Nostalgique Egypte : chansons d'amour, de charme et improvisations : 1925-1960 / Oum Kalthoum, Laure Dakkache, Mahmoud Choukoukou, ... [et al.]

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Kalthoum, Oum | Dakkache, Laure | Choukoukou, Mahmoud | Fawzi, Mohamed | Chawa, Sami | Hafez, Abdel Halim | Muttaleb, Mohamed Abdul | El Atrache, Farid | Abdelwahab, Mohamed | Ali, Nagat | Asmahan | Hassan, Sekinah | Hay, Saleh Abdel | Bayoun, Moheddine Effendi | Effendi, Hadj Tatik (El) | Chadia

Edité par Socadisc - 2015

Contient
  • Les Al ward gamil : Belles roses/ Oum Kalthoum
  • La Al ward : Rose/ Laure Dakkache
  • Ward aleih : des roses sur toi/ Mahmoud Choukoukou
  • El tamr henna : fleur de henne/ Mohamed Fawzi
  • Bachraf Husseini/ Sami Chawa
  • Ahwak : je t'aime/ Abdel Halim Hafez
  • La Ya si Ahmed : non monsieur Ahmed/ Chadia
  • Habitak wa bahebak : je t'aime, je t'aime/ Mohamed Abdul Muttaleb
  • Wayak : avec toi/ Farid El Atrache
  • Taqsim oud rasd, Tâla intidhari liwahdi : qu'il est long de t'attendre/ Mohamed Abdelwahab
  • Ma alhal habib : mon si bel amour/ Mohamed Abdelwahab & Nagat Ali
  • Sahirtou toul el leil : j'ai veillé toute la nuit/ Asmahan
  • Inda mawti : a ma mort/ Sekinah Hassan
  • Khafif, khafif : mignon, mignon/ Saleh Abdel Hay
  • Rashsh Ibrahimi/ Moheddine Effendi Bayoun
  • Taqsim Bayati/ El Hadj Tatik Effendi
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Audio - 2002 - Up the bracket / The Libertines

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En savoir plus

Biographie

Fatima Ibrahim as-Sayyid al-Beltagi (en فاطمة إبراهيم السيد البلتاجي), dite Oum Kalthoum (en أم كلثوم), également orthographié Oum Kalsoum (ou Om-e Kalsūm en dialecte égyptien) ou parfois Umm Kulthum, et surnommée « Souma », est une chanteuse, musicienne et actrice égyptienne, née le 31 décembre 1898 à Ṭamāy al-Zahāyira (dans le district de Simballāwayn du gouvernorat de Dakhleya en Égypte) et morte le 3 février 1975 au Caire. Désignée par divers surnoms, dont « l'Astre d'Orient », elle est généralement considérée comme la plus grande chanteuse du monde arabe,.

Biographie

Oum Kalthoum (en arabe égyptien أم كلثوم - Om Kalsoum), de son vrai nom Fatima Ibrahim al-Sayyid al-Beltagui, est une cantatrice, musicienne et actrice égyptienne née le 18 décembre 1898 à Tmaïe El Zahayira (Égypte) décédée le 3 février 1975 au Caire, à l'âge de 78 ans. Surnommée l'« Astre d'Orient », elle est considérée, plus de 35 ans après sa mort, comme la plus grande chanteuse du monde arabe. Dotée d'un registre de contralto, elle est connue pour sa voix puissante et ses chants consacrés à la religion, l'amour et la nation égyptienne. Elle est également connue comme la « cantatrice du peuple», s'étant engagée dans des œuvres de charité pour aider les pauvres. ** Biographie ** Jeunesse : OUM KALSOUM est née le 18 décembre 1898 donnée par les registres de la province d'Ad Daqahliyah pour la naissance de Fatima Ibrahim al-Sayyid al-Beltagui, semble la plus réaliste. Oum Kalsoum nait dans une famille pauvre de trois enfants. Sa soeur Sayyida est de dix ans plus agée et son frère Khalid de un an. Sa mère Fatma al-Malījī est femme au foyer et son père, al-Shaykh Ibrāhīim al-Sayyid al-Baltājī, est imam. Afin d'augmenter les revenus de la famille, il chante régulièrement des chants religieux lors de marriages ou de divers cérémonies dans son village et aux alentours. La famille vit dans la petit ville de al-Sinbillawayn, dans le delta du Nil. C'est en écoutant son père enseigner le chant à son frère aîné qu'Oum Kalson appris à chanter. Elle apprenait certaines chansons par cœur et lorsque son père se rendit compte de ce qu'elle savait ainsi que de la puissance de sa voix, il lui demanda de se joindre aux leçons. Très jeune, la petite fille montre des talents de chanteuse exceptionnels, au point qu'à 10 ans son père la fait entrer - déguisée en garçon - dans la petite troupe de cheikhs qu'il dirige pour y chanter durant les Mawlid et d'autres fêtes religieuses. À 16 ans, elle est remarquée par un chanteur alors très célèbre, Cheikh Abou El Ala Mohamed, et par un joueur de luth, Zakaria Ahmed, tous deux l'invitant à les accompagner au Caire. Elle attendra d'avoir atteint l'âge de 16 ans pour répondre à l'invitation, et pour produire - toujours habillée en garçon - dans de petits théâtres, fuyant soigneusement toute mondanité ou vie de bohème. ** Succès: Très vite, deux rencontres déterminent sa vie. Celle de Ahmed Rami tout d'abord, un poète qui lui écrira 137 chansons et l'initiera à la littérature française, qu'il a étudiée à la Sorbonne. Mohamed El Qasabji, ensuite - virtuose du luth, lui ouvre le Palais du théâtre arabe, l'occasion pour Oum Kalthoum de premiers grands succès (L'amoureux est trahi par ses yeux). En 1932, sa notoriété est telle qu'elle entame sa première tournée orientale : Damas, Bagdad, Beyrouth, Tripoli, etc. Cette célébrité lui permet également, en 1948, de rencontrer Gamal Abdel Nasser, qui ne cache rien de son admiration et qui officialise en quelque sorte l'amour de l'Égypte pour la chanteuse, amour réciproque puisque Oum Kalsoum donnera de nombreuses preuves de son patriotisme. Parallèlement à sa carrière de chanteuse, elle s'essaie au cinéma (Weddad, 1936 ; Le chant de l'espoir, 1937 ; Dananir, 1940 ; Aïda, 1942 ; Sallama, 1945 et Fatma, 1947) mais délaisse assez vite le septième art, le face-à-face émotif avec le public lui faisant cruellement défaut. En 1953, elle épouse un homme qu'elle respecte et admire, son médecin depuis de nombreuses années, Hassen El Hafnaoui, en prenant soin d'inclure tout de même la clause du pouvoir à la dame qui lui permettrait de prendre elle-même la décision du divorce le cas échéant. Multipliant les concerts internationaux, elle vient en France à l'Olympia (Paris) en Novembre 1967 ; Le président Charles de Gaulle lui envoie un télégramme de félicitations, ou il est mentionné "Vous avez touché mon coeur et celui de tout les français par votre voix" mais celle que l'on surnomme El Sett (la dame) commence à souffrir de graves crises néphrétiques. De sa voix puissante et claire (on raconte que Maria Callas aurait dit que Oum Kalsoum, avait une voix incomparable - 14000 vibrations / seconde), Oum Kalsoum chante la religion, l'amour et la nation égyptienne. Amie du président Jamal Abdel Nasser, elle constitue avec l'homme politique l'un des symboles les plus forts de l'unité nationale égyptienne. Peu après la guerre de 1967 avec Israël, une série de concerts nationaux et internationaux dont elle reverse les bénéfices au gouvernement égyptien. La diva reste également dans les cœurs comme la " Cantatrice du peuple ", s'investissant dans des œuvres de charité et distribuant son argent aux pauvres. L'une de ses biographies note qu'elle aurait aidé plus de 200 familles de paysans au cours de sa vie. Revendiquant d'ailleurs ses origines paysannes, la chanteuse a toujours vécu sans ostentation, souhaitant rester au plus proche de la vie de ses compatriotes. ** Décès et funérailles ** Depuis 1967, Oum Kalsoum souffre de néphrite aiguë. En 1972, elle donne son dernier concert au Palais du Nil et les examens qu'elle pratiqua à Londres montrent qu'elle est inopérable. Aux États-Unis, où son mari la conduit, elle bénéficie un temps des avancées pharmaceutiques mais en 1975, rentrée au pays, une crise très importante la contraint à l'hospitalisation. La population de son petit village natal du delta psalmodie toute la journée le Coran. Oum Kalsoum meurt d'une HEMORRAGIE CEREBRALE à l'hôpital militaire du Caire le 3 février 1975 à l'aube, à l'âge de 78 ans. Ses funérailles se déroulent à la mosquée Omar Makram du Caire où sont célébrés les plus grands musulmans. Le corps devait initialement être porté jusqu'à un véhicule qui l'aurait amené à sa dernière demeure mais face à l'afflux de personnes venues pleurer la chanteuse, et contrairement à la tradition musulmane, les autorités ont repoussé les obsèques de deux jours. Les funérailles d'Oum Kalsoum ont déclenché des scènes de détresses collectives[8] et la foule venue saluer le corps a dépassé le nombre attendu. Des stars du cinéma, des poètes, des hommes d'affaires, des ambassadeurs, des ministres ainsi que de nombreux anonymes ont formé un cortège de plus d'1,5 km (pour environ cinq millions de personnes, formant le deuxième plus grand rassemblement d'Égypte, après les funérailles de Nasser. Les Caïrotes se sont emparés du cercueil et l'ont promené pendant trois heures dans les rues du Caire avant de l'amener à la mosquée al-Sayyid Husayn, une des favorites d'Oum Kalsoum. Là, le cheïkh de la mosquée a répété les prière funéraires et a prié les porteurs d'amener le cercueil à sa tombe, arguant qu'Oum Kalsoum était une femme pieuse et qu'elle aurait voulu être enterrée rapidement comme le recommande la tradition musulmane. Elle a été enterrée auprès de ses parents et de son frère, au Caire. *** Voix et technique de chant**** Il est difficile de mesurer correctement l'étendue de sa voie car nombre de ses chansons ont été enregistrées en direct et elle prenait soin de ne pas forcer sa voix à cause de la durée de ses performances. Oum Kalsoum a acquis sa technique de chants durant son enfance lorsqu'elle récitait des versets du Coran, ce qui lui a permis de développer sa voix car ces récitation requièrent une sensibilité musicale de l'oreille et des techniques proches des méthodes utilisées pour entraîner les chanteurs d'opéra ou de chœurs. ** Influence et héritage ** Charles de Gaulle l'appelait « Le Dame » et Maria Callas « La Voix Incomparable ». En Égypte et au Moyen-Orient, Oum Kalsoum est considérée comme la plus grande chanteuse et musicienne. Aujourd'hui encore, elle jouit d'un statut presque mythique parmi les jeunes égyptiens. Elle est également très populaire en Israël parmi les juifs et les arabes et ses disques se vendent encore à environ un million d'exemplaires par an. En 2001, le gouvernement égyptien a inauguré le musée Kawkab al-Sharq en mémoire de la chanteuse. Le musée abrite une série d'effets personnels ayant appartenu à Oum Kalsoum, dont ses célèbres lunettes de soleil et écharpes mais également des photos, des enregistrement et d'autres objets d'archive. ** Discographie ** Filmographie : 1936 : Weddad d'Ahmed Badrakhan et Fritz Kramp 1937 : Nashid al-Amal (Le Chant de l'espoir) 1940 : Dananir d'Ahmed Badrakhan 1942 : Aîda d'Ahmed Badrakhan 1945 : Sallama de Togo Mizrahi 1947 : Fatma d'Ahmed Badrakhan Bibliographie: Biographical Dictionary of Modern Egypt, Arthur Goldschmidt, Lynne Rienner Publishers, 2000, ISBN 1555872298. The Voice of Egypt: Umm Kulthum, Arabic Song, and Egyptian Society in the Twentieth Century, Virginia Danielson, University of Chicago Press, 1997, ISBN 978-0226136110. Références : ↑ a  b  Oum Kalsoum, la quatrième pyramide, Institut du monde arabe. ↑ a  b  Umm Kolthoum, biographie, Service égyptien de l'information. ↑ a  b  c  Biographical Dictionary of Modern Egypt, p.218. ↑ Oum Kalsoum, Microsoft, Encyclopédie Microsoft Encarta en ligne 2008. ↑ a  b  Umm Kalthum - Legendary songstress of the Arabs, Al Jadid Magazine - A Review & Records of Arab Culture and Arts, Vol. 1, No. 1 novembre 1995. ↑ a  b  Shaping tradition in Arabic song: The career and repertory of Umm Kulthum, Virginia Louise Danielson, University of Illinois, 1991, Ph.D. thesis, p.57 - 75. ↑ The Voice of Egypt: Umm Kulthum, Arabic Song, and Egyptian Society in the Twentieth Century, p.21. ↑ Oum Kalsoum : les mille et une vies d'une Diva, Les Inrockuptibles, 20 mars 2008. ↑ World Music: The Basics, Richard Nidel, Routledge, 2004, ISBN 978-0415968003, p.189. ↑ The Modern Middle East, Ilan Pappé, Routledge, 2005, ISBN 0415214092, p.167. ↑ Rakha, Youssef and El-Aref, Nevine, "Umm Kulthoum, superstar", Al-Ahram Weekly, 27 décembre 2007. 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