Le Siècle des dictateurs / sous la direction d'Olivier Guez

Audio

Guez, Olivier. Directeur de publication | Hatt, François. Narrateur

Edité par Interforum Editis - 2020

Si la dictature est aussi ancienne que l'histoire, le phénomène prend un tournant majeur au sortir de la Première Guerre mondiale avec l'avènement des totalitarismes soviétique et fasciste, avant que la crise de 1929 ne favorise le triomphe du nazisme. Quatre générations durant, sur tous les continents, des régimes hantés par l'idéologie vont faire régner un ordre de fer, présidant aux guerres et exterminations d'un siècle barbare qui a retourné le progrès contre l'humanité. Cette forme absolue de l'absolutisme est orchestrée par des chefs impitoyables et cruels, tous jouant par essence un rôle prépondérant au sein d'un régime qu'ils marquent au fer rouge de leur empreinte. Leurs profils et leurs caractères sont différents, souvent opposés, mais ils communient dans une même soif de pouvoir fondée sur la banalisation de la terreur, une même défiance envers leurs semblables et le mépris le plus profond de la vie humaine et, plus largement, de toute forme de liberté. Pour la première fois est ici brossé le portrait des plus édifiants d'entre eux, qu'ils soient célèbres, méconnus ou oubliés ; neuf portraits d'envergure où l'exhaustivité de l'enquête se conjugue avec l'art narratif des meilleurs journalistes et historiens actuels réunis à dessein par Olivier Guez qui signe une préface magistrale.

1 exemplaire disponible

Plus d'infos

Se procurer le document

Pour réserver un exemplaire, il est nécessaire d'être authentifié. Les réservations dépendent de votre abonnement en cours.

Vidéo - 2014 - Masters of sex - Saison 2 / Michael Apted, Michael Engler, Jeremy Webb, réal.

Disponible à BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE

Musique & Cinéma | +1 Musique & Cinéma & Multimédia | STV MAS 2 | DVD Fiction cinéma | En rayon

Suggestions

Du même auteur

Les Vertus de l'échec / Charles Pépin | Pépin, Charles. Auteur

Les Vertus de l'échec / Charles Pépin

Audio | Pépin, Charles. Auteur | 2018

Et si nous changions de regard sur l'échec ? En France, échouer est mal perçu. Nous y voyons une faiblesse, une faute, et non un gage d'audace et d'expérience. Pourtant, les succès viennent rarement sans accroc. Charles de Gaulle,...

Léonard de Vinci : La biographie / Walter Isaacson | Isaacson, Walter. Auteur

Léonard de Vinci : La biographie / Walter Isa...

Audio | Isaacson, Walter. Auteur | 2019

Léonard de Vinci était enfant illégitime, homosexuel, gaucher, végétarien, distrait et parfois hérétique. Cette inadéquation aux moeurs de l'époque a décuplé sa créativité. À travers les milliers de pages de ses carnets et les plu...

Mesopotamia / Olivier Guez | Guez, Olivier (1974-....). Auteur

Mesopotamia / Olivier Guez

Livre | Guez, Olivier (1974-....). Auteur | 2024

Vous ne la connaissez pas, pourtant elle a tenu le monde entre ses mains. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Gertrude Bell a dessiné les frontière de l'Orient, dans ce désert sauvage où tout a commencé : le pays entre de...

En savoir plus

Biographie

Jean-Luc Godard est un cinéaste franco-suisse né le 3 décembre 1930 à Paris et mort le 13 septembre 2022 à Rolle (canton de Vaud). Auteur complet de ses films, il en est fréquemment à la fois le réalisateur, le scénariste, le dialoguiste, et il en maîtrise le montage. Il y apparaît occasionnellement, parfois dans un petit rôle, parfois non comme acteur mais comme sujet intervenant. Producteur et écrivain, il est aussi critique de cinéma et théoricien du cinéma. Comme Éric Rohmer, François Truffaut, Claude Chabrol, Jacques Rivette, Jean-Luc Godard commence sa carrière dans les années 1950 comme critique de cinéma. Il écrit notamment dans La Gazette du cinéma, les Cahiers du cinéma et Arts. Parallèlement à cette activité, il tourne des courts métrages en 16 mm : Opération Béton (1954), un documentaire sur la construction du barrage de la Grande-Dixence en Suisse, Une femme coquette (1955), inspiré de Guy de Maupassant et réalisé sans budget, Tous les garçons s'appellent Patrick, un marivaudage écrit avec Éric Rohmer, Une histoire d'eau (1958), qu'il monte à partir d'images filmées par François Truffaut, et enfin Charlotte et son jules (1958). En 1959, il passe au long métrage avec la réalisation d'À bout de souffle. Le film rencontre un grand succès et devient un des films fondateurs de la Nouvelle Vague. Au cours des années 1960, il multiplie les projets et réalise plusieurs films par an. En 1960, il tourne ainsi Le Petit Soldat, un film sur la guerre d'Algérie, et Une femme est une femme, un film hommage à la comédie musicale. Il réalise ensuite Vivre sa vie (1962), un film sur une jeune femme qui se prostitue, Les Carabiniers (1963), un nouveau film sur la guerre, et Le Mépris (1963), sur l'univers du cinéma. Il poursuit en 1964 avec Bande à part et Une femme mariée. En 1965, il réalise Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution, film de science-fiction, puis Pierrot le Fou, un road movie où nombre de spécialistes voient son chef-d'œuvre. Il réalise ensuite Masculin féminin (1966), un film sur la jeunesse, Made in USA (1966), Deux ou trois choses que je sais d'elle (1967), dans lequel il traite à nouveau du thème de la prostitution, La Chinoise (1967) et Week-end (1967). Godard est alors devenu un cinéaste de première importance, et un personnage de premier plan du monde artistique et de l'intelligentsia. En 1968, les événements de mai, pressentis par certains de ses films antérieurs, sont l'occasion de la rupture avec le système du cinéma. Godard se radicalise politiquement, et se marginalise. Il tente avec Jean-Pierre Gorin de faire un cinéma politique et signe ses films sous le pseudonyme collectif de « groupe Dziga Vertov ». Durant cette période ses films sont peu diffusés. À partir de 1974, il expérimente la vidéo avec sa compagne Anne-Marie Miéville, travaille pour la télévision et s'éloigne du cinéma. Il revient au cinéma au tournant des années 1980 avec Sauve qui peut (la vie). Avec la « trilogie du sublime » dédiée à l'esthétique classiciste qui réunit Passion (1982), Prénom Carmen (1983) et Je vous salue, Marie (1984), il retrouve la place centrale qu'il avait occupée au cours des années 1960. À partir de la fin des années 1980, il se consacre à une série d'essais cinématographiques intitulée Histoire(s) du cinéma qu'il achève en 1998 et qui tente de dresser une histoire cinématographique du cinéma. Dans les années 2000, il poursuit son travail au cinéma avec Éloge de l'amour (2001), Notre musique (2004) et Film Socialisme (2010). Il monte aussi un projet d'exposition au centre Georges-Pompidou à Paris. Le projet, extrêmement ambitieux, est finalement abandonné et donne lieu à une exposition intitulée « Voyage(s) en utopie. À la recherche d'un théorème perdu. JLG 1945-2005 » qui montre les maquettes de l'exposition prévue. Jean-Luc Godard a obtenu l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1965 pour Alphaville, ainsi que deux Ours d'argent (du meilleur réalisateur en 1960 pour À bout de souffle et l'Ours d'argent extraordinaire en 1961 pour Une femme est une femme). Il a également reçu un Lion d'or d'honneur en 1982 à la Mostra de Venise, et le Lion d'or du meilleur film pour Prénom Carmen en 1983. Par ailleurs, il s'est vu décerner le prix du jury du Festival de Cannes pour Adieu au langage en 2014, ainsi que deux César d'honneur, en 1987 et 1998, et un Oscar d'honneur en 2010 pour l'ensemble de sa carrière. En 2018, il reçoit une Palme d'or spéciale pour Le Livre d'image et toute son œuvre au 71e Festival de Cannes. Avec Michelangelo Antonioni, Henri-Georges Clouzot et Robert Altman, il est l'un des quatre cinéastes à avoir remporté la récompense suprême aux trois principaux festivals européens.