COMICES CENTURIATES

Article

Jean-Pierre MARTIN

Edité par Encyclopædia Universalis - 2009

Assemblée créée au ~ VIe siècle à Rome pour les besoins de la nouvelle armée hoplitique et reposant sur des bases censitaires. À l'époque royale, elle ne groupe que ceux qui peuvent être mobilisés. À l'époque républicaine, elle représente l'ensemble du peuple en armes et, à cause de son caractère militaire, ne peut se réunir qu'en dehors de l'enceinte sacrée de Rome, sur le champ de Mars. Les citoyens sont répartis en fonction de leur âge et de leur fortune (qui définit leur possibilité d'équipement). L'assemblée comprend cent quatre-vingt-treize centuries groupées en cinq classes dont sont exclus les plus riches, placés dans les dix-huit centuries équestres ; la première classe compte quatre-vingts centuries, les deuxième, troisième et quatrième classes en comportent vingt chacune et la cinquième trente. Au-dessous des classes il existe deux centuries d'ouvriers, deux de musiciens et une de capite censi (citoyens sans fortune). Les attributions de cette assemblée restent très importantes

Consulter en ligne

Suggestions

Du même auteur

CURSUS HONORUM | Jean-Pierre MARTIN

CURSUS HONORUM

Article | UNIVERSALIS | Jean-Pierre MARTIN | Universalis Edu | 2017

La notion légale de cursus honorum, ordre hiérarchisé des magistratures électives permettant l'accès au Sénat, apparut à Rome en ~ 180. Jusqu'alors, un citoyen pouvait briguer n'importe quelle magistrature sans avoir rempli les au...

QUESTEUR | Jean-Pierre MARTIN

QUESTEUR

Article | UNIVERSALIS | Jean-Pierre MARTIN | Universalis Edu | 2009

En ~ 447, devant la multiplication des tâches auxquelles avaient à faire face les consuls, fut créé le collège des questeurs. De deux, leur nombre passa à quatre, à huit, à vingt sous Sylla, à quarante sous César, avant de revenir...

SUCCESSION IMPÉRIALE, Rome | Jean-Pierre MARTIN

SUCCESSION IMPÉRIALE, Rome

Article | UNIVERSALIS | Jean-Pierre MARTIN | Universalis Edu | 2017

Auguste avait établi sa puissance sur la force et la fidélité de son armée et sur la reconnaissance de ses pouvoirs par le Sénat et par le peuple. Cet aspect « républicain » se devait de subsister et, pour tous les succe...