La raison d'être : méditation sur "L'Ecclésiaste" / Jacques Ellul

Livre

Ellul, Jacques (1912-1994). Auteur

Edité par Éd. du Seuil. Paris - 2007

Les premiers mots de l'ecclésiaste sont célèbres : " vanité des vanités, tout est vanité. " ils ont fait de l'auteur le modèle universel du sceptique, qui doute de tout et ne croit plus en rien. au contraire, jacques ellul pense que nous avons à faire à un croyant, ou à la sagesse d'un homme de foi. de fait, à le regarder de près, le livre regorge d'affirmations contradictoires. il dit et répète que la sagesse est du vent, et pourtant il met au-dessus de tout la sagesse. le héros est souvent sceptique, mais il lui arrive aussi d'être croyant. Qui est le vrai ecclésiasteoe les deux sont vrais, et l'ensemble de la méditation de l'auteur tourne autour de cette contradiction, qui n'est finalement que celle de la vie elle-même. et le prétexte pour élaborer un petit traité de sagesse biblique, unique dans la littérature.

Voir la collection «Points»Voir la collection «Points, 2007»

Autres documents dans la collection «Points»Autres documents dans la collection «Points»

Sujets
Classification
Religion
Vérification des exemplaires disponibles ...

Se procurer le document

Suggestions

Du même auteur

Ethique de la liberté, T.2 / Jacques Ellul | Ellul, Jacques

Ethique de la liberté, T.2 / Jacques Ellul

Livre | Ellul, Jacques | 1973

Ethique de la liberté, T.1 / Jacques Ellul | Ellul, Jacques

Ethique de la liberté, T.1 / Jacques Ellul

Livre | Ellul, Jacques | 1973

Ethique de la liberté, T.3 : Les Combats de la liberté / Jacques Ellul | Ellul, Jacques

Ethique de la liberté, T.3 : Les Combats de l...

Livre | Ellul, Jacques | 1984

En savoir plus

Biographie

Jacques Ellul ({{Naissance&décès âge|lieunaissance= Bordeaux |lieudeces= Pessac|6|janvier|1912|19|mai|1994}}), est un philosophe, historien du droit, sociologue, résistant et théologien protestant libertaire français. Professeur d'histoire du droit, surtout connu comme penseur de la technique et de l'aliénation au XX, il est l’auteur d’une soixantaine de livres (la plupart traduits à l’étranger) ainsi que de plusieurs centaines d’articles. Auteur profondément original, atypique et inclassable, il a été qualifié d'« anarchiste chrétien » et se disait lui-même très proche d'une des formes de l'anarchisme ; il rejette tout recours à la violence. Fervent lecteur de Karl Marx auquel il a consacré un enseignement à l'IEP de Bordeaux pendant plus de trois décennies, et tout en étant lui-même un théoricien de la révolution politique et sociale, il s'est cependant toujours tenu à l'écart du marxisme, au motif qu'il n'y voyait qu'une idéologie comme une autre, une pensée fossilisée. Certains le rangent par conséquent dans la catégorie des marxiens. Converti au protestantisme à l'âge de 18 ans, sa posture est également surprenante pour certains du fait qu'il s'est livré à une critique du christianisme, dont il considérait qu'à partir du IVe siècle, sous Constantin, il a été « subverti » par sa collusion avec l'État, allant jusqu'à affirmer, deux ans avant sa mort, que le christianisme est la pire trahison du Christ. Sa pensée est profondément ancrée dans le christianisme et il n'a cessé de témoigner de sa foi dans les Évangiles. Il établit un parallèle entre les textes bibliques et le rejet des institutions, en refusant tout amalgame entre foi et analyse politique mais en établissant leur mise en relation dialectique, notamment dans son ouvrage Anarchie et Christianisme, dans lequel il considère la Bible comme un livre libertaire. Ayant adopté comme devise « exister, c’est résister » résister « à la sollicitation du milieu social », aux conformismes et aux lieux communs, il disait de son œuvre qu'elle est entièrement axée autour de la notion de liberté : « Rien de ce que j’ai fait, vécu, pensé ne se comprend si on ne le réfère pas à la liberté.» Jacques Ellul a été honoré du titre de Juste parmi les nations en 2001.