Complete lute works = Oeuvres complète pour luth / Jean-Sébastien Bach

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Bach, Jean-Sébastien

Edité par Outhere Music - Naxos Global Logistics - 2022

Les sept compositions communément appelées oeuvres pour luth de Johann Sebastian Bach, malgré plus d'un siècle de recherches, ne semblent pas vouloir dévoiler complètement le mystère de leur naissance, de leur véritable destination instrumentale et de la conception de Bach, décidément abstraite, de l'instrument, le luth, qui dans sa dernière évolution continuait après près de trois siècles de gloire à recueillir l'attention de la plus haute lignée musicale. Le mystère n'a pas éloigné les interprètes de ces compositions, que Bach n'a pas rassemblées en un cycle unique, comme il l'avait fait pour les oeuvres pour violon seul et pour violoncelle, et les a même rendues peut-être plus stimulantes, surtout si l'on considère qu'en soixante-dix ans, le luth était destiné à disparaître de la scène musicale. Il y a des moments où, pour découvrir ou définir qui nous sommes, il faut se confronter à l'inconnu. Evangelina Mascardi l'a fait avec cette extraordinaire gravure, qui en plus d'être la première au féminin, écrit une nouvelle importante page interprétative, fruit de maturité artistique, réflexion critique et d'une originale recherche instrumentale.

Contient
  • Suite pour la luth BWV 995
  • Prélude pour luth et clavecin en mi bémol majeur BWV 998
  • Prélude en ut mineur BWV 999
  • Suite en mi mineur BWV 996
  • Suite en mi majeur BWV 1006a : prélude
  • Suite en ut mineur BWV 997
  • Fugue en sol mineur BWV 1000
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1 -- Suite pour la luth BWV 995
2 -- Prélude pour luth et clavecin en mi bémol majeur BWV 998
3 -- Prélude en ut mineur BWV 999
4 -- Suite en mi mineur BWV 996
5 -- Suite en mi majeur BWV 1006a : prélude
6 -- Suite en ut mineur BWV 997
7 -- Fugue en sol mineur BWV 1000

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Livre - 2001 - L'amour d'une honnête femme : nouvelles / Alice Munro

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Biographie

L'ambiance y est informelle, et le prince traite ses musiciens comme ses égaux. Il les emmène à Carlsbad (devenue Karlovy Vary en République tchèque) pour prendre les bains, et il joue souvent avec eux, parfois même chez Bach lorsque sa mère, Gisela Agnes, s'irrite de la présence perpétuelle de l'orchestre au palais. Son poste offre à Bach un certain confort matériel, avec une dotation de 400 thalers par an{{sfn|Marcel|1961|p=76}}. Le prince Léopold est par ailleurs le parrain de Léopold Augustus Bach, le dernier enfant de Maria Barbara. Cette période heureuse est propice à l'écriture de ses plus grandes œuvres instrumentales pour luth, flûte, violon (Sonates et partitas pour violon seul), clavecin (premier livre du « Clavier bien tempéré »), violoncelle (Suites pour violoncelle seul), Six concertos brandebourgeois, et probablement la (dont la célèbre Aria ou Air sur la corde de sol de son {{2e mouvement}}, appelé « Air de Jean-Sébastien Bach »). Mais sa femme, Maria Barbara, meurt le 7 juillet 1720{{sfn|du Bouchet|1991|p=77}}, et cet événement le marque profondément. Il en est d'autant plus bouleversé qu'il n'apprend la mort et l'enterrement de son épouse qu'à son retour de Dresde. Il se remarie un an et demi plus tard avec Anna Magdalena Wilcke, fille d'un grand musicien et prima donna de la cour de Köthen{{sfn|du Bouchet|1991|p=84}},. Il songe à quitter cet endroit rempli de souvenirs à la recherche d'une ville universitaire pour les études supérieures de ses enfants, d'autant qu'il ne peut composer de musique sacrée dans une cour calviniste. De plus, le prince se remarie en 1721, et sa deuxième épouse semble être eine amusa, selon le dire de Bach, c’est-à-dire peu sensible aux arts en général, et en détourne son mari. Parallèlement, le prince doit contribuer davantage aux dépenses militaires prussiennes{{sfn|du Bouchet|1991|p=85}}. Bach cherche un nouvel emploi. En 1720, à la Katharinenkirche de Hambourg, il donne un concert très remarqué, en particulier par Johann Adam Reinken, très âgé{{sfn|Dowley|1990|p=44}}, et se voit presque proposer un poste. Il rassemble un recueil de ses meilleures œuvres concertantes (les six concertos brandebourgeois), et les envoie au margrave de Brandebourg qui lui avait marqué un certain intérêt deux ans auparavant. Il postule à Leipzig, où le poste de cantor est vacant et lui offrirait une plus grande renommée dans le Saint-Empire, mais aussi en Pologne et en France : le prince-électeur de Saxe est roi de Pologne et a fréquenté la cour de Versailles, avec laquelle il garde de bonnes relations. Il obtient le poste de cantor de Leipzig, succédant à Johann Kuhnau, fonction pourtant d'un rang inférieur à celle de Kapellmeister qu'il occupait auprès du prince. C'est peu après sa nomination, alors qu'il est encore à Köthen, qu'il compose la Passion selon saint Jean destinée à l'église Saint-Thomas de Leipzig. Cette ville de commerce n'a pas d'orchestre de cour et l'opéra y a fermé ses portes, sa femme doit abandonner sa carrière de cantatrice. Elle l'aide alors dans ses travaux de copie et de transcription.

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