La ville antique / Xavier Lafon, Jean-Yves Marc, Maurice Sartre

Livre

Lafon, Xavier (1949-....). Auteur | Marc, Jean-Yves. Auteur | Sartre, Maurice (1944-....). Auteur

Edité par Éd. Points. Paris - 2011

" Les premières villes, entendues comme espaces regroupant plusieurs centaines, voire milliers, d'habitants, ne sont pas nées en Europe. Toutefois c'est dans ce cadre géographique que naît et se développe un nouveau type d'organisation à qui l'on attribue de façon générique le nom de " cité ". C'est plus particulièrement dans le monde grec et dans le monde italique que s'élabore ce modèle présentant des modalités urbanistiques progressivement élaborées, un mode de gouvernement généralement autonome, le tout conduisant à un genre de vie et de culture spécifiques à ces sociétés urbaines.Ce premier volume tente de définir les conditions de cette naissance et de la diffusion du concept tout autour de la Méditerranée, dans le cadre géographique qui devient celui de l'Empire romain, avant les transformations à mettre en relation avec la diffusion du christianisme et la création d'un nouveau modèle urbain. La cité antique ne constitue pas une catégorie immuable mais les fondements matériels mais surtout intellectuels ainsi établis continueront de peser sur les développements ultérieurs des villes européennes. " Xavier LafonAncien élève de l'ENS de Saint-Cloud et de l'Ecole française de Rome, enseigne l'archéologie romaine à l'université de Provence. De 1996 à 2009 il a dirigé l'Institut de recherche sur l'architecture antique du CNRS. Il a été responsable de plusieurs opérations de fouilles en Italie et en France, dernièrement sur la zone du théâtre antique d'Orange.Maurice SartreProfesseur émérite d'histoire ancienne à l'université François-Rabelais (Tours), a consacré sa recherche à la Méditerranée orientale hellénisée entre la conquête d'Alexandre et la fin de l'Antiquité. Spécialiste de l'épigraphie grecque et latine de la Syrie, il est l'auteur d'une vaste synthèse sur la Syrie hellénistique et impériale et de travaux sur l'Asie Mineure ainsi que d'une histoire de l'hellénisme, Histoires grecques (Le Seuil, 2006, " Points Histoire ", 2009).Jean-Yves MarcAncien membre de l'Ecole française d'Athènes, professeur d'archéologie classique à l'université de Strasbourg. Spécialiste de l'urbanisme et de l'architecture monumentale aux époques hellénistique et romaine. Responsable des fouilles du centre monumental de Thasos.Jean Luc Pinol (dir.)Professeur d'histoire contemporaine à l'ENS de Lyon, ancien président de la Société française d'histoire urbaine. A publié Le Monde des villes au XIXe siècle (Hachette, 1991) et dirigé L'Atlas historique des villes de France (Salvat/Hachette, 1996). Il vient de publier avec Maurice Garden L'Atlas des Parisiens (Parigramme, 2009).

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Biographie

L'ambiance y est informelle, et le prince traite ses musiciens comme ses égaux. Il les emmène à Carlsbad (devenue Karlovy Vary en République tchèque) pour prendre les bains, et il joue souvent avec eux, parfois même chez Bach lorsque sa mère, Gisela Agnes, s'irrite de la présence perpétuelle de l'orchestre au palais. Son poste offre à Bach un certain confort matériel, avec une dotation de 400 thalers par an{{sfn|Marcel|1961|p=76}}. Le prince Léopold est par ailleurs le parrain de Léopold Augustus Bach, le dernier enfant de Maria Barbara. Cette période heureuse est propice à l'écriture de ses plus grandes œuvres instrumentales pour luth, flûte, violon (Sonates et partitas pour violon seul), clavecin (premier livre du « Clavier bien tempéré »), violoncelle (Suites pour violoncelle seul), Six concertos brandebourgeois, et probablement la (dont la célèbre Aria ou Air sur la corde de sol de son {{2e mouvement}}, appelé « Air de Jean-Sébastien Bach »). Mais sa femme, Maria Barbara, meurt le 7 juillet 1720{{sfn|du Bouchet|1991|p=77}}, et cet événement le marque profondément. Il en est d'autant plus bouleversé qu'il n'apprend la mort et l'enterrement de son épouse qu'à son retour de Dresde. Il se remarie un an et demi plus tard avec Anna Magdalena Wilcke, fille d'un grand musicien et prima donna de la cour de Köthen{{sfn|du Bouchet|1991|p=84}},. Il songe à quitter cet endroit rempli de souvenirs à la recherche d'une ville universitaire pour les études supérieures de ses enfants, d'autant qu'il ne peut composer de musique sacrée dans une cour calviniste. De plus, le prince se remarie en 1721, et sa deuxième épouse semble être eine amusa, selon le dire de Bach, c’est-à-dire peu sensible aux arts en général, et en détourne son mari. Parallèlement, le prince doit contribuer davantage aux dépenses militaires prussiennes{{sfn|du Bouchet|1991|p=85}}. Bach cherche un nouvel emploi. En 1720, à la Katharinenkirche de Hambourg, il donne un concert très remarqué, en particulier par Johann Adam Reinken, très âgé{{sfn|Dowley|1990|p=44}}, et se voit presque proposer un poste. Il rassemble un recueil de ses meilleures œuvres concertantes (les six concertos brandebourgeois), et les envoie au margrave de Brandebourg qui lui avait marqué un certain intérêt deux ans auparavant. Il postule à Leipzig, où le poste de cantor est vacant et lui offrirait une plus grande renommée dans le Saint-Empire, mais aussi en Pologne et en France : le prince-électeur de Saxe est roi de Pologne et a fréquenté la cour de Versailles, avec laquelle il garde de bonnes relations. Il obtient le poste de cantor de Leipzig, succédant à Johann Kuhnau, fonction pourtant d'un rang inférieur à celle de Kapellmeister qu'il occupait auprès du prince. C'est peu après sa nomination, alors qu'il est encore à Köthen, qu'il compose la Passion selon saint Jean destinée à l'église Saint-Thomas de Leipzig. Cette ville de commerce n'a pas d'orchestre de cour et l'opéra y a fermé ses portes, sa femme doit abandonner sa carrière de cantatrice. Elle l'aide alors dans ses travaux de copie et de transcription.

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