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Victim of love / Charles Bradley, voix
Audio
Edité par Differ-Ant Distribution - 2013
Alors que l'opus précédent s'ouvrait sur le message apocalyptique ''The world (is going up in flames)'', l'ouverture se fait sur un Bradley amoureux qui saute dans une voiture avec sa petite amie pour un roadtrip romantique. Tout comme pour l'éventail large d'émotions proposées au fil des onze titres de l'album, la musique elle aussi évolue et vient toucher différents styles, entre les cuivres dignes d'un tube des Four Tops sur ''You put the flame on it'' et une guitare acoustique tout droit sortie d'un des classiques de Neil Young sur le morceau-titre. On y entend surtout une évolution comme dans la soul psyché qu'offraient les Temptations au début des années 70.
- Contient
- Strictly reserved for you, You put the flame on it, Let love stand a chance, Victim of love, Love bug blues, Dusty blue, Confusion, Where do we go from here, Crying in the chapel, Hurricane, Through the storm
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Audio - 2013 - Victim of love / Charles Bradley, voix
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Biographie

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Biographie

Né à Gainesville, en Floride, en 1949, Charles Bradley a passé sa vie à bourlinguer d’un coin à l’autre des Etats-Unis et du Canada, enchaînant les boulots de cuistot. Il restera même neuf années à faire la tambouille pour les malades d’un hôpital psychiatrique de New York, sans jamais oublier de chanter dès que l’occasion se présente. Ce n’est qu’à la fin des 90s qu’il trouve un public dans les clubs de Brooklyn en reprenant des classiques de James Brown sous le nom de Black Velvet. Gabriel Roth, de Daptone Records, le repère lors d’un de ces shows. Par la suite Bradley enregistre avec les Sugarman 3, puis avec les Bullets, dont le très prolifique guitariste Tom Brenneck formera finalement le Menahan Street Band, plus ou moins composé des mêmes musiciens qu’El Michel’s Affair, The Expressions, The Budos Band, The Dap-Kings, Antibalas… C'est vrai que ça paraît compliqué, comme ça, mais il suffit de comprendre qu'on a affaire à la crème de la crème des backing bands du genre. Pas aussi funky que l’album de Lee Fields, No Time For Dreaming est plus orienté rythm & blues et présente donc un côté un peu plus rétro. Il ne possède pas ce très léger grain hip-hop qui rendait My World si grandiose. Ceci étant dit, les deux disques procurent la même impression d’écouter quelque chose d’intemporel. La production y est pour beaucoup : un son rond et groovy, des guitares qui grincent, un orgue Hammond et des cuivres ultra-chaleureux, et une section rythmique tranchante mais jamais bourrine. Il n’y a rien à jeter, même les deux petits instrumentaux glissés dans la tracklist se fondent parfaitement dans cette alternance de ballades fiévreuses et de plaidoyers sociaux. Avec No Time For Dreaming, Daptone continue donc (via son sous-label Dunham Records) son travail de réhabilitation du vrai son soul, celui qui sue et qui pleure. Et offre à l’exceptionnel chanteur qu’est Charles Bradley l’occasion de commencer une nouvelle vie. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.