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Purity / Jonathan Franzen
Livre
Edité par Éditions de l'Olivier. [Paris] - 2016
Purity, alias Pip, ne sait pas qui elle est. Sa mère lui cache l'identité de son père et vit recluse sous un faux nom. Sans repères, criblée de dettes après son diplôme, Pip traîne dans un squat à Oakland, Californie, et se demande quoi faire de sa vie. C'est alors qu'elle rencontre Annagret, une activiste allemande qui la dirige vers Andreas Wolf, un lanceur d'alertes charismatique - lequel rappelle par bien des côtés Edward Snowden et Julian Assange. Depuis la base de son O.N.G. en Bolivie, Andreas se livre à des attaques ciblées sur internet. Alors qu'ils se rapprochent et que leur relation devient de plus en plus trouble, Andreas avoue à Pip son secret. Dans un récit époustouflant de virtuosité, Jonathan Franzen plonge dans le passé d'Andreas, qui fut un dissident dans l'Allemagne de l'Est des années 80, et jette ses personnages dans les courants violents de l'histoire contemporaine. Purity est un livre où tout le monde ment, pour cacher ses erreurs, ses fautes et ses crimes. C'est un thriller qui n'épargne pas les pouvoirs et ceux qui en abusent. Mais aussi un roman d'amour désespéré dans lequel le sexe et les sentiments s'accordent rarement. On l'aura compris : jamais Franzen n'aura été aussi audacieux, aussi imprévisible que dans ce roman à la fois profond et formidablement divertissant.
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Audio - 1991 - Laughing stock / Talk Talk
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Biographie

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Biographie

Né le 8 mai 1945 à Allentown, Pennsylvanie, Keith Jarrett prend ses premières leçons de piano à trois ans. Il donne son premier concert à sept ans et un récital de ses propres compositions à dix-sept. S’il refuse une bourse d’études à Paris chez Nadia Boulanger, il accepte celle de la Berklee School of Music à Boston où il forme son premier trio. En 1965, parti pour New York, il enregistre avec Don Jacoby and the College all Stars et collabore avec divers musiciens (Roland Kirk, Tony Scott, …) puis fait partie des Jazz Messengers d’Art Blakey : enregistré en 1966, l’album Buttercorn lady en sera la seule trace phonographique. Cette même année, il intègre le groupe du saxophoniste Charles Lloyd (avec Jack DeJohnette, Cecil McBee ou Ron McClure) et devient alors la nouvelle révélation du piano, volant la vedette au leader du groupe. Tournée mondiale et prolixité phonographique, le saxophoniste n’hésite pas à laisser Jarrett jouer seul au moins une de ses propres compositions à chaque concert. Le groupe se sépare en 1968. Keith Jarrett forme alors un trio en compagnie de Charlie Haden à la basse et Paul Motian à la batterie et commence à enregistrer sous son propre nom. En 1970, contraint de jouer des claviers électriques, il devient le pianiste du groupe de Miles Davis tout en menant une carrière de sideman (auprès de Gary Burton, Freddie Hubbard, Paul Motian) ; son trio devient quartette en intégrant le saxophoniste Dewey Redman, issu du groupe d'Ornette Coleman. Entre deux concerts avec Miles Davis, Jarrett enregistre son premier opus au piano solo sur ECM Facing you en 1972, prélude à une très longue association avec Manfred Eicher, producteur de la compagnie phonographique. Trois ans plus tard, le même producteur enregistrera Jarrett seul avec son piano lors d'un concert à Cologne (The Köln concert, 1975), l'album est un succès qui ne se démentira pas avec le temps. Après une brève collaboration avec Jean-François Jenny-Clark (basse) et Aldo Romano (batterie), Keith Jarrett forme son second quartette, dit quartette européen, avec Jan Garbarek aux saxophones, le bassiste Palle Danielsson et le batteur Jon Christensen sans délaisser pour autant sa formation américaine. Dissolution du quartette américain en 1976 et du Belonging Band (quartette européen) en 1979. Inauguration en 1983 d'un nouveau trio avec l'album Tales of Another, sous le nom du contrebassiste Gary Peacock, en compagnie de Jack DeJohnette. Standards et compositions originales, la formation traverse les decennies pour atteindre le succès qu'on lui connaît encore aujourd'hui. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix, Keith Jarrett se consacre parallèlement à la scène classique. Outre ses expériences d’improvisation à l’orgue baroque et au clavecin, il interprète Bach, Haendel, Mozart mais aussi Chostakovitch ainsi que des compositeurs contemporains comme Lou Harrison, Peggy Glanville-Hicks et compose lui-même pour ce répertoire des pièces pour orchestre (In the Light, 1973 ; The Celestial Hawk, 1980), de la musique de chambre (Bride of Light, 1993), ... À la fin des années quatre-vingt-dix, atteint du syndrome de fatigue chronique, le pianiste est contraint de réduire son activité pour un temps. Depuis 2000, Jarrett oscille entre sa formation en trio et le piano solo. En 2004, Keith Jarrett reçoit le Léonie Sonning Music Award. Cette distinction prestigieuse est habituellement décernée à des compositeurs et interprètes de musique classique. Avant lui, un seul musicien de jazz en avait bénéficié : Miles Davis. Igor Stravinski en avait été le premier bénéficiaire en 1959. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.