NAGOYA

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Rémi SCOCCIMARRO

Source : Universalis Edu - 2019

Chef-lieu du département d'Aichi, Nagoya est la quatrième ville du Japon (2,3 millions d'hab. en 2017), cœur d'une mégapole qui s'étend aussi sur les départements limitrophes de Gifu et Mie, au cœur de la plaine de Nobi, l'une des plus grandes de l'archipel. Cet ensemble forme le Chūkyō, la troisième région urbaine du Japon, après celles de Tōkyō et d'Ōsaka, regroupant une dizaine de millions d'habitants.Une des origines de la ville est le développement d'une activité d'hébergement le long de la route terrestre du Tōkaidō, qui relie la région de Kyōto à celle de Tōkyō. Elle devient par la suite une cité castrale, malgré sa position en plaine. Le château est en effet construit sur une butte d'à peine une vingtaine de mètres de hauteur et non pas à flanc de plateau comme c'est en général le cas pour ce type de structure. La citadelle est aussi soumise au risque d'inondation, récurrent dans la plaine de Nobi. Cependant, les travaux d'endiguement des principales rivières de cette vaste zone deltaïque, en particulier la Kiso et la Shōnai, permettent ensuite de hauts rendements rizicoles. Ceux-ci font la fortune et la puissance des seigneurs de la région, dont sont originaires les réunificateurs du Japon médiéval : Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi et enfin Tokugawa Ieyasu.Pendant la période d'Edo (1603-1868), Nagoya prend sa forme définitive avec le déplacement du château sur le site actuel en 1610, ainsi que de nouveaux travaux d'endiguement et de détournement de rivière. Les Tokugawa, originaires de la province, garderont toujours une attention particulière au développement de la ville.Sa fonction de ville-étape du Tōkaidō se renforce, profitant des flux qui s'intensifient entre Edo, la capitale politique, et Ōsaka, la capitale économique. Nagoya s'étend le long d'un axe nord-sud depuis le château, en direction des sanctuaires d'Atsuta et le long de la route qui mène à Edo. Elle connaît une croissance rapide au xviiie siècle, comptant près de 200 000 habitants, dont de nombreux artisans, signe de la bonne santé économique de la ville. Parmi ces derniers, on peut déjà noter une spécialisation dans la mécanique avec les poupées automates Karakuri et dans l'armement, la région produisant l'essentiel de la poudre à canon de la période Tokugawa.Lors de la restauration Meiji (1868), Nagoya se développe sur les plans industriel et financier, et poursuit son développement vers le sud et la mer. Elle est desservie en 1886 par le chemin de fer Tōkyō-Ōsaka, et son port industriel est inauguré en 1907. Ville moyenne sous Edo, Nagoya est la grande gagnante de la révolution industrielle japonaise. Ouvert sur la baie d'Ise, le Chūkyō devient dès le début du xxe siècle le troisième centre industriel du Japon, spécialisé dans l'industrie lourde et la construction mécanique. Sa population atteint le million d'habitants en 1934. Elle bénéficie de l'essor du groupe Toyota dans sa banlieue est, et devient un pôle majeur du complexe militaro-industriel japonais dans le domaine

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Biographie

Clifford Benjamin Brown (ou de son surnom Brownie) est un trompettiste de jazz et compositeur américain né à Wilmington dans l’Etat de Delaware le 30 octobre 1930 et mort lors d'un accident de la route le 26 juin 1956. S'il fut également un musicien du bebop, c'est surtout dans le courant du hard bop qu'il s'est illustré.

Biographie

Clifford Benjamin Brown (ou de son surnom Brownie) est un trompettiste de jazz et compositeur américain né à Wilmington dans l'état de Delaware le 30 octobre 1930 et mort lors d'un accident de la route le 26 juin 1956. S'il fut également un musicien du bebop, c'est surtout dans le courant du hard bop qu'il s'est illustré. Ce qu'il faut retenir de Clifford Brown c'est son jeu lyrique, fait de longues phrases mélodieuses. On peut le comparer à Fats Navarro. Il jouait à l'oreille. C'est d'ailleurs comme cela que lui a appris son mentor : Robert Lowery. Il a inspiré de nombreux disciples. Citons parmi eux Freddie Hubbard, Lee Morgan ou encore Wynton Marsalis. Malheureusement pour nous il ne reste que peu de traces de ses nombreuses représentations (concerts, jams, studios...). Clifford Brown était tellement modeste qu'il a cherché tout au long de sa courte carrière à se faire oublier. C'était un accompagnateur toujours à l'écoute, et aussi un soliste qui ne perdait jamais ses moyens et se mettait régulièrement en "difficulté" (sur le fil du rasoir) et s'en sortait avec brio. On peut très certainement le compter parmi les piliers du Jazz (au sens de la construction et de l'évolution). Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.

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