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Laurel canyon / Arman Méliès
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Edité par Modulor
Dernier chapitre d'un ambitieux projet placé sous le signe des grands espaces et de l'héroïsme, Arman Méliès clôt sa Trilogie Américaine avec un album de folk crépusculaire où sa voix, libérée, reprend le premier rôle. Bienvenue à Laurel Canyon. Fermez les yeux, vous êtes en Amérique, troisième et dernière étape du voyage fantasmé d'Arman Méliès. Laurel Canyon brille d'une folk électrique éclairée des expérimentations de ses deux disques frères : musiques électroniques pour Roden Crater et post-rock sur Basquiat's Black Kingdom. En traversant Laurel Canyon, préparez-vous à croiser un chant habité, d'une intensité à laquelle Méliès nous avait peu habitués. Comme si l'envie de chair et de sang dans les chansons passait autant par une musique sans artifices que par cette voix qui prend totalement possession des lieux visités, dans un français au phrasé anguleux, au vocabulaire riche et d'une poésie à la patine européenne. Des guitares électriques telluriques s'abattent tels des éclairs sur "Laurel Canyon" et "La Mêlée", une pause contemplative ramène le calme au milieu de "Modesta" ou durant l'instrumental "Amor Drive". On se perd dans la Bible Belt où un banjo vient nous sauver de justesse dans "La Soif". Tandis que des cordes orageuses à la Ennio Morricone viennent dégager l'horizon de "Météores", chanté en duo avec Hubert-Felix Thiéfaine. Sur les traces d'anglo-saxons indociles comme Neil Young, les Doors ou Springsteen, ce rock dessine les contours des paysages rougeoyants dans une production confiée au fidèle de longue date Antoine Gaillet et mixée par Florian Monchatre. À la manière de Bashung, Murat ou Manset, le français ne l'empêche nullement de passer les frontières pour coller à des volontés soniques aussi libres que ses passions musicales et investir les univers de ceux qui l'inspirent. Un autre Méliès l'avait imaginé dans son Voyage dans la Lune et Arman l'a réalisé un siècle plus tard. Au-dessus de son Amérique à lui où sa trilogie, conclue sur Laurel Canyon, plane dans un clair-obscur. Vivre à hauteur de ses rêves, c'était donc ça.
- Contient
- Avalon
- Météores/ Arman Méliès & Hubert-Félix Thiéfaine
- Soif (La)
- Modesta
- Amor drive
- Une promesse
- Mêlée (La)
- Laurel canyon
- Vise le coeur
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Livre - 2021 - Esma / Iwan Lépingle
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Biographie

Franz Ferdinand est une formation rock écossaise, constituée à Glasgow en 2001. Les membres du groupe sont : Alexander Paul Kapranos : chanteur, guitariste; Nicholas McCarthy : guitariste, claviériste; Robert Hardy : bassiste; Paul Thompson : batteur, guitariste; Andrew Knowles : guitariste, deuxième batteur, claviériste. Robert "Bob" Hardy quitte le Yorkshire et s'installe à Glasgow en 2000 afin d'étudier à la Glasgow School of Art. À l'origine il ne compte pas devenir musicien, même si le choix de l'université lui est en partie inspiré par l'aura des musiciens de la ville, particulièrement Belle and Sebastian. Alex Kapranos, ex-chanteur de The Karelia, dont il fait la connaissance au 13th Note Cafe, le persuade d'apprendre la basse et de former un groupe. Ensemble ils recrutent les autres membres de ce qui deviendra Franz Ferdinand, d'abord Nicholas "Nick" McCarthy, chez qui ont lieu leurs premières répétitions. Celui-ci tient initialement le rôle de batteur, bien que les claviers soient son instrument de prédilection, jusqu'à ce qu'ils rencontrent le seul écossais du groupe, Paul Thompson, ancien batteur de Yummy Fur. Franz Ferdinand commence à répéter dans un entrepôt désaffecté du quartier de Gorbals, situé sur la rive sud de la rivière Clyde, qu'ils surnomment ironiquement « le Château » (en français dans le texte). Après quelques réparations l’endroit devient idéal pour répéter et pour donner des concerts. Le Château est le cadre de nombreuses anecdotes, notamment quelques problèmes avec la police qui les accuse d'avoir ouvert un bar illégal, mais cet endroit n'a jamais été abandonné et est encore utilisé pour leurs répétitions. Fin 2002 le groupe se rend à Londres dans le but de trouver une maison de disque et après s'être mis en rapport avec Laurence Bell, président de Domino Recording Company, signe son premier contrat avec ce label indépendant dont le catalogue comprend également Pavement, The Pastels, Clinic, etc. Discographie : -Franz Ferdinand (02/2004, Domino Recording WIG136) -You Could Have It So Much Better (10/2005, Domino Recording WIG161) -Participation à l'album de reprises Monsieur Gainsbourg Revisited (2006) avec la chanson Song For Sorry Angel Récompenses : -Mercury Music Prize (2004) -MTV Breakthrough Video Award (Take Me Out) (2004) -NME Awards (2005): o Meilleur album (Franz Ferdinand) o Meilleure chanson (Take Me Out) -Brit Awards (2005): o Groupe britannique o Act rock britannique Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.