Les yeux dans les arbres : roman / Barbara Kingsolver

Livre

Kingsolver, Barbara (1955-....). Auteur

Edité par Payot et Rivages. Paris - 1999

Voir la collection «Collection Littérature étrangère, 1999»

Autres documents dans la collection «Collection Littérature étrangère»

Sujets
Classification
Romans
1 exemplaire disponible

Plus d'infos

Se procurer le document

Pour réserver un exemplaire, il est nécessaire d'être authentifié. Les réservations dépendent de votre abonnement en cours.

Livre - 2003 - Objectif photographie ! / Isabelle Le Fèvre-Stassart

Disponible à BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE

Jeunesse | -1 Documentaires (dès 9 ans) | 770 LEF | LIVRES | En rayon

Suggestions

Du même auteur

On m'appelle Demon Copperhead / Barbara Kingsolver | Kingsolver, Barbara (1955-....). Auteur

On m'appelle Demon Copperhead / Barbara Kings...

Livre | Kingsolver, Barbara (1955-....). Auteur | 2024

Une île sous le vent : nouvelles / Barbara Kingsolver | Kingsolver, Barbara (1955-....). Auteur

Une île sous le vent : nouvelles / Barbara Ki...

Livre | Kingsolver, Barbara (1955-....). Auteur | 2004

Recueil de douze nouvelles autour de la figure de la femme d'aujourd'hui, en proie au doute. Toutes ces nouvelles racontent la même histoire : comment les liens d'amour - en particulier ceux qui unissent les mères et les filles - ...

Un autre monde : roman / Barbara Kingsolver | Kingsolver, Barbara (1955-....). Auteur

Un autre monde : roman / Barbara Kingsolver

Livre | Kingsolver, Barbara (1955-....). Auteur | 2010

Ceux qui ont emprunté ont aussi emprunté

Entre deux mondes / Olivier Norek | Norek, Olivier (1975-....). Auteur

Entre deux mondes / Olivier Norek

Livre | Norek, Olivier (1975-....). Auteur | 2017

Adam a découvert en France un endroit où l'on peut tuer sans conséquences.

On a volé la boîte aux lettres de Burley Cross : roman / Nicola Barker | Barker, Nicola (1966-....). Auteur

On a volé la boîte aux lettres de Burley Cros...

Livre | Barker, Nicola (1966-....). Auteur | 2016

Quelques jours avant Noël, la boîte aux lettres du charmant petit village de Burley Cross est fracturée. Le sergent Roger Topping est chargé de déterminer si des lettres ont pu être subtilisées. Il se met à éplucher les lettres un...

En savoir plus

Biographie

Michel Eyquem, seigneur de Montaigne (originellement mɔ̃taɲ et couramment mɔ̃tɛɲ), plus connu sous la simple dénomination de Montaigne, né le 28 février 1533 au château de Saint-Michel-de-Montaigne (province de Guyenne) et mort le 13 septembre 1592 dans la même ville, est un philosophe, humaniste, écrivain érudit et moraliste français de la Renaissance. Éduqué enfant puis adolescent par son père Pierre Eyquem de Montaigne dans la ferveur humaniste et polyglotte , le jeune Michel Eyquem se mue en étudiant batailleur et aventureux menant une vie itinérante parfois dissolue. Devenu pleinement adulte, homme à la santé allègre, de caractère bouillonnant, mais toujours avide lecteur, il entame en 1554 à la cour des aides de Périgueux un parcours professionnel au sein de la magistrature de la province de Guyenne qui le mène en 1556 au parlement de Bordeaux où il va détenir une charge de conseiller pendant treize ans. Il y noue une progressive et solide amitié avec un collègue, Étienne de La Boétie, dont la mort en août 1563 le bouleverse, tout en lui donnant l’occasion de concrétiser ses conceptions philosophiques stoïques. Muté à la chambre des enquêtes, il y devient un diplomate de premier plan dans ces temps de guerres de religion, catholique sincère et ambigu, mais opposé aux ligueurs et fidèle au roi de France. Après sa retraite en octobre 1571, il devient gentilhomme de la chambre du roi, avec le titre de chevalier de l'ordre de Saint-Michel. À la mort de son père en juin 1568, Michel hérite de la terre et du titre de « seigneur de Montaigne » ; désormais riche, il peut quitter sa charge de magistrat diplomate. En juillet 1570 Montaigne se consacre à l'écriture et à l'édition. Cet art de l'otium ne l'empêche pas de prendre une part active à la vie politique en Aquitaine : il est à deux reprises maire de Bordeaux de 1581 à 1585, puis, au début de la huitième guerre de Religion, est un des négociateurs clés entre le maréchal de Matignon, gouverneur de Guyenne, et Henri de Bourbon, roi de Navarre, héritier présomptif du roi de France Henri III (roi de France) et chef du parti protestant ; comme nombre de catholiques modérés, il continue de soutenir le roi de Navarre devenu roi de France en 1589 (Henri IV). Probablement dès la fin mars 1578, il constate qu'il est victime de petits calculs urinaires, et en dix-huit mois, la gravelle, maladie responsable de la mort de son père, s'aggrave et s'installe durablement. Désormais, le plus souvent souffrant ou malade, il cherche à hâter ses écrits et à combler ses curiosités : il essaie ainsi de guérir en voyageant vers des lieux de cure, puis voyage vers les contrées qui l'ont fasciné durant sa jeunesse. Les Essais entrepris en 1572 et constamment continués et remaniés jusqu'aux derniers mois avant sa mort sont une œuvre singulière tolérée par les autorités (puis mise à l'Index par le Saint-Office en 1676). Ils ont nourri la réflexion des plus grands auteurs en France et en Europe, de Shakespeare à Pascal et Descartes, de Nietzsche et Proust à Heidegger. Le projet de se peindre soi-même pour instruire le lecteur semble original, si l'on ignore les Confessions de saint Augustin : Je n’ai d’autre objet que de me peindre moi-même. (cf. introspection) ; Ce ne sont pas mes actes que je décris, c’est moi, c’est mon essence. Saint Augustin dans ses Confessions retraçait l'itinéraire d'une âme passée des erreurs de la jeunesse à la dévotion au Dieu de Jésus-Christ dont il aurait eu la révélation lors d'un séjour à Milan. Jean-Jacques Rousseau cherchera à se justifier devant ses contemporains. Stendhal cultive l'égotisme. À la différence de ces trois là, Montaigne développe l'ambition de se faire connaître à ses amis et parents : celle d'explorer le psychisme humain, de décrire la forme de la condition humaine. S'il proclame que son livre ne sert à rien (« Au lecteur »), parce qu'il se distingue des traités de morale autorisés par la Sorbonne, Montaigne souligne tout de même que quiconque le lira pourra tirer profit de son expérience. Appréciée par les contemporains, la sagesse des Essais s'étend hors des barrières du dogmatisme, et peut en effet profiter à tous, car chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition. Le bonheur du sage consiste à aimer la vie et à la goûter pleinement : C'est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être.

Artistes similaires