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Oraison / Raphael Imbert Quartet
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Edité par Outhere Music - Naxos Global Logistics - 2021
Oraison est une méditation musicale sur la mémoire, l'histoire et le temps, articulée dans un langage jazz. Raphaël Imbert fonde sa réflexion sur sa propre expérience de résident d'un village de Haute Provence, Oraison, qui est le seul village de France à avoir donné à ses rues le nom des soldats morts au combat durant la grande guerre, ou durant un acte de résistance lors de la seconde guerre mondiale. Le nom de ce village aurait des origines provençales et signifierait "l'endroit où souffle le vent". Où souffle l'esprit donc! "Oraison", une suite de compositions originales qui apparaît comme un oratorio séculaire et sans texte, est l'occasion pour Raphaël Imbert de proposer un voyage spirituel et narratif avec un plan précis, une série de portraits évocateurs, une manière différente de se souvenir, une façon de vivre et de revivre au moyen d'une mémoire enrichie par la création. Une émotion profonde et communicative qui trouve toute sa dimension dans le format "classique" du quartet sax-piano-contrebasse-batterie, en compagnie d'improvisateurs parmi les plus innovants de la scène jazzistique hexagonale.
- Contient
- For years - I
- Oraison
- 1851
- Strassen des gedenkens
- Oraison d'Émile Latil
- Atlantique (L')
- Oraison belliqueuse
- For years - II
- Chant de bataille
- Ode à Odde l'Auguste
- Oraison d'Eugène Revest
- Espace des feux (L')
- Oraison de Clément Plane
- Timon en berceuse
- Petite sauce couleur garance
- Malo's sunset
- For years - III
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Audio - 2012 - Manu Katché / Manu Katché, batt.
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Biographie

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Biographie

Florent naît à Chalon-sur-Saône le 6 novembre 1961. Lorsqu'il a six ans, en 1967, sa famille déménage en Haute-Savoie. Lui, son frère, ses deux sœurs et leurs parents débarquent dans ce département. Son père est menuisier et sa mère, Odile, secrétaire et fan de Luis Mariano. Tout petit déjà, il se passionne pour le chant et la comédie. A treize ans, il gagne un radio crochet organisé par le journal le Dauphiné Libéré, puis à seize ans, tenté par la carrière artistique, il monte à Paris. Mais les débuts sont difficiles pour ce jeune provincial aux allures de voyou. Il travaille beaucoup sa voix au conservatoire de Levallois-Perret, puis pour survivre, travaille dans les bars de nuit. Le cinéma avant tout C'est justement dans une boîte de nuit qu'il rencontre le célèbre Dominique Besnehard, acteur, producteur, découvreur de talent et agent artistique. La gueule de Florent lui plaît et c'est naturellement vers le cinéma que Dominique l'entraîne. Il joue dans "La Balance" et dans de nombreux autres films, même s'il est abonné aux seconds rôles. Mais c'est vers la chanson qu'il revient en 1987 en sortant un premier 45 tours: N'importe quoi. Le succès est immédiat pour cet homme anticonformiste, rebelle et tout cuir. Le titre reste dix semaines en tête du Top 50 en 1998. Sa médiatisation lui vaut ainsi quelques antipathies. On le voit comme un loubard violent et peu sociable, et son franc-parler agace (son tube Presse qui roule... s'en fera l'écho). Le zénith avant la chute C'est avec des titres comme Laissez-nous respirer ou Comme d'habitude (reprise du tube interplanétaire de Claude François), que Florent Pagny acquiert ses lettres de noblesse. Sa voix de ténor ne laisse personne indifférent. Son premier album, Merci, paraît en 1990. Il prouve par le talent que personne ne peut atteindre ce talentueux chanteur: ni la presse, ni les médisants, ni les femmes (il sort d'une histoire d'amour très médiatisée avec la chanteuse Vanessa Paradis). Et le public ne s'y trompe pas: celui-ci remplit le Zénith de Paris en 1991 pour applaudir Florent. Malgré cela, le monde du show-biz est impitoyable. Les médias, que Pagny descend dans sa chanson Presse qui roule, le méprisent et l'ignorent. De plus, après avoir gagné beaucoup d'argent avec ses premiers succès, Florent a aussi beaucoup dépensé. Issu d'un milieu modeste, il a flambé sa fortune et se retrouve seul, sans argent, oublié par la presse. Il apprend à ses dépens que l'insolence et la liberté ne font pas toujours bon ménage... Cette période sombre dure jusqu'à la sortie de Rester vrai en 1994. Un album écrit en partie en collaboration avec Jean-Jacques Goldman, et qui marque aussi, côté cœur, la sérénité retrouvée grâce à sa nouvelle compagne Azucena. Dès lors, Florent retrouve le succès et le plaisir de chanter sur scène, devant un public plus heureux que jamais. L'année 1996 est ainsi marquée par une longue série de concerts, mais surtout par la naissance, en mars, de son fils Inca. Savoir aimer Mais si Florent Pagny s'inscrit parmi les plus grands talents de cette fin de siècle, il le doit à son album Savoir aimer, sorti en octobre 1997, et son titre phare écrit par Pascal Obispo. Outre ce dernier, on peut aussi retrouver Zazie ou Art Mengo sur ce splendide disque dont la pochette est confiée à sa femme Azucena, artiste peintre. Le 20 février 1998, Pagny obtient sa revanche avec une Victoire de la Musique du meilleur interprète masculin! Il est désormais reconnu par le public (depuis longtemps) et par le métier: on le voit sur scène avec Johnny Hallyday ou même Luciano Pavarotti (on se souvient de l'extraordinaire interprétation de Caruso par Florent en 1995). Quiétude et liberté retrouvée Cette reconnaissance permet enfin à Florent de vivre en toute liberté, sans concession. Ainsi il enregistre en 1999 un album de reprises "techno" de grands succès de la chanson française tels que Jolie môme de Léo Ferré. Puis il s'exile pour la Patagonie, en Argentine, où il s'installe avec sa femme et son fils. Il y mène la vie de fermier, régnant à cheval sur ses 4000 hectares de terre, se reposant aussi entre pêche et farniente. Il s'isole de Paris et du monde de la chanson. S'il revient en France de temps en temps comme en 2000, c'est pour enregistrer et sortir son album Châtelet Les Halles. Mais il s'efforce de "rester vrai", pur et honnête, auprès de ses parents en Bourgogne ou de sa femme et de son fils en Argentine. Un compromis judicieux et nécessaire pour un homme droit et nature. Un talent au service du public, et seulement du public. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.