Ce qu'on peut lire dans l'air : roman / Dinaw Mengestu

Livre

Mengestu, Dinaw (1978-....). Auteur

Edité par A. Michel. Paris - 2011

Avec Les belles choses que porte le ciel, Dinaw Mengestu s'est imposé parmi les nouvelles voix de la littérature américaine. On retrouve dans ce nouveau roman la grâce poétique de son écriture et de son regard, ce souci de rendre compte de la réalité sans jamais négliger la fiction ni l'imaginaire. Ce qu'on peut lire dans l'air parle de la guerre, de la solitude et de l'exil, mais il évoque aussi la lumière et l'apaisement. Au début des années 1980, Yosef et Mariam, un jeune couple que la révolution éthiopienne a séparé pendant trois ans, se rejoignent enfin aux Etats-Unis. Pour célébrer leurs retrouvailles, ils s'offrent un voyage de noces à Nashville. Trente ans plus tard, Jona, leur fils, qui ignore tout de leur passé, revient sur leurs pas. Entre de vagues souvenirs d'enfance et le silence de ses parents sur le drame qui les a menés aux Etats-Unis, il reconstitue à tâtons l'histoire de sa famille, sa propre histoire...

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Biographie

Blick Bassy est un chanteur, auteur-compositeur, producteur, guitariste et percussionniste camerounais, né en 1974 à Yaoundé au Cameroun. Membre du groupe Macase qu'il fonde en 1996, il commence sa carrière solo en 2006 et produit cinq albums dont le dernier, intitulé Mádibá, est sorti en 2023.

Biographie

Blick Bassy arrive sur la place de la Bastille la mine un peu chiffonnée. La veille, il a donné un concert à la maison d’arrêt pour hommes de Bois-d’Arcy en banlieue parisienne. Il y a joué les morceaux de son dernier album, Léman, avec sa guitare, comme dans les dizaines de salles de concert parisiennes qu’il a écumées ces trois dernières années, pour gagner sa vie et se faire connaître. Mais avec une nuance de taille : ces derniers temps, les affaires reprennent. Ce premier album international, qu’il a mis quatre ans à boucler est enfin prêt, signé et bien produit. Pourtant Blick Bassy n’en est pas à son coup d’essai. Il était la voix et souvent la plume de Macase, une expérience de fusion percutante entre jazz et rythmes traditionnels camerounais. En dix ans et deux albums remarqués, Macase a construit un univers à part et tourné sur les scènes du monde entier. Mais en 2005, Blick sort au Cameroun, Donalina, un disque qui lui permet d’être finaliste au Prix Découvertes RFI 2007… qui revient finalement à la Tchadienne Mounira Mitchala. Il quitte Yaoundé et décide de tout reprendre à zéro et en solo, à Paris. "Là, j’ai fait le plus de concerts possible, en me disant qu’à force de lire mon nom sur des programmes de concert, les curieux viendraient me voir…" Bien joué : en 2008, le directeur du label hollandais World Connection (Sara Tavarès, Tito Paris…) repère sa page Myspace, se déplace dans une petite salle parisienne et tombe sous le charme. En trois semaines, le contrat est signé. Blick n’en revient toujours pas. Pendant ses années de galère, il avait eu le temps de composer et de laisser libre cours à ses influences : soul, bossa nova, jazz, et bien sûr les rythmes bassa, appris dans le village de ses grands-parents, au centre du Cameroun. "A huit ans, mon père, qui me trouvait trop têtu, m’a envoyé à Mintaba pour deux ans. J’ai appris à pêcher, chasser, mais surtout j’ai découvert la musique. Chaque soir, des musiciens d’assiko passaient jouer. L’assiko, c’est un vrai spectacle, il y a généralement un guitariste, un joueur de tôle ondulée ou de bouteille, un tambour et trois danseurs qui font des exploits en dansant. Par exemple, une femme peut rentrer en transe et soulever une table en bois avec ses dents en dansant. Mon jeu de guitare est resté proche de celui de l’assiko, très percussif et rythmique, pour pouvoir jouer tout seul". Sur la base des rythmes bassa, l’album vogue donc sur des océans immenses et rapproche le Cameroun et le Brésil, par exemple, ou le Mali et Mintaba, le village de ses grands parents. "J’ai grandi en écoutant plusieurs styles musicaux. Mon père était commissaire, chargé de faire les papiers de résident aux étrangers. On avait donc pas mal de vinyles, comme Gilberto Gil, Joao Gilberto, Nat King Cole...Cela m’a marqué. Et puis, comme tous les Camerounais de ma génération, j’ai beaucoup écouté Eboa Lottin ou Jean Bikoko. Mais à Paris, j’ai découvert la musique d’Afrique de l’Ouest : Ba Cissoko, Toumani Diabaté… J’ai donc eu envie d’inviter la kora, le kamele n’goni ou la flûte peule à jouer sur les rythmes diatoniques bassa de chez moi". Alors, Blick Bassy enregistre Léman, "le miroir" en bassa, entre Paris et Bamako, au studio de Salif Keita, sous sa bienveillance et avec ses musiciens. Selon Blick, "tous les rythmes traditionnels peuvent t’amener ailleurs si tu décales un peu le jeu… On dit souvent que le Cameroun est l’Afrique en miniature. Si on prend le bolobo, qui est un rythme bassa joué pour les intronisations, il suffit de rajouter une clave pour retrouver le mbalax du Sénégal. Au nord du Cameroun, on retrouve des rythmes proches de ce qui se joue au nord du Mali". Le Cameroun, la source. "S’en écarter pour mieux y revenir", semble chuchoter la musique de Blick. Lorsqu’il aura un peu de temps, il se promet d’ailleurs d’aller enregistrer à nouveau la langue bassa des anciens, tissée de proverbes et de paraboles. En 1995, il avait déjà été collecté auprès des vieux, des proverbes pour nourrir ses textes et son imaginaire. Près de quinze ans après, la langue bassa des villes a beaucoup évolué, mais celle de sa grand-mère reste intacte, toujours connectée à la sève des arbres et aux étoiles. Blick Bassy doit lui chanter, à la guitare, et sous la lune, les morceaux de son album, afin qu’elle lui donne son avis, ou mieux, son approbation. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.

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