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Les portes de fer : roman / Jens Christian Grøndahl
Livre
Edité par Gallimard. [Paris] - 2015
C'est au seuil de la vieillesse que le narrateur décide de nous raconter son histoire, trois moments de vie qui sont autant d'étapes décisives dans la construction de sa personnalité et de sa sensibilité. Il dépeint tout d'abord ses jeunes années et le tournant qu'a représenté le cancer de sa mère. A l'époque, le narrateur avait décidé d'approfondir sa connaissance de l'allemand afin de pouvoir lire Karl Marx et finalement découvrir une littérature germanique qui bouleverse son adolescence, de Thomas Mann à Rainer Maria Rilke. C'est aussi l'époque des premières amours et de la rencontre avec la fille de son professeur d'allemand, qui lui permet de découvrir Berlin d'avant la chute du mur. Puis vient l'âge de raison, le mariage, la naissance de sa fille Julie, et le divorce. Le narrateur a une quarantaine d'années, il est à présent enseignant et accueille un garçon d'origine serbe dans sa classe. Stanko le fascine, sa discrétion comme cette maturité arrogante qui rejaillit parfois. Mais c'est la rencontre avec la mère du jeune homme qui le trouble encore davantage, notamment lorsqu'elle lui montre une vidéo d'elle et son mari, depuis disparu, lors d'une croisière sur le Danube au moment de passer les Portes de Fer, entre la Serbie et la Roumanie. Passion à nouveau éphémère qui le renvoie en fin de compte à sa condition d'homme solitaire et de père en alternance. A la veille de ses soixante ans enfin, c'est à Rome que nous le retrouvons. Grand-père depuis peu, le narrateur fait une nouvelle rencontre inopinée avec une photographe. Elle l'invite chez elle pour lui montrer son travail avant d'accepter de partir avec lui à Paestum, photographier ces ruines encore vivantes. Jens Christian Grondahl brosse le portrait de cet homme et de son histoire avec une grande justesse, il s'immisce dans ses remords, ses obsessions, ses envies profondes. Les Portes de Fer parle d'amour et de solitude mais également du désenchantement de l'individu occidental, de ce drame bourgeois que le grand auteur danois réussit à croquer avec une lucidité et une élégance toutes singulières.
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Audio - 2005 - En public / Noir Désir
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Biographie
Biographie

Poète, chanteur, guitariste, et parolier, Bertrand Cantat fut membre du groupe Noir Désir de ses débuts jusqu'à sa séparation en Novembre 2010. Il développe une écriture personnelle, poétique, comme dans la chanson Toujours être ailleurs : « ...Chaque nuit se réduire en cendre/Se laisser répandre/Dans les lavabos blancs... » Ou comme dans la chanson Les écorchés : « ...Emmène-moi, emmène-moi/On doit pouvoir se rendre écarlates/Et même, si on précipite/On devrait voir/White light White heat... » Marqué par Baudelaire, Mallarmé, Lautréamont, Rimbaud et Maïakovski, il évolue, à partir de l'album Tostaky, vers des textes plus concis et imagés. Certains textes figurant dans 666.667 Club, sont ouvertement politiques : il dénonce la montée du Front national dans Un jour en France, le culte de la réussite et de la vitesse dans L'Homme pressé, la mondialisation dans Fin de siècle... Depuis 2010, il fait un retour progressif à la scène au travers de participations en duo avec d'autres artistes ou de collaborations théâtrales. Le 2 octobre 2010, Bertrand Cantat remonte sur scène lors du festival Les Rendez-vous de Terres Neuves à Bègles. Il accompagne ses amis du groupe Eiffel pour trois chansons (À tout moment la rue, puis en clôture du concert Le Temps des cerises et Search and Destroy). Le 6 octobre 2010, le site de Télérama annonce que Cantat (seul) doit enregistrer dans un studio parisien un duo avec Brigitte Fontaine, Les Vergers (titre de 1975), qui figurera sur le disque L'un n'empêche pas l'autre. Le 5 avril 2011, Le Devoir, un quotidien de Montréal, annonce que Bertrand Cantat, Pascal Humbert, Bernard Falaise et Alexander MacSween ont écrit la musique du spectacle de Wajdi Mouawad Le Cycle des femmes : trois histoires de Sophocle. Le 17 novembre 2011, la musique du spectacle sort dans un album publié par les éditions Actes Sud sur les plateformes de téléchargement légal sous le titre Chœurs, sans la reprise toutefois du titre Les Vergers de Brigitte Fontaine et Areski Belkacem (utilisé sur scène pendant l’enterrement d’Antigone). Le 30 janvier 2012, Bertrand Cantat rejoint Brigitte Fontaine sur la scène du Trianon pour interpréter en duo Les Vergers, ainsi que Bis Baby Boum Boum, et lors du rappel Soufi, où il se substitue à Grace Jones. Bertrand Cantat participe également à l'enregistrement au Mali de Folila, le nouvel album du duo malien Amadou et Mariam sortis le 26 mars 2012, sur lequel il est présent sur six titres, notamment Oh Amadou. Au festival des Eurockéennes de Belfort, le 29 juin 2012, il est présent au début et à la fin du concert d'Amadou et Mariam, chantant sur plusieurs titres soit dans les chœurs, soit en solo et interprète entre autre une reprise de Led Zeppelin, Whole Lotta Love. Quelques heures plus tard, il remonte sur scène avec le groupe Shaka Ponk pour interpréter avec eux le titre Palabra Mi Amor, tiré de l'album The Geeks and the Jerkin' Socks. Le 3 septembre 2012 sort le nouvel album du groupe Eiffel sur lequel Bertrand Cantat est présent sur le morceau Lust for Power. Un nouvel album est actuellement en élaboration avec le musicien Pascal Humbert (ex-Tanit, Orchestre Rouge, Passion Fodder, 16 Horsepower et Wovenhand) et devrait voir le jour courant 2013. Collaborations depuis 2010: 2011 : Danser sous la tempête de Souleymane Diamanka 2011 : L'un n'empêche pas l'autre de Brigitte Fontaine (sur le titre Les Vergers) 2011 : Bar-Bari de L'Enfance Rouge (sur le titre Vengadores) 2011 : The Geeks and the Jerkin' Socks de Shaka Ponk (sur le titre Palabra Mi Amor, il apparaît également dans le clip) 2011 : album Chœurs avec Pascal Humbert, Bernard Falaise, Alexander MacSween, constituant les chants de la trilogie « Des femmes » de Wajdi Mouawad 2012 : Folila avec Amadou et Mariam (sur 6 titres, dont Oh Amadou) 2012 : Jeffrey Lee Pierce Session Project - Volume 2: The journey Is Long (sur le titre Rose's Blues avec Pascal Humbert, Warren Ellis et Cypress Grove) 2012 : Le Jardin des malices de Guaka (sur le titre F.O.C.) 2012 : silhouette dans le film Holy Motors de Léos Carax au sein de l'orchestre d'accordéons 2012 : Foule monstre du groupe Eiffel (sur le titre Lust for Power) Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.