Le mur invisible / Marlen Haushofer

Livre

Haushofer, Marlen (1920-1970). Auteur

Edité par Actes Sud. Arles - 1992

Une catastrophe sans doute planétaire mais dont l'origine chimique ou nucléaire restera indéfinie va bouleverser l'existence d'une femme ordinaire. Elle se retrouve soudain séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s'être pétrifiée durant la nuit. Le roman le plus célèbre et le plus émouvant de Marlen Haushofer. Voici le roman le plus célèbre et le plus émouvant de Marlen Haushofer, journal de bord d'une femme ordinaire, confrontée à une expérience-limite.Après une catastrophe planétaire, l'héroïne se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s'être pétrifiée durant la nuit. Tel un moderne Robinson, elle organise sa survie en compagnie de quelques animaux familiers, prend en main son destin dans un combat quotidien contre la forêt, les intempéries et la maladie.Et ce qui aurait pu être un simple exercice de style sur un thème à la mode prend dès lors la dimension d'une aventure bouleversante où le labeur, la solitude et la peur constituent les conditions de l'expérience humaine.

Voir la collection «Babel»

Autres documents dans la collection «Babel»

Sujets
Classification
Romans
1 exemplaire disponible

Plus d'infos

Se procurer le document

Pour réserver un exemplaire, il est nécessaire d'être authentifié. Les réservations dépendent de votre abonnement en cours.

Audio - 1966 - Chappaqua suite / Ornette Coleman

Disponible à BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE

Musique & Cinéma | -3 Réserve | 1.3 COL | CD musique | En rayon, Sur demande

Ceux qui ont emprunté ont aussi emprunté

Le naufrage de Venise / Isabelle Autissier | Autissier, Isabelle (1956-....). Auteur

Le naufrage de Venise / Isabelle Autissier

Livre | Autissier, Isabelle (1956-....). Auteur | 2022

Venise la belle, Venise la superlative, ses accumulations de palais, de places, de canaux, d'églises et de raffinements divers, n'a pas résisté. Une vague, une seule, gigantesque et mortifère, a suffi à l'engloutir tout entière et...

La dépendance / Rachel Cusk | Cusk, Rachel (1967-....). Auteur

La dépendance / Rachel Cusk

Livre | Cusk, Rachel (1967-....). Auteur | 2022

M, romancière entre deux âges, s'est isolée du monde en s'installant avec son second mari au bord d'une côte océanique spectaculaire. Sur sa propriété baignée d'une lumière splendide et entourée de marais, le couple possède une dé...

En savoir plus

Biographie

Randolph Denard Ornette Coleman connu sous le nom d'Ornette Coleman, né le 9 mars 1930 à Fort Worth (Texas) et mort le 11 juin 2015 à New York,, est un saxophoniste ténor et alto, trompettiste, violoniste et compositeur, précurseur majeur du free jazz. Admirateur de Charlie Parker, son influence est diffuse et contrastée; le free jazz perdure en partie sur les bases qu'il a énoncées, mais le funk le revendique également comme précurseur. Lou Reed et Daevid Allen ont souvent fait part de leur profonde admiration pour son travail. Coleman a peu participé aux albums d'autres musiciens : Jackie McLean, en 1967 (album sur lequel Coleman joue de la trompette), Claude Nougaro en 1976 (adaptation du Gloria de Don Byas sur l'album Femmes et Famines), James Blood Ulmer en 1978, Joe Henry (Scar) en 2001 et Lou Reed en 2003 sont les rares exceptions.

Biographie

Ornette Coleman est un saxophoniste ténor et alto, un trompettiste, un violoniste et compositeur, né à Fort Worth (Texas) le 9 mars 1930. Parcours À quatorze ans, il étudie le saxophone alto puis, deux ans plus tard, le ténor. Il commence par jouer dans des orchestres de rhythm and blues dans le Sud des États-Unis. Il s'installe à Los Angeles où il est contraint de travailler comme liftier tout en étudiant l'harmonie, la théorie musicale (largement en autodidacte) et en élaborant ce qui deviendra l'essentiel de son style, tant sur le plan harmonique que rythmique (frôlant l'atonalité soutenue par un tempo fluctuant). L'accueil parmi ses pairs est mitigé, mais déjà il reçoit l'appui de certains d'entre eux. C'est le bassiste Red Mitchell qui le découvre. Il enregistre en 1958 son premier disque pour la firme Contemporary de Lester Koenig (« Something else! », avec Don Cherry, Walter Norris, Don Payne, Billy Higgins), puis en 1959 « Tomorrow is the question! » (avec un quartet sans piano incluant Cherry, Red Mitchell, Shelly Manne)... La même année, il obtient ses premier engagements dans des clubs de jazz, à Los Angeles, puis New York où il utilise un saxophone alto en plastique. Déjà il suscite de fortes oppositions, mais continue règulièrement à enregistrer, maintenant pour la firme Atlantic, avec Charlie Haden, Billy Higgins, Ed Blackwell, Don Cherry, (« The shape of jazz to come » (1959), « Change of century » (1959), « This is our music » (1959). En 1960, l'album « Free jazz » sonne comme un manifeste, bien que son auteur ait exprimé plus tard sa gène devant ce concept. Dans ce disque, improvisé sans préparation par deux quartetes (un sur chaque canal stéréo) : Cherry et Freddie Hubbard à la trompettte, Ornette et Eric Dolphy, Scott LaFaro et Haden à la basse, Higgins et Ed Blackwell à la batterie. C'est le premier exemple d'improvisation collective dans le jazz d'avant-garde. En 1962, on le retrouve aussi à la trompette et au violon. En 1965, il revient sur la scène musicale (après deux ans de relative inactivité), en Europe ou au cinéma (« Chappaqua suite ») souvent avec David Izenzon (b) Charles Moffett (d), puis avec son fils Denardo, batteur dès l'âge de douze ans (1966). Il obtient une certaine reconnaissance (il est couronné « Jazzman of the Year » en 1966 ; puis entre au « Hall of Fame » en 1969 par la revue « Down Beat »). En 1972, il développe l'obscur concept d'« harmolodie » (« Skies of America » avec le London Symphony Orchestra, où les musiciens jouent simultanément la même mélodie à différentes hauteurs et dans différentes tonalités), et poursuit une carrière un peu chaotique, enregistrant cependant régulièrement dans de multiples contextes (intégrant musiques traditionnelles, free, rock, funk), mais aussi avec un de ses anciens quartettes (Don Cherry, Haden, Higgins), avec le guitariste Pat Metheny et avec son groupe electro-acoustique Prime Time. Gai, primesautier, timide, réservé, provocateur, voire scandaleux, dynamiteur tranquille, habile compositeur, instrumentiste discuté, admirateur de Charlie Parker dont il prolonge mais dynamite le style, même pas artiste maudit pourtant tant il se plaît à vivre dans une relative obscurité, il a longtemps suscité jugements contrastés, polémiques, voire agressions physiques. Son influence est diffuse et contrastée ; le free jazz perdure en partie sur les bases qu'il a énoncées, mais le funk le revendique également comme précurseur, témoignage du vivant paradoxe de son existence et de son art. Coleman a rarement participé à des albums d'autres musiciens : Jackie McLean en 1967 (album sur lequel Coleman joue de la trompette), James Blood Ulmer en 1978, Joe Henry (Scar) en 2001 et Lou Reed en 2003 sont les rares exceptions. Cet artiste, bien que né sans la West Coast, n'a jamais relevé de l'esthétique "Cool" ou "West Coast" Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.

Artistes similaires