FLORIGÈNE

Article

Jean-Louis PRIOUL

Edité par Encyclopædia Universalis - 2009

La synchronisation de la floraison des plantes avec les saisons, printemps ou automne, a depuis très longtemps interpellé les observateurs quant aux mécanismes de cette mise en phase. Dès les années 1920, la longueur du jour rapportée à celle de la nuit (photopériode) est démontrée comme étant le facteur essentiel. Cette observation faite chez le tabac apparaît généralisable et conduit à classer les plantes selon leurs exigences pour fleurir : jours longs (blé, colza, par exemple), jours courts (chrysanthème et certains maïs tropicaux...) ou indifférence (haricot...). En fait, la plante mesure la durée de la nuit par des récepteurs de lumière rouge (phytochrome) et bleue (cryptochrome), qui interagissent avec l'horloge moléculaire interne. Des expériences simples ont rapidement démontré que c'est la lumière perçue par les feuilles qui induit la modification du devenir des cellules embryonnaires situées à l'extrémité des tiges (méristème terminal) et provoque leur programmation vers la génération

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