0 avis
Stanislas / Simon Liberati
Livre
Edité par Grasset & Fasquelle. Paris - 2025
Simon Louis Liberati est inscrit comme externe en 11e bleue au collège Stanislas. Numéro d'écrou : 103. Il y restera douze ans avant d'en être renvoyé. Dans ce récit en forme de confession, l'auteur de Performance revient sur ses "années de bagne" dans une société française percutée par mai 68. Tout commence par la destruction des bâtiments du vieux collège. Une grosse boule de fonte balancée au bout d'une chaine abattant les murs des internats poussiéreux sous les yeux des petits garçons en tabliers gris. C'est l'un d'entre eux - le gentil Jean Brisset - cinquante ans plus tard, semi-clochard à vélo atteint du syndrome de Diogène, qui réveille les souvenirs de l'écrivain en lui envoyant par pli chez Grasset un curieux et fétichiste collage. La machine se met en marche : précision cruelle du récit, portraits d'une certaine France, de "l'étonnante hypocrisie de la bourgeoisie catholique et de ses suppôts" laissant souvent la parole à des documents tirés des archives de l'auteur. Le collège y apparait - à travers parfois les mots de ses éducateurs - sous un jour inattendu, perméable à la libéralisation des moeurs et aux réformes scolaires, même s'il reste quelques médailles d'autrefois - Guynemer ou Pétain dans les bureaux des abbés. Fils unique d'un poète surréaliste et d'une danseuse "sujet habillé des Folies Bergères", l'élève Libérati ne se sentit jamais très proche de ses condisciples de Stanislas, ni d'un personnel souvent médiocre ou pittoresque qui s'adressait à lui et aux ombres qui l'entourait comme à "l'élite de la nation". Victime de harcèlement à l'âge de 15 ans, Liberati, que ses tourmenteurs surnommaient "Liboche", songea à se pendre dans les toilettes. La seule échappée restant l'amour de ses parents qui "ne lui apprirent pas grand-chose de la vie parce qu'ils la connaissaient mal" et les amis de ceux-ci, personnages de Dickens ou de Nerval, dont Liberati laisse des croquis plein d'une nostalgie purement romantique. Un troublant récit d'apprentissage baigné d'une lumière d'un autre monde.
- Sujets
- Classification
- Romans
Se procurer le document
Pour réserver un exemplaire, il est nécessaire d'être authentifié. Les réservations dépendent de votre abonnement en cours.
Livre - 2014 - Frère adoré chéri de mon coeur ! / scénario & dessin, Olivier Dutto
Retour prévu le 11/06/2025 à BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE
Jeunesse | +1 BD & mangas | BD PTIT | BANDES DESSINEES | En prêt | 11/06/2025Autre format
Issus de la même oeuvre
En savoir plus
Biographie
Ecouter l'album sur Deezer
Biographie

David Arnold est un compositeur britannique né le 27 février 1962 à Luton (Royaume-Uni). Parmi les bandes originales qu'il a composées, on peut citer : - 1994 : Stargate, la porte des étoiles (Stargate) - 1996 : Independence Day, le jour de la riposte (Independence Day) - 1997 : Une vie moins ordinaire (A Life Less Ordinary) - 1997 : Demain ne meurt jamais (Tomorrow Never Dies) - 1998 : Godzilla - 1999 : Le Monde ne suffit pas (The World Is Not Enough) - 2000 : Shaft - 2001 : Zoolander - 2002 : Dérapages incontrôlés (Changing Lanes) - 2002 : Meurs un autre jour (Die Another Day) - 2003 : Little Britain (série TV) - 2003 : 2 Fast 2 Furious - 2004 : Et l'homme créa la femme (The Stepford Wives) - 2006 : Casino Royale - 2007 : Hot Fuzz - 2007 : Grindhouse - 2008 : Quantum of Solace Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.