Dire : seguits d'una oda a Marselha / Robert Lafont

Livre

Lafont, Robert. Auteur

Edité par Ieo Editions. Toulouse - 1967

Sujets
Classification
Florian
1 exemplaire disponible

Plus d'infos

Se procurer le document

Pour réserver un exemplaire, il est nécessaire d'être authentifié. Les réservations dépendent de votre abonnement en cours.

Livre - 2000 - La Barbe bleue / un conte de Charles Perrault

Disponible à BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE

Jeunesse | -1 Albums jeunesse | C PER | LIVRES | En rayon

Suggestions

Du même auteur

Mistral ou l'illusion / Robert Lafont | Lafont, Robert

Mistral ou l'illusion / Robert Lafont

Livre | Lafont, Robert | 1954

Ramon VII : Drama de tres actes / Robert Lafont | Lafont, Robert. Auteur

Ramon VII : Drama de tres actes / Robert Lafo...

Livre | Lafont, Robert. Auteur | 1967

Pour lire les troubadours. poèmes de Guillaume IX, Raimbaut d'Orange, Bernart de Ventadord et anonyme (suivi de ) / Robert Lafont | Lafont, Robert

Pour lire les troubadours. poèmes de Guillaum...

Livre | Lafont, Robert | 1963

Sélection : Langues et littératures occitanes-Florian

La Vie quotidienne des cathares du languedoc au XIIIème siècle / René Nelli | Nelli, René. Auteur

La Vie quotidienne des cathares du languedoc ...

Livre | Nelli, René. Auteur | 1969

La Cour temporelle d'Avignon aux XIVème et XVème siècles : contribution à l'étude des institutions judiciaires, administratives et économiques de la ville d'Avignon au moyen-âge / Joseph Girard, P. Pansier | Girard, Joseph. Auteur

La Cour temporelle d'Avignon aux XIVème et XV...

Livre | Girard, Joseph. Auteur | 1909

L' Art de la Provence / Joseph Girard | Girard, Joseph. Auteur

L' Art de la Provence / Joseph Girard

Livre | Girard, Joseph. Auteur

Juifs et judaïsme de Languedoc |

Juifs et judaïsme de Languedoc

Livre | 1977

Les Papes d'Avignon : 1305-1378 / G. Mollat | Mollat, G.. Auteur

Les Papes d'Avignon : 1305-1378 / G. Mollat

Livre | Mollat, G.. Auteur | 1920

Lexique roman : ou dictionnaire de la langue des troubadours : comparée avec d'autres langues de l'Europe latine : Tome I-II (A-C) / par M. Raynouard | Raynouard, M.

Lexique roman : ou dictionnaire de la langue ...

Livre | Raynouard, M.

Lexique roman : ou dictionnaire de la langue des troubadours,comparée avec les autres langues de l'Europe latine : Tome V (Q-Z) / par M. Raynouard | Raynouard, M.

Lexique roman : ou dictionnaire de la langue ...

Livre | Raynouard, M.

Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drome contenant des notices sur toutes les personnes de ce département qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs travaux avec l'indication de leurs ouvrages et de leurs portraits : Tome I : A à G / J. Brun-Durand | Brun-Durand, J.. Auteur

Dictionnaire biographique et biblio-iconograp...

Livre | Brun-Durand, J.. Auteur | 1900

La Révolution dans le comté de Nice et la principauté de Monaco : 1792-1800 / Joseph Combet | Combet, Joseph. Auteur

La Révolution dans le comté de Nice et la pri...

Livre | Combet, Joseph. Auteur | 1925

En savoir plus

Biographie

Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, né le 21 novembre 1694 à Paris où il y meurt le 30 5 1778, est un écrivain et philosophe français, jouissant de son vivant d'une célébrité internationale et considéré aujourd'hui comme figure emblématique et centrale des Lumières. Féru d'arts et de sciences, ami et collaborateur des encyclopédistes, Voltaire marque son époque par sa production littéraire et ses engagements politiques. Son influence sur les classes éduquées est considérable dans les décennies qui précèdent la Révolution française et tout au long du XIX, en particulier dans les milieux bourgeois anticléricaux. Adversaire implacable des religions révélées, mais déiste ou théiste, il dénonce dans son Dictionnaire philosophique le fanatisme religieux de toutes les époques, tant en France que dans d'autres pays. Mettant sa notoriété au service des victimes de l’intolérance religieuse ou de l’arbitraire, il prend position dans des affaires qu’il a rendues célèbres : les affaires Calas, Sirven, celles du chevalier de La Barre et du comte de Lally-Tollendal. Partisan d’une monarchie modérée et libérale éclairée par les « philosophes », il a pour modèle le système britannique de gouvernement issu de la révolution de 1688, qu'il a pu observer lui-même lors de son séjour anglais de 1726 à 1728. Il croit un moment trouver dans les « despotes éclairés » (Frédéric de Prusse et Catherine de Russie) des princes modèles. Il est en revanche méfiant à l'égard du régime républicain, à la différence de Rousseau, citoyen de la république de Genève. Pour le XVIII, Voltaire est avant tout poète. On le désigne comme « l'auteur de La Henriade » (du nom de son poème épique à la gloire d'Henri IV), et ses tragédies (ou « poèmes dramatiques ») assurent sa renommée littéraire à l'égal d'un Racine ou d'un Corneille : Œdipe, sa première pièce, est un triomphe sous la Régence ; Zaïre est certainement le plus grand succès de théâtre de son siècle. De nos jours, ce sont plutôt ses contes philosophiques qui sont retenus par la mémoire scolaire : Candide ou l'Optimisme au premier chef, mais également Zadig, Micromégas, L'Ingénu ou encore La Princesse de Babylone. Épistolier infatigable, sa correspondance monumentale est estimée à quarante mille lettres, dont quinze mille nous sont connues. Également historien, titulaire à partir de 1746 d'une charge officielle d'historiographe du roi, il est l'auteur dans ce domaine d'une œuvre importante qui comprend notamment l'Histoire de Charles XII, Le Siècle de Louis XIV, le Précis du siècle de Louis XV, et l'Essai sur les mœurs, ouvrages comptant parmi les premiers essais historiques modernes. Sa philosophie de l'histoire fait de lui un précurseur du déterminisme historique du XIX et de l'histoire culturelle au XX. Anglomane, à son retour de Londres Voltaire diffuse dans ses Lettres philosophiques des idées alors méconnues en France : le système de l'attraction universelle de Newton, l'empirisme de Locke, mais aussi le théâtre de Shakespeare, au sujet duquel il se montre ambivalent. Tout au long de sa vie, Voltaire fréquente les grands de ce monde et les monarques, mais se retrouve souvent aux prises avec les autorités politiques, ce qui le conduit à la Bastille à deux reprises dans sa jeunesse, et par la suite à une série d'exils : d'abord l'Angleterre, ensuite dans la commune de Cirey auprès d'Émilie du Châtelet, puis la cour de Prusse où il se brouille avec Frédéric II avant de fuir Berlin en 1753. Après plusieurs mois d'errance, interdit de rentrer à Paris, il se réfugie aux Délices sur le territoire de Genève, puis acquiert en 1759 le domaine de Ferney, à la frontière entre le royaume de France et la république de Genève. Revenu à Paris en 1778, après une absence de près de vingt-huit ans, il y est ovationné par ses admirateurs et y meurt quelques semaines plus tard à 83 ans. Voltaire aime le confort, les plaisirs de la table et de la conversation qu’il considère, avec le théâtre, comme l’une des formes les plus abouties de la vie en société. Il acquiert une fortune considérable dans des opérations spéculatives, surtout la vente d'armes, et dans la vente de ses ouvrages, ce qui lui permet de s’installer en 1759 au château de Ferney et d'y vivre sur un grand pied, tenant table et porte ouvertes. Le pèlerinage à Ferney fait partie en 1770-1775 du périple de formation des classes supérieures européennes sympathisant avec le parti philosophique. Investissant ses capitaux, il fait du village misérable de Ferney une petite ville prospère. Généreux, d'humeur gaie, il est néanmoins chicanier et parfois féroce et mesquin avec ses adversaires comme Jean-Jacques Rousseau, Crébillon ou Lefranc de Pompignan. Les révolutionnaires de 1789, partisans de la monarchie constitutionnelle, voient en lui un précurseur, plus qu'en Rousseau, de sorte qu'il est panthéonisé en 1791, le deuxième après Mirabeau. À l'initiative du marquis de Villette qui l'a hébergé durant son séjour à Paris, le « quai des Théatins » où l'écrivain est mort est rebaptisé « quai Voltaire ». Sa popularité est moindre auprès du gouvernement montagnard de 1793-1794 : Robespierre étant un admirateur de Rousseau. Il est célébré par la IIIe République : dès 1870, à Paris, un boulevard, une impasse et une place portent son nom. Sa personne et ses combats ont alimenté, au XIX, les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et, au-delà, de l’esprit des Lumières.