De pierre et d'os / Bérengère Cournut

Livre

Cournut, Bérengère (1980-....). Auteur

Edité par le Tripode. [Paris] - 2019

" Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l'Arctique depuis un millier d'années. Jusqu'à très récemment, ils n'avaient d'autres ressources à leur survie que les animaux qu'ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d'animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L'eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu'accompagne parfois le battement des tambours chamaniques " (note liminaire du roman). Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d'une quête qui, au-delà des vastitudes de l'espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.

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Audio - 2018 - Coco / lu par Damien Ferrette

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Biographie

Jean-Baptiste Lully (parfois de Lully ; en italien Giovanni Battista Lulli) né le 28 novembre 1632 à Florence et mort le 22 mars 1687 à Paris (paroisse de la Madeleine), est un compositeur et violoniste italien de la période baroque actif en France sous le règne de Louis XIV. Naturalisé français en 1661, il est nommé, la même année, surintendant de la musique du roi et l'année suivante maître de musique de la famille royale. Par ses dons de musicien et d'organisateur comme de courtisan, voire d'intrigant, Lully domine la vie musicale en France à l'époque du Roi-Soleil. Il conçoit et organise plusieurs formes de musique : la tragédie en musique, le grand motet, l'ouverture à la française. Il est une figure majeure de la musique baroque française. Son influence s'exerce sur toute la musique européenne de son temps. Des compositeurs éminents tels Henry Purcell, Georg Friedrich Haendel, Jean-Sébastien Bach ou Jean-Philippe Rameau lui sont redevables.

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Biographie

Giovanni Battista Lulli — (Florence, 28 novembre 1632 - Paris, 22 mars 1687) était un compositeur français d'origine italienne, surintendant de la Musique de Louis XIV. Par ses dons de musicien et d'organisateur aussi bien que de courtisan et d'intriguant, Lully domina toute la vie musicale en France à l'époque du Roi-Soleil. Il fut à l'origine de plusieurs formes qu'il organisa ou conçut : la tragédie lyrique, le grand motet, l'ouverture à la française... Son influence sur toute la musique européenne de son époque fut grande, et nombreux parmi les plus doués (Henry Purcell, Georg Friedrich Haendel, Johann Sebastian Bach, Jean-Philippe Rameau) lui sont redevables à un titre ou un autre. Biographie : Venu en France en 1643, il entra comme garçon de chambre au service de la Duchesse de Montpensier (la Grande Mademoiselle), qui désirait parfaire ses connaissances de la langue italienne. À l'âge de treize ans, manifestant de sérieuses dispositions pour la musique, il apprit le violon, la guitare, le clavecin, se montra excellent danseur et rejoignit la Grande Bande des Violons du Roi, composée de 24 instruments. En 1653, Lully dansa avec le roi dans le Ballet de la Nuit. Il obtint rapidement la direction d'un nouveau groupement : La Bande des Petits Violons. Parfait courtisan et homme d'affaires habile, il devint vite le premier compositeur de la cour, et ses airs et ballets consacrèrent sa réputation. Appuyé par Louis XIV, il devint compositeur de la chambre, puis surintendant de la musique royale. Naturalisé français en 1661, il épousa quelques mois plus tard Madeleine Lambert, dont le père, Michel Lambert, dirigeait la musique chez Mademoiselle de Montpensier. À partir de 1664, Lully travailla régulièrement avec Molière (qui le surnommait « le paillard »), créant le genre de la comédie-ballet, sans cependant renoncer aux ballets de cour. Les pièces de ce dernier sont alors une combinaison de comédie, de ballet et de chant : L'Amour médecin en 1665, la Pastorale comique en 1667, George Dandin en 1668, Monsieur de Pourceaugnac en 1669, Le Bourgeois gentilhomme et sa turquerie. Mais en 1671 les deux hommes se fâchèrent et devinrent les pires ennemis. En 1672, Lully acheta à Perrin le privilège de l'Académie royale de musique. Comblé d'honneurs et de richesses, il composa alors approximativement une tragédie en musique par an, éclipsant par la faveur dont il jouissait auprès du roi, tous les compositeurs dramatiques de son époque : Marc-Antoine Charpentier, André Campra, Louis-Nicolas Clérambault. Son librettiste favori était Philippe Quinault. En 1681, Lully atteignit l'apogée de sa carrière en devenant secrétaire du roi. Bien qu'il ait eu six enfants (dont trois furent aussi musiciens : Louis, Jean-Baptiste II et Jean-Louis), il était connu et décrié par ses ennemis pour ses mœurs sodomites. Louis XIV avait en horreur ce qu'on nommait alors les « mœurs italiennes ». Aussi quand en 1685, les relations de Lully avec Brunet, un jeune page de la Chapelle, firent scandale, Lully perdit quelque peu de son crédit auprès du roi qui n'assista pas aux représentations de son dernier opéra, Armide, en 1686. Lully composa sa dernière œuvre complète, Acis et Galatée, pastorale en forme d'opéra, pour la cour plus volage du Grand Dauphin, fils de Louis XIV. Il mourut de la gangrène à Paris en 1687, à la suite d'une blessure au pied due à son « bâton de direction », une longue et lourde tige de fer dont il se servait à battre la mesure en la frappant au sol. C'est principalement pour sa contribution à la musique religieuse et à la musique de scène que Lully nous est connu. Il restera dans l'histoire comme le véritable créateur de l'opéra français. Il composa 14 tragédies lyriques dont les plus belles sont peut-être Thésée (1675), Atys (1676), Phaéton (1683) et son chef-d'œuvre Armide (1686). À l'aise aussi bien à l'église qu'au théâtre, il est l'auteur de plus de 20 grands motets, dont le fameux Te Deum de 1677, ainsi que de 11 petits motets d'un style plus italianisant. Admiré par les musiciens de son temps, il fut joué sans discontinuer jusqu'à la Révolution de 1789, et son influence fut immense en France sur ses compatriotes comme François Couperin, Marin Marais, Michel-Richard Delalande, Jean-Philippe Rameau, mais aussi dans l'Europe entière. Certains de ses élèves contribuèrent au rayonnement de son style en dehors de la France: dans les pays germanique Georg Muffat (qui a d'ailleurs décrit dans les préfaces de ses éditions les pratiques de Lully pour l'instrumentation, l'ornementation, les coups d'archets et la discipline de l'orchestre), Johann Sigismund Kusser (qui portait en France le nom de Cousser), Johann Caspar Ferdinand Fischer et les italiens Vincenzo Albrici et Agostino Steffani. Sa musique : Lorsque Lully dressa son orchestre, il en fit le premier de l’Europe pour la discipline et le rythme. Il fit travailler lui-même les chanteurs, les danseurs, et régla tout dans son théâtre jusqu’au plus petit détail. Cette volonté organisatrice se manifeste également dans son œuvre. Le musicien qu’est Lully nous apparaît surtout comme une intelligence très ferme : il suit un système de composition très étroitement défini, se laisse peu de liberté dans l’inspiration et donne une part restreinte au sentiment. Lecerf de La Viéville nous dit que Lully « allait se former sur les tons de la Champmeslé ». Son souci principal est, en effet, d’imiter autant que possible dans son chant la déclamation des grands acteurs du XVIIe siècle, qui s’appliquaient surtout à respecter scrupuleusement la prosodie. Aussi Lully a-t-il soin, non seulement de placer toujours une note longue sur une syllabe accentuée, une note courte sur une syllabe non accentuée, mais encore de marquer un arrêt à la césure et à la rime. L’expression du sentiment est souvent faible chez Lully. Les plus heureux effets à ce point de vue sont tirés de la notation attentive des accents passionnés du discours, non de l’invention d’une ligne mélodique émouvante par elle-même. Mais, dans les moments les plus pathétiques, son chant se contente souvent d’être gracieux, et surtout noble et symétrique. Ici les traditions du ballet exercent une influence sur sa musique : les formes carrées et nettement rythmées de la danse se retrouvent partout dans ses airs. Mais où Lully excelle, c’est dans la musique descriptive : et c’est encore le fait d’un artiste plutôt intellectuel. Son air du sommeil dans Armide, par exemple, est un pur chef-d’œuvre. Cependant Lully n’est pas coloriste : il n’a que le dessin. Il ne s’intéresse pas au détail de l’harmonisation et de l’orchestration. La partie de chant une fois trouvée, le reste n’est que du remplissage ; il écrit la basse et la fait réaliser par ses élèves. En cela, du reste, il est bien de son temps. Il lui suffit d’avoir constitué une fois pour toutes en un système bien défini les éléments de son harmonisation et de son orchestration. Par l’établissement de ce système, Lully a joué un rôle considérable dans l’histoire de la musique instrumentale. C’est de lui que date, on peut le dire, l’orchestre moderne, avec son équilibre bien établi de sonorités, avec le quintette des instruments à cordes pour centre de gravité (Lully écrivait à cinq parties d’instruments). La musique de Lully peut sembler avoir un caractère traînant. Ce défaut apparent tient souvent à l’exécution : on prend les mouvements trop lents, on chante sans mesure à grands cris. Cette mauvaise interprétation se répandit dès le début du XVIIIe siècle. Mais nous savons par des contemporains de Lully qu’« il donnait au chanteur une manière de réciter vive sans être bizarre... le parler naturel », que son orchestre jouait avec une mesure inflexible, avec une justesse rigoureuse, avec une égalité parfaite et une délicatesse raffinée, que les danses enfin étaient si rapides qu’on les traitait parfois de « baladinage ». Mesure, justesse, vivacité, finesse, voilà les qualités que les contemporains de Lully s’accordaient à noter dans le jeu de ses premiers interprètes et dans sa musique elle-même. Discographie : * Amadis, tragédie lyrique en cinq actes et prologue, Hugo Reyne et la Symphonie du Marais, Accord, 3 CD, 2006. * Alceste, tragédie lyrique en cinq actes, Jean-Claude Malgoire et La Grande Écurie et la Chambre du Roi, 3 CD, 1994. * Atys, tragédie lyrique en cinq actes, William Christie et Les Arts Florissants, Harmonia Mundi, 3 CD, 1987. * Armide, tragédie lyrique en cinq actes, Philippe Herreweghe, Harmonia Mundi, 2 CD, 1993. * Phaéton, tragédie lyrique en cinq actes, Marc Minkowski et Les Musiciens du Louvre, Erato, 2 CD, 1994. * Persée, tragédie lyrique en cinq actes, Christophe Rousset et Les Talens Lyriques, Naïve Records, 3 CD, 2001. * Proserpine, tragédie lyrique en cinq actes, Hervé Niquet et Le Concert spirituel, Glossa, 2 CD 2007. * Roland, tragédie lyrique en cinq actes, Christophe Rousset et Les Talens Lyriques, Naïve Records, 3 CD, 2006. * Isis, tragédie lyrique en cinq actes, Hugo Reyne et la Symphonie du Marais, Accord, 3 CD, 2005. * Thésée, tragédie lyrique en cinq actes, Paul O'Dette, Stephen Stubbs et le Boston Early Music Festival, CPO, 3 CD, 2007. * Acis et Galatée, pastorale héroïque en trois actes, Marc Minkowski et Les Musiciens du Louvre, DG, 2 CD, 1996. * 11 Petits Motets, William Christie et Les Arts Florissants, Harmonia Mundi, 1 CD, 1987. * Grands motets, vol. 1, Hervé Niquet et Le Concert Spirituel, Naxos, 1 CD, 1999. * Grands motets, vol. 2, Hervé Niquet et Le Concert Spirituel, Naxos, 1 CD, 1999. * Grands motets, vol. 3, Hervé Niquet et Le Concert Spirituel, Naxos, 1 CD, 2000. * Te Deum et Miserere, Jean-François Paillard, Erato, 1 CD, 1976. 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  • De pierre et d'os 5/5

    Bérangère Cournut a rédigé son roman en s’inspirant d’une large documentation du Musée d’histoire naturelle de Paris. Des chants et récits collectés en Arctique par de nombreux voyageurs et scientifiques lui ont permis de créer le personnage d’une jeune femme Inuite forte. Uqsuralik apprend à ses dépens que ce ne sont pas les ours polaires les plus dangereux, qu’il y a aussi la famine, la maladie et les autres hommes. En introduisant dans son histoire quelques chants chamaniques, Bérangère Cournut construit un ouvrage onirique et poétique à la fois. Ce roman initiatique, nous entraîne à la rencontre d’une culture ancestrale ou la nature et l’imaginaire font partie intégrante de la vie des hommes. Au final un roman intense, d’une grande humanité qui interroge notre rapport à la vie sous toutes ses formes. (Anna)

    Anna - Le 20 novembre 2019 à 10:07