0 avis
Playing - Praying / Kompromat
Audio
Edité par Bigwax Distribution - 2025
KOMPROMAT, c'est l'alliance de Vitalic et Rebeka Warrior (Sexy Sushi, Mansfield.TYA). Leur premier album Traum und Existenz, sorti en 2019 sur Clivage Music (le label de Vitalic), a posé les bases d'un univers sombre et percutant. En janvier 2025, ils reviennent avec PLAYING / PRAYING sur Warriorecords, label fondé par Rebeka Warrior. Ce nouveau disque explore des thèmes comme la prière (païenne ou non), les rites funéraires, les passages entre différents mondes, mais aussi les plaisirs de la chair, la danse, et l'extase - tel une invocation divine à travers la musique. Les genres se mélangent : EBM, Cold Wave, New Wave et techno radicale. Le duo s'amuse à brouiller les frontières. Là où l'allemand accompagnait le premier album, cette fois c'est l'anglais qui porte leurs nouvelles histoires. Le disque est aussi habité par des voix proches du groupe : Vimala Pons et Sonia DeVille apparaissent comme des échos venus d'autres mondes. Dès le premier titre, I LET MYSELF GO BLIND, nous sommes invité.e.s à nous laisser emporter, les yeux fermés, prêt.e.s à tout lâcher. I DID NOT FORGET YOU, écrit avec Rahim Redcar (ex Christine and the Queens), parle de la perte et du souvenir de façon universelle. Autre featuring, cette fois-ci avec l'artiste londonienne Farah, GOD IS ON MY SIDE est un morceau très long, très planant, une forme de transe qui invite à se laisser glisser vers l'au-delà. PLAYING / PRAYING c'est aussi des morceaux faits pour les corps : LIFT ME UP est un hymne à la jouissance, à la fois sensuel et taillé pour les dance-floors. ONLY IN YOUR ARMS, lui, fait perdre pied à travers ses arpèges enivrants. Le mixage de Stéphane Alf Briat (Air, Flavien Berger, La Femme) donne à l'ensemble une dimension organique, fusionnant voix saturées et sonorités synthétiques. Côté visuel, Théo Mercier et Erwan Fichou, fidèles collaborateurs du groupe, s'inspirent cette fois-ci du film Orphée de Jean Cocteau, déclinant un univers visuel à la symbolique forte, à la fois minimaliste et profond. KOMPROMAT sera en tournée dans toute la France et en Europe.
- Contient
- I let myself go blind - Kompromat & Vimala Pons & Sonia Deville
- Lift me up
- I did not forget you - Kompromat & Rahim Redcar
- Playing - praying - Kompromat & Vimala Pons
- God is on my side - Kompromat & Farah
- No stranger to heartbreak
- Only in your arms - Kompromat & Vimala Pons & Sonia Deville
- Forever - Kompromat & Sonia Deville
- I surrender - Kompromat & Vimala Pons & Sonia Deville
- Intelligence artificielle
Ecouter les fichiers audio
Se procurer le document
Pour réserver un exemplaire, il est nécessaire d'être authentifié. Les réservations dépendent de votre abonnement en cours.
Audio - 2006 - Le Grand dîner : tribute to Dick Annegarn / Dick Annegarn, parol. et mus.
Retour prévu le 14/09/2025 à BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE
Musique & Cinéma | +1 Musique & Cinéma & Multimédia | 8 ANN | CD musique | En prêt | 14/09/2025Autre format
Issus de la même oeuvre
En savoir plus
Biographie

Biographie

Marin Marais est né à Paris le 31 mai 1656 au sein d'une famille modeste : ses parents sont Vincent Marais, cordonnier et Catherine Bellanger. Seul le frère de Vincent, prêtre, est d'un milieu social plus élevé. En 1667, Marin Marais devient enfant de chœur à Saint-Germain-l'Auxerrois où il rencontrera Michel-Richard de Lalande (également enfant de chœur) et François Lalouette (vicaire). À seize ans, il quitte volontairement Saint-Germain-l'Auxerrois et tente de se perfectionner auprès de Sainte-Colombe à la basse de viole qu'il a apprise lors de sa formation d'enfant de chœur. Celui-ci, se sentant peut-être menacé par le grand talent du jeune musicien lui dit au bout de six mois qu'il ne peut rien lui apprendre de plus ! Titon du Tillet rapporte que Marin Marais se serait alors caché sous le cabinet de travail installé dans le jardin de Sainte Colombe pour tenter de percer les secrets de ce maître mais aurait été découvert et chassé au bout de quelque temps par ce dernier. Marais entre ensuite dans l'orchestre de l'Académie royale de musique dirigé par Lalouette - peut-être d'ailleurs grâce à l'influence de celui-ci. Le directeur de l'Académie royale de musique était alors Lully . En 1676, il épouse Catherine Darnicourt avec laquelle il aurait eu (selon Titon du Tillet) dix-neuf enfants; on a trouvé la trace de treize enfants en tout cas, le dernier ayant été Jérôme. La pièce "Le tombeau pour Marais Le Cadet" a vraisemblablement été écrite pour lui. Marin Marais obtient en 1679 une charge de « joueur de viole de la musique de la Chambre » dans la Musique du roi (Louis XIV). Il cumulera cette charge avec une carrière de musicien à l'Opéra pendant quarante ans. C'est en 1685 que Marin Marais commence à écrire des pièces pour viole ; un premier livre paraît en 1686. C'est cette même année qu'il entreprend d'écrire pour la scène l'Idylle dramatique qui rencontrera un grand succès mais dont n'ont été retrouvées que les paroles. Après la mort de Jean-Baptiste Lully, qui donne aux compositeurs une plus grande liberté pour faire jouer leurs œuvres, Marais écrit Alcide (livret de Jean-Galbert de Campistron), en collaboration avec Louis Lully (fils aîné de Jean-Baptiste) qui sera représenté en 1693 avec un grand succès. Il se produit parallèlement comme violiste avec d'autres musiciens de la cour auprès de Louis XIV mais aussi de son entourage (duc de Bourgogne, Madame de Montespan ; Mme de Maintenon, etc.). C'est dans ces termes que Madame de Sévigné rendait compte à sa fille dans une lettre de 1696 d'une telle séance de musique: « Les jeunes gens, pour s'amuser dansèrent aux chansons, ce qui est présentement fort en usage à la Cour. Joua qui voulut, et qui voulut aussi prêta l'oreille au joli concert de Vizé, Marais, Descoteaux et Philibert. Après cela on attrapa minuit et le mariage fut célébré dans la chapelle de l'hôtel de Créquy. » Un livre publié en 1692, Pièces en trio pour les flûtes, violons et dessus de viole, montre le répertoire utilisé par Marais pour ces concerts à la cour. En 1701, Marais est appelé à diriger une très grande cérémonie pour la guérison du dauphin, réunissant deux cent cinquante musiciens et chanteurs au cours de laquelle seront interprétés, entre autres, deux de ses motets : Domine salvum fac regem et un autre dont on ne connaît pas le titre. Après cette importante prestation, il devient chef d'orchestre permanent à l'opéra vers 1704. Il écrira encore Alcyone, tragédie en musique (représentée en 1706) qui rencontrera aussi un grand succès. Il connaît ensuite une période moins faste avec l'échec de Sémélé qui sera son dernier ouvrage lyrique. Par ailleurs de nouveaux et brillants violistes viennent contester sa suprématie de violiste et de compositeur : Louis de Caix d'Hervelois et surtout Antoine Forqueray . En 1708, Marais demande et obtient que son fils aîné, Vincent, reprenne sa charge de violiste auprès du roi. Il continue cependant à jouer à la cour jusqu'à la mort de Louis XIV, après laquelle ses activités se restreignent. Il continue cependant à enseigner et à pratiquer son instrument et vit dans une certaine aisance. Presque un an jour pour jour après le décès de sa fille aînée, le 4 août 1727, il meurt à son tour le 15 août 1728. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.