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La Planète piano : histoire du roi des instruments / Modeste Moussorgski
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Edité par Harmonia Mundi - 2012
- Contient
- La fabrique : Tableaux d'une exposition/ Modeste Moussorgski
- L' Attraction de monsieur Stambouli : Etudes opus 25/ Frédéric Chopin
- La Leçon de piano de monsieur Albert : Polonaises opus 40 ("Militaire", n°1)/ Frédéric Chopin
- Préludes, Livre I (Des pas sur la neige)/ Claude Debussy
- Variations sur "Ah ! vous dirai-je, maman" (n°5)/ Wolfgang Amadeus Mozart
- Années de pèlerinage (Orage)/ Franz Liszt
- Danses hongroises (Allegro, n°5)/ Johannes Brahms
- " La Lettre à Elise"/ Ludwig van Beethoven
- Black Earth/ Fazil Say
- L' ignoble machine à redresser les petits doigts : Etude opus 25 (Allego con fuoco, n°10)/ Frédéric Chopin
- Ernestine : Rondo en la mineur/ Wolfgang Amadeus Mozart
- Kreisleriana/ Robert Schumann
- Préludes, Livre 1 (La Fille aux cheveux de lin)/ Claude Debussy
- Préludes opus 23 (Maestoso, n°2)/ Serge rachmaninov
- Etudes opus 104b (Allegro vivace n°3)/ Felix Mendelssohn
- Le Concert : Sonate n°6 K 284 "Dürnitz"/ Wolfgang Amadeus Mozart
- Roméo et Juliette/ Serge Prokofiev
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Biographie

L'angoisse étouffante des scènes d'hallucinations de Boris Godounov (opéra) avec leur carillon spectral impose Moussorgski comme un maître du fantastique en musique.
Une nuit sur le mont Chauve (1867) constitue l'accomplissement dans ce domaine. Ce poème symphonique est par la suite adapté par Nikolaï Rimski-Korsakov (lui-même un maître du féerique, et non du fantastique), qui en arrondit les angles et adjoint un épilogue lumineux : la clarté de l'aube et le tintement des matines mettent en fuite les créatures de la nuit. Dans la version originale, beaucoup plus sombre, Satan règne en maître : le vrillement des cordes, le grognement des cuivres et le martèlement des percussions éveillent une irrésistible terreur et annoncent les partitions de films d'horreur des années 1960 (films de la Hammer).
Les Tableaux d'une exposition (1874) comportent trois scènes de fantasmagorie macabre : les inquiétantes transformations d'un gnome, les mystérieuses voix de l'au-delà recueillies au fond des catacombes, et une sorcière assoiffée de sang poursuivant une petite fille à travers la forêt.
Dans les Chants et danses de la mort (sur des textes de Golenischev-Koutouzov) (1875-1877), la Mort se montre à ses victimes sous les traits d'une allégorie médiévale, tantôt jubilante et poussant des cris féroces, tantôt fredonnant des berceuses d'une inquiétante sérénité. La partie de piano sombre et percussive, avec ses échos du Dies iræ et ses cliquetis d'ossements, suggère les funestes évolutions de la terrible Faucheuse.
Pour l'auteur, le rendez-vous avec la Camarde ne tarderait plus. Le succès de Boris avait été une brève rémission : la suite n'est qu'une lente déchéance, le musicien trouvant dans l’alcool un exutoire à son isolement et à ses difficultés matérielles. Pauvre, seul et abandonné de tous, il succombe à une crise cardiaque dans un hôpital militaire où il avait été admis par charité. On trouva le Grand Traité d'Instrumentation et d'Orchestration Modernes de Berlioz à son chevet : il était mort les armes à la main.
Source : Wikipedia
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