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Hyper / Hervé
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Edité par Universal Music France S.a - 2020
Avec Hyper, son premier album, Hervé livre son âme en milliers de fragments, comme autant de mantras introspectifs et de refrains entêtants. Et s'il n'hésite pas à laisser parfois le rythme prendre le pas sur le sens, c'est parce que le rythme pour lui c'est aussi du sens et que les sonorités sont des mots. Originaire d'une ville dortoir coincée entre Versailles et Trappes, Hervé a longtemps grandi à l'ombre de l'ennui. Et c'est d'abord dans le sport à haute dose, le football avant tout - dont son premier Ep tire son nom Mélancolie F.C - qu'il trouve le salut. Puis vient la musique. Entre temps, il y aura les moments de galère, les journées de travail sans lendemain comme cette expérience d'homme de ménage qu'il rejoue dans son clip Le premier jour du reste de ma nuit. Écartelé à ses débuts entre le hip-hop et les musiques électroniques, Hervé s'essaie d'abord au beatmaking avant de fonder plus tard Postaal, un duo électro-pop franco-anglais salué en France comme outre-Manche. Lors d'une pause dans sa famille en Bretagne, entre deux tournées de Postaal, Hervé se remémore l'émoi de son tout premier concert juché sur les épaules de son père face à Jacques Higelin. Il passe à l'acte dans la foulée et s'essaye pour la première fois à chanter en français sur ses nouvelles productions. Hervé ne retournera plus en arrière. Hyper est un album de chanson électronique, lumineux jusque dans ses clairs obscurs, frénétique et dansant, une ouverture inédite vers des mondes parallèles où le meilleur de la scène de MADchester croiserait la poésie christophienne, où Daftpunk et Alain Bashung convoleraient en un voyage interstellaire, où l'armada new-yorkaise de Lcd Soundsystem composerait sous le contrôle de Lalo Schifrin. La pulsation comme fondation du morceau. A travers Hyper, Hervé décrit son quotidien et ses états d'âme de manière délibérément tourmentée et directe. Des effusions amoureuses au groove imparable (Trésor, Maelström, Addenda), des désillusions affectives (Si bien du mal, Coeur poids plume) et toujours ce besoin viscéral d'exprimer ses pensées d'oiseau de nuit (Fureur de vivre). Un journal de bord entièrement écrit et composé par Hervé. Sans fard. Touchant. De la chanson moderne. Avec une intensité supérieure à la normale. Hyper.
- Contient
- Premier jour du reste de ma nuit (Le)
- Trésor
- Coeur poids plume
- Maelström
- Si bien du mal
- Fureur de vivre
- Paréo parade
- Addenda
- Peur des mots (La)
- Des airs de toi
- Bel air
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Audio - 2009 - Through the devil softly / Hope Sandoval
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Biographie

Theodore Walter Rollins, plus connu sous le nom de Sonny Rollins, né le 7 septembre 1930 à New York, est un saxophoniste ténor et compositeur de jazz. Ses cinquante ans de carrière lui donnent aujourd'hui le statut de dernier géant en activité. Improvisateur forcené, croisant les genres, poussant à leurs limites le son et le phrasé, Rollins incarne l'esprit de quête inlassable dont le jazz noir américain est marqué. C'est à l'école du be-bop que le jeune Theodore Walter Rollins fait ses classes professionnelles, à partir de 1949. Ses premiers enregistrements pour le label Fantasy révèlent une sonorité pure et ample, héritée de Coleman Hawkins, une maîtrise rythmique et harmonique hors du commun et, déjà, un certain penchant pour la déconstruction et la reconstruction presque frénétique des thèmes. La reconnaissance du milieu newyorkais est immédiate. Il joue avec Miles Davis ou Thelonious Monk et enregistre sous son nom des albums devenus des classiques incontournables (Saxophone Colossus, en 1956) avec, à ses côtés, Max Roach, Clifford Brown, Tommy Flanagan et John Coltrane, le temps d'un Tenor Madness mémorable, . Au début des années 1960, alors que le succès public et critique ne se dément pas, la carrière impeccable manque de s'arrêter. Deux ans de doute, faute de nouveaux terrains à défricher. Il faut un voyage en Inde et des heures à jouer, seul, sous le pont de Williamsburg à New York pour le ramener en studio en 1962. Le disque du retour s'appelle The Bridge, et constitue un tournant. Tempos flottants, sonorité moins classique, Rollins brise les chaînes du hard-bop pour s'approprier les audaces du free-jazz émergent. Suivent la rencontre musicale avec Coleman Hawkins (Sonny meets Hawk), un album latin (What's new in jazz?) et une collaboration avec Elvin Jones (East Brodway rundown), alors fraîchement débarqué du groupe de John Coltrane. En 2007, il partage le Polar Music Prize avec Steve Reich. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.