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Pièces de clavecin - troisième livre 13e & 18e ordres / François Couperin
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Edité par Play It Again Sam - 2017
Les années passent sans que ne s'émoussent l'imagination et la fantaisie fleurissantes de la claveciniste Blandine Verlet. Rompue aux enregistrements de légende, elle grave pour la seconde fois les 13e et 18e ordres du Troisième Livre, de Couperin, compositeur qu'elle respire depuis des décennies. On connaît ses interprétations aux tempi volontiers plus lents sans être pesants car ils sont animés d'un puissant souffle vital. Au clavecin, Blandine Verlet est portée par sa sensibilité d écrivaine. Ce livre-disque qui paraît fait résonner le programme noble avec un texte de prose poétique à fleur de mots. En narratrice subtile, elle accorde dans ses interprétations une large place à l'imaginaire. La fantaisie du moi musicien n'est jamais gommée au nom d'une idée abstraite et supérieure de l'oeuvre : la vie de la partition se mêle à celle de son interprète.
- Contient
- Treizième ordre en si mineur : Lys naissants (Les)
- Treizième ordre en si mineur : Roseaux (Les)
- Treizième ordre en si mineur : Engageante (L')
- Folies françaises (Les) : Virginité sous le domino couleur d'invisible (La)
- Folies françaises (Les) : Pudeur sous le domino couleur de rose (La)
- Folies françaises (Les) : Ardeur sous le domino incarnat (L')
- Folies françaises (Les) : Espérance sous le domino vert (L')
- Folies françaises (Les) : Fidélité sous le domino bleu (La)
- Folies françaises (Les) : Persévérance sous le domino gris de lin (La)
- Folies françaises (Les) : Langueur sous le domino violet (La)
- Folies françaises (Les) : Coquetterie sous différents dominos (La)
- Folies françaises (Les) : Vieux galants et les trésorières surannées sous les dominos pourpres et feuilles mortes (Les)
- Folies françaises (Les) : Coucous bénévoles sous des dominos jaunes (Les)
- Folies françaises (Les) : Jalousie taciturne sous le domino gris de maure (La)
- Folies françaises (Les) : Frénésie ou le désespoir sous le domino noir (La)
- Folies françaises (Les) : Ame-en-peine (L')
- Dix-huitième ordre en fa majeur : Verneuil (La)
- Dix-huitième ordre en fa majeur : Verneuillète (La)
- Dix-huitième ordre en fa majeur : Soeur Monique
- Dix-huitième ordre en fa majeur : Turbulent (Le)
- Dix-huitième ordre en fa majeur : Attendrissante (L')
- Dix-huitième ordre en fa majeur : Tic-toc-choc ou les maillotins (Le)
- Dix-huitième ordre en fa majeur : Gaillard boiteux (Le)
- Troisième ordre en ut mineur : Favorite (La)
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Biographie

Biographie

François Couperin, dit « le Grand » (Paris 10 novembre 1668 - Paris 11 septembre 1733) était un des principaux compositeurs français de l'époque « baroque ». Il doit sa renommée principalement à son œuvre pour clavecin, la plus importante et une des plus remarquables de toute l'école française. Originaires de Chaumes-en-Brie, les Couperin appartiennent à une des plus nombreuses familles de musiciens français des XVIIe et XVIIIe siècles. Comme nombre de ses collègues, François Couperin est tout naturellement destiné, dès sa naissance, à une carrière musicale. Le père de François Couperin, Charles (1639-1679), était le plus jeune frère de Louis Couperin et lui avait succédé comme titulaire de l'orgue de l'église parisienne de Saint-Gervais. Il était également professeur de clavecin de la duchesse d'Orléans. François apprit la musique auprès de son père avant même de lire et d'écrire. Il ne fit pas d'études générales et ses écrits sont d'un style et d'une orthographe qui laissent beaucoup à désirer. Orphelin de bonne heure, il était déjà suffisamment doué pour qu'on lui assure la « survivance » de son père à l'orgue de Saint-Gervais, c'est-à-dire la transmission de la charge de titulaire, en la confiant temporairement à Michel-Richard Delalande jusqu'à ce que le garçon eut l'âge et l'expérience requis. Il se perfectionna auprès de Jacques Thomelin, organiste de Saint-Jacques la Boucherie et, surtout, l'un des quatre titulaires de l'orgue de la Chapelle Royale. C'est certainement par l'entremise de Delalande et de Buterne qu'il entra au service de Louis XIV. Ses qualités de musicien le firent hautement apprécier du souverain, et il fut nommé l'un des quatre organistes (par quartier) de la Chapelle Royale. Couperin, qui n'était pas un homme d'intrigues, ne vécut que pour son art, et n'obtint pas un poste que ses dons auraient pu lui assurer: celui de claveciniste du roi. C'est le fils de Jean-Henri d'Anglebert, piètre musicien, qui conserva la survivance de la charge lorsque son père mourut. De santé fragile et de caractère peu mondain, Couperin, quant à lui, mena une honnête carrière de musicien et de professeur, apprécié cependant des grands qui ne lui voyaient qu'un rival : Louis Marchand. Peu d'événements de sa vie personnelle sont notables, si ce n'est la disparition d'un de ses fils qui quitta le domicile paternel sans presque jamais y revenir. Quant à ses deux filles, elles furent elles-mêmes des musiciennes accomplies. Vers la fin de sa vie, il abandonna progressivement ses diverses charges, notamment à la Chapelle Royale et sa tribune à l'orgue de Saint-Gervais. Couperin est avant tout, avec Jean-Philippe Rameau, le grand maître du clavecin en France au XVIIIe siècle, tant par la quantité de ses pièces que par leur qualité. Son œuvre comprend vingt-sept ordres en quatre livres : les premiers se rattachent encore, de façon très libre, à la suite traditionnelle (mais peuvent comporter un nombre de pièces important : jusqu'à vingt-deux pour le second ordre). Toute référence aux airs de danse disparaît à partir du second recueil et Couperin élabore un style qui lui est très personnel, fait d'une poésie discrète, d'une atmosphère élégiaque et d'une technique qui ne se laisse jamais dominer par la virtuosité ou les effets. Malgré les années passées à tenir l'orgue de Saint-Gervais et de la Chapelle Royale, Couperin - comme nombre de ses confrères organistes - n'a laissé pour cet instrument que deux messes, oeuvres de jeunesse, qui constituent néanmoins un des sommets du répertoire français classique. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.