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Paris-Milan / Jean Guidoni
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Edité par L'Autre Distribution - 2014
30 ans après 'Crimes Passionnels', Jean Guidoni revient avec un nouvel album et un nouveau spectacle : 'Paris-Milan' taillé sur mesure : 12 textes inédits d'Allain Leprest habillés par les mélodies imparables de Romain Didier, avec un duo avec Juliette.
- Contient
- Trafiquants/ Jean Guidoni & Juliette
- Paris Milan, Ou l'contraire, Reviendre, Le Jour baisse toujours trop tôt, Chut, Putain trainée salope, Partition de septembre, Folle de moi, Dans le jardin de Gagarine, Copeaux de savon, Homosapiens
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Biographie

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Biographie

Il commence sa carrière dans les années 1970 et sort un premier 45 tours en 1975 : La Leçon d'amour. En 1976, interprétant "Marie-Valentine", il se classe 2e du processus de sélection du représentant de la France aux Concours Eurovision de la chanson, derrière Catherine Ferry. Il se cherche, fait de nombreuses rencontres qui l'influencent. En 1977, arrive un tout premier album : Jean Guidoni et un 45 tours, « Le têtard », sur des paroles de l'écrivain Jacques Lanzmann. Cependant, Guidoni se sent très nettement à l'étroit dans un show-biz où le compromis et le faux-semblant sont monnaie courante. En 1978, il propose pour la première fois quelques-unes de ses compositions, ainsi que des chansons écrites avec Didier Barbelivien, Jean Musy ou Jean-Pierre Lang. C'est en voyant Ingrid Caven interpréter du Fassbinder au Cabaret Sauvage que Guidoni a le déclic. Il rencontre alors Pierre Philippe, cinéaste et traducteur de Fassbinder, qui va lui écrire ses premières chansons marquantes. Enfin il trouve sa voie, en 1980, le public redécouvre Jean Guidoni sur la scène du Théâtre en Rond pour sa première grande scène parisienne, comme un chanteur très différent de celui des années 1970. Maquillé de blanc et vêtu de noir, Guidoni se dévoile enfin tel qu'en lui-même, avec ses blessures et ses angoisses. Les chansons dégagent un relent de sexe et de mort. C'est un énorme succès critique et public. Ceci se concrétise par son album Je marche dans les villes qui obtient en mars 1981, le prix de l'Académie Charles-Cros. C'est sur scène que Guidoni s'épanouit, il monte un nouveau spectacle aux Bouffes du Nord, solitude, homosexualité, désespoir, ce spectacle est encore hanté par les fantômes douloureux de son existence. L'album Crime passionnel sort à cette époque et reste un des plus populaires du chanteur : il s'agit d'un opéra pour un seul homme composé par le maître argentin Astor Piazzolla dont le livret est signé par Pierre Philippe qui écrit parmi ses plus beaux textes. Suivront en 1983 Le Rouge et le Rose - album comprenant le titre « Le Bon Berger », hagiographie parodique de Pétain, et « Putains… » en 1985 qui fait l'objet de tous les scandales et se voit boycotter par les grandes radios. Chacun de ces deux albums s'accompagne d'un spectacle : l'Olympia 83 où Guidoni utilise toutes les possibilités théâtrales de la scène mythique de Coquatrix et Jean-Michel Boris en reprenant ses grandes chansons et des titres d'avant-guerre, et le Cirque d'Hiver en 1985, spectacle en deux parties très scénographié qui offre quelques pépites inédites (Rendez-moi l'enfant, Santa Maria Blanca, Chromos…) Pour la première fois depuis longtemps, en 1987 Guidoni écrit un album sans Pierre Philippe, pour lequel il reçoit une seconde fois le prix de l'Académie Charles Cros : c'est l'album Tigre de porcelaine, cosigné avec Michel Cywie et Pascal Auriat, qui contient deux chansons très connues : « Tramway Terminus Nord » et « Mort à Venise ». Il est suivi d'un concert, l'Européen 1989 où Guidoni est accompagné de deux pianistes japonais et des deux pianistes françaises Marie et Hélène Desmoulin, chante ses classiques et rend hommage à Jacques Prévert à travers de nombreux titres dont La Chanson de l'homme ou La Chanson dans le sang. La fin des années 1980 est pour lui difficile : des tournées épuisantes, la disparition d'Auriat, un projet mort-né avec William Sheller l'amènent à faire une dépression. Sort en 1990 l'album Aux tourniquets des Grands Cafés, assez désenchanté où il s'en prend à la gauche caviar et aborde des thèmes tels que le sadomasochisme (« La punition »), le Mur de Berlin (« Checkpoint Charlie Gesang »), le tournage d'un film (« Vérone Véronal »), chansons très populaires parmi son public. À noter quelques récitatifs dont l'époustouflant « Impérial Palace ». Les arrangements et compositions sont de Bernard Estardy et Jairo. Il reparaît sur scène en 1991, participe à un spectacle organisé au Cirque d'Hiver par le magazine pour homosexuels Gai Pied. En 1992, son nouvel album Cas particulier donne lieu à un nouveau spectacle sur la scène du Théâtre de la Ville, avec notamment le titre « Manque ». L'affiche, célèbre, voit Guidoni pasticher un tableau de Magritte. 1995 est l'année des retrouvailles avec Michel Legrand. Les deux hommes unissent leur talent sur l'album Vertigo. Legrand en compose toutes les musiques qui se marient avec les thèmes récurrents du répertoire de Guidoni, sida, mensonge, intolérance mais aussi humour. Le duo Legrand/Guidoni se retrouve au Casino de Paris pour un spectacle du nom de Comment faire partie de l'orchestre, chaleureusement salué par la critique. En 1998 sort aux éditions Atlas une collection d'albums-hommage sur lesquels Jean Guidoni interprète plusieurs chansons comme le sublime "Le Bal des Laze" de Michel Polnareff ou encore "Comme ils disent" de Charles Aznavour. 1999 sonne l'heure des retrouvailles avec Pierre Philippe pour un spectacle « Fin de siècle » qui donne lieu à deux albums, à l'écriture duquel ont participé notamment Matthieu Gonet et Juliette. 2000 est une année marquée par la reprise au Cabaret Sauvage du « Crime passionnel » par son créateur, Jean Guidoni, dans une version plus acoustique, moins électrique que l'originale. Trente ans de carrière jalonnés de rencontres et de collaborations avec les plus grands, Michel Legrand, Catherine Sauvage, Astor Piazzolla, Alain Bashung et Michel Cywie entre autres, mais Guidoni reste boudé par les radios ; peut-être sa personnalité et son ton sulfureux effraient-ils. Jean Guidoni publie en 2003 un roman auto-biographique Chanter n'est pas jouer, ainsi qu'un longbox 4 cd reprenant majoritairement sa carrière scénique. L'album Trapèze sort en octobre 2004 et reçoit des critiques souvent élogieuses. Guidoni a bénéficié notamment de la collaboration des écrivains Jean Rouaud et Marie Nimier. En 2004-2005, il remplit quatre salles parisiennes : le Café de la Danse, L'Européen (ex-Théâtre en Rond de ses débuts), l'Élysée Montmartre et le Vingtième Théâtre. En 2007, sort son dernier album La Pointe rouge, disque auquel ont collaboré Dominique A, Jeanne Cherhal, Mathias Malzieu (de Dionysos) et Philippe Katerine. La sortie de l'album est suivi d'une série de concerts à la Boule Noire, à Paris. En 2008, il travaille avec Fabrice Ravel-Chapuis et Thierry Escaich à un projet autour de l'œuvre de Jacques Prévert. Fin 2011, toujours avec Fabrice Ravel-Chapuis, il commence une collaboration avec l'auteur de chanson Pascal Read more on Last.fm. 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