PRIMEVÈRE

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Pierre LIEUTAGHI

Source : Universalis Edu - 2017

« Herbe à la paralysie », « herbe de Saint-Pierre », la primevère officinale (Primula veris L. ; primulacées) a connu de nombreux usages en médecine ancienne, du Moyen Âge au xviiie siècle, où on la prescrivait encore dans certains troubles nerveux, la paralysie et le bégaiement. La tige souterraine (rhizome) de la primevère officinale (à laquelle on peut substituer celles de la primevère élevée, P. elatior Schreb., et de la primevère à grandes fleurs, P. vulgaris Huds.), principale partie employée, contient 5 à 10 p. 100 de saponine, un peu d'huile essentielle à odeur d'anis, de composition complexe, dérivant sous l'action d'un ferment de deux hétérosides, le primevéroside et le primulavéroside. Les fleurs renferment aussi un peu d'essence, les feuilles une saponine et, d'après certains chercheurs, jusqu'à 0,45 p. 100 de vitamine C. Le rhizome de primevère accroît les sécrétions salivaires et bronchiques, favorise l'expectoration et la diurèse. Il s'indique utilement dans la bronchite,

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