions d'exemplaires. Après un troisième album, Bad, Michael Jackson va "rompre" avec Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée. Sa situation financière permet à Quincy Jones d'acheter les droits d’auteurs de compositions de nombreux musiciens (il possède actuellement les droits sur environ 1.600 titres). Elle lui permet aussi d'être, en 1985, co-producteur du film de Steven Spielberg La Couleur pourpre (The Color Purple). La même année, il est co-organisateur de l'enregistrement de We Are the World, titre "humanitaire" contre la famine en Éthiopie. En 1988, il remixe Blue Monday de New Order. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En 1991, par exemple, il dirige au festival de Montreux l'orchestre qui accompagne Miles Davis pour la reprise des arrangements écrits par Gil Evans. En 1993, Quincy Jones et David Salzman organisent le concert d'investiture du président Bill Clinton. Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées - dont « le Prince de Bel Air » (Fresh, Prince of Bel Air) pour NBC-TV - et d'autres produits multimédias. QDE, dont Quincy Jones est le PDG, édite aussi la revue Vibe. Quincy Jones fonde son propre label Qwest Records. Pour anecdote, en 2001, Quincy Jones est fait "Commandeur" de la Légion d'honneur par Jacques Chirac. Malgré son âge, Quincy Jones est toujours aujourd’hui très actif. Il est le père du compositeur Quincy Jones III. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.