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Univers Nino / Denis Colin, clar. arr.
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Edité par Harmonia Mundi - 2014
C'est au Nino Ferrer créateur, refusant la routine et la facilité, bouillonnant, casse-cou et finalement méconnu, que Denis Colin rend hommage. Cet esprit d'ouverture et de création lui a inspiré la nécessité d'un écho, d'une réponse. Son travail sur les chansons de Nino n'est jamais porté par un esprit "revival", ni dans les arrangements, ni dans le chant lui-même. Le clarinettiste, entouré d'une formation aussi originale qu'inventive, capable de réaliser ce trait d'union rêvé entre textures instrumentales et expressions vocales, a fait se répondre aux facéties rhythm'n'blues revisitées de Mirza et des Cornichons, comme aux classiques que sont La Rua Madureira ou Le Blues des rues désertes, en un riche et profond contrepoint, des compositions tardives plus sombres et savantes, tels ces sommets de pop que sont Métronomie, The Garden, Mobby Dick, L'Arbre Noir ou La Désabusion. Tout un réseau de correspondances secrètes, composé de fils ténus, de failles et de fêlures, se tisse ainsi au coeur même du répertoire de Nino Ferrer..
- Contient
- Introduction, Mirza, Moby Dick, Le Blues des rues désertes, Les Cornichons, Garden (The), La Désabusion, Métronomie, L' Arbre noir, Viva la campagna, La Rua Madureira
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Livre - 2020 - Taxi Pouet-Pouet ! / Stéphane Servant
Disponible à BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE
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Biographie

Tour à tour producteur, chanteur, danseur, compositeur, ingénieur du son, bricoleur, porte-parole virulent et visionnaire, il reste un des rares artistes jamaïcains de sa génération encore en activité. Cet homme passe pour un authentique schizophrène, depuis le jour où il détruisit complètement son studio (Black Ark) en y mettant lui-même le feu en 1981. Exilé en Suisse, il y épousa une citoyenne helvétique. Aujourd'hui Lee Perry donne dans le reggae international avec un son new roots, digital, et il n'est désormais plus que chanteur. Le personnage actuel est tout autre que celui des années 1970. Alors qu'aujourd'hui il est un artiste de concert (comme peut le témoigner son passage au Zénith avec Pierpoljak et Max Romeo en avril 2006) et s'est éloigné de la culture jamaïcaine, dans les années 1970 toute la considération qui lui est vouée, l'est pour son travail de studio et le rôle influent qu'il a joué dans la musique jamaïcaine. À cette époque il était un aventurier, un bricoleur et expérimentateur qui créa de manière artisanale un son, une musique que personne n'a réussi à imiter, et mérite bien pour ses travaux et son génie extravagant cette comparaison : « Cet homme est le Salvador Dali jamaïcain » (Bass Culture de Lloyd Bradley) Ses œuvres, ses techniques, le son qu'il obtenait de son studio (avec un simple 4 pistes) ainsi que ses différentes collaborations ont fait de lui un pilier du reggae, musique qui va vibrer parallèlement à la sienne et qui va connaître brutalement la fin de son âge d'or le jour où il détruisit son studio. Lee Perry est pour les connaisseurs une figure emblématique de la musique expérimentale - comme Joe Meek pour le rock - même s'il n'est pas reconnu (ni même connu) parmi le monde de la musique savante. Cette musique instrumentale et ses dubs qu'il pouvait créer, bien qu'expérimentaux restaient tout de même rythmés contrairement à d'autres formes de musique expérimentale. Lee Perry a souvent été en avance sur ses contemporains et découvrit des univers musicaux, par le sample et d'autre audaces, qui ont eu du succès. Lee Perry joua un rôle initiateur, un rôle de père pour le reggae, le dub et la plupart des musiques dites « actuelles » qui en découlent. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.