GALVANOPLASTIE

Article

Sylvain BELLENGER

Edité par Encyclopædia Universalis - 2009

Mise au point simultanément par Moritz Hermann von Jacobi à Saint-Pétersbourg et par Spencer en Angleterre dès 1837, la galvanoplastie est un procédé électrochimique permettant de recouvrir un alliage ou un matériau rendu conducteur d'une couche de métal, grâce à l'électrolyse d'un électrolyte contenant un sel de ce métal. Cette technique (décrite dans Principes d'analyse scientifique. La sculpture, méthode et vocabulaire, Imprimerie nationale, Paris, 1978), perfectionnée et industrialisée par la maison Charles Christofle à Paris et les établissements Elkington à Birmingham, permettait la reproduction des œuvres sculptées à partir de moules non conducteurs en gutta-percha (gomme provenant du latex de certains arbres), recouverts alors de plombagine. Le moule relié au pôle négatif d'une pile se recouvre d'un dépôt métallique, épousant les moindres détails de l'objet original.La première Exposition internationale des créations de l'art et de l'industrie qui s'est tenue à Londres en 1851,

Consulter en ligne

Suggestions

Du même auteur

FRANÇOIS-ÉDOUARD PICOT (1786-1868) | Sylvain BELLENGER

FRANÇOIS-ÉDOUARD PICOT (1786-1868)

Article | UNIVERSALIS | Sylvain BELLENGER | Universalis Edu | 2009

Fils de François-André Picot, brodeur de l'empereur Napoléon Ier, le peintre François-Édouard passa son enfance dans le milieu de l'artisanat de luxe qui contribuait avec les artistes aux fastes de l'Empire. Dès quatorze ans, il e...

PHOTOSCULPTURE | Sylvain BELLENGER

PHOTOSCULPTURE

Article | UNIVERSALIS | Sylvain BELLENGER | Universalis Edu | 2009

Dans un article qu'il consacre à la photosculpture, Théophile Gautier écrit en 1863 : « C'était déjà bien assez merveilleux. Le soleil dessinateur ; passe ; mais le soleil sculpteur ; l'imagination déconcertée se refuse à croire u...

PICOT FRANÇOIS-ÉDOUARD (1786-1868) | Sylvain BELLENGER

PICOT FRANÇOIS-ÉDOUARD (1786-1868)

Article | UNIVERSALIS | Sylvain BELLENGER | Universalis Edu | 2017

Fils de François-André Picot, brodeur de l'empereur Napoléon Ier, le peintre François-Édouard passa son enfance dans le milieu de l'artisanat de luxe qui contribuait avec les artistes aux fastes de l'Empire. Dès quatorze ans, il e...

En savoir plus

Biographie

Satyajit Ray ({{lang|ltr|bn|সত্যজিৎ রায়}} en bengali SatyajitRay2.ogg) est un réalisateur, écrivain et compositeur indien bengali, né le 2 mai 1921 à Calcutta et mort le 23 avril 1992 dans la même ville. Né dans une famille aisée, d'un père écrivain et poète majeur de la littérature bengalie, {{Lien|langue=en|fr=Sukumar Ray}}, il reçoit une bonne éducation, en héritier de la Renaissance bengalie. Il étudie au Presidency college, avant de rejoindre l'université Visva-Bharati, fondée par le poète Rabindranath Tagore à Santiniketan. D'abord maquettiste publicitaire, il fonde en 1942 un ciné-club à Bombay, puis la {{Lien|langue=en|fr=Calcutta Film Society}} en 1947 : cinéastes américains comme européens y sont projetés, notamment les néo-réalistes qui font forte impression. C'est la rencontre avec le cinéaste français Jean Renoir, lors du tournage en Inde du film Le Fleuve, et le visionnage du film italien néo-réaliste Le Voleur de bicyclette, lors d'un voyage à Londres, qui le décident à se lancer dans la réalisation cinématographique, alors qu'il exerce le métier d'illustrateur dans une maison d'édition. Inspiré par le roman Pather Panchali de Bibhutibhushan Bandopadhyay, il décide d'en faire un film, La complainte du sentier (1955) et le tourne en décor réel, faisant appel à des amis pour tenir les rôles d'acteurs, et le finançant tout seul. À court de fonds, il obtient du gouvernement du Bengale un prêt qui lui permet d'achever le film. C'est un succès tant artistique que commercial, et Ray reçoit un prix en 1956 au Festival de Cannes, faisant découvrir au monde l'industrie cinématographique indienne. Le cinéma de Ray est réaliste ; ses premiers travaux sont pleins de compassion et d'émotion ; son travail postérieur est plus politisé et parfois cynique, mais il y infuse toujours son humour typique. Ray a réalisé trente-sept films, parmi lesquels des courts et des longs métrages ainsi que des documentaires. Le premier film de Satyajit Ray, La Complainte du sentier, remporta onze distinctions internationales, dont le prix du document humain au Festival de Cannes 1956. C'est le premier volet de la trilogie d'Apu, qui sera suivi par Aparajito (L'Invaincu) et Apur Sansar (Le Monde d'Apu). Ray a exercé au cours de sa vie un large éventail de métiers, dont l'écriture de scénarios, le casting, la composition musicale de bandes originales, le tournage, la direction artistique, la conception et la réalisation de ses propres génériques et affiches publicitaires… En dehors du cinéma, il était écrivain, éditeur, illustrateur, graphiste et critique de cinéma. Il a remporté de nombreuses récompenses au cours de sa carrière, dont un Oscar pour son œuvre en 1992. Il a été décoré également de la Bharat Ratna, la plus haute distinction de l'Inde, en 1992.