PÉNINSULE IBÉRIQUE

Article

Michel DURAND-DELGA

Edité par Encyclopædia Universalis - 2009

La péninsule Ibérique, à la pointe sud-ouest de l'Europe, fait partie intégrante de celle-ci, mais, isolée géographiquement et historiquement, elle présente une puissante originalité. Elle constitue un ensemble élevé, surtout montagneux : des chaînes d'âge cénozoïque encadrent au nord et au sud-est un vieux socle stable protérozoïque et paléozoïque ; ce dernier, affecté par des plissements hercyniens intenses, fut arasé avant le Mésozoïque ; il détermine de hautes plaines d'où émergent des reliefs intérieurs, les uns résiduels, les autres résultant d'un rajeunissement, et qu'entaille le chevelu hydrographique ; enfin, des plaines littorales s'allongent surtout sur le bord méditerranéen.Pays très varié, où les influences atlantiques et méditerranéennes tantôt s'affrontent, tantôt sont séparées par la masse continentale centrale de la Meseta, la péninsule Ibérique est divisée en deux États, l'Espagne et le Portugal, chacun d'eux comportant de grandes provinces historiques dont les limites correspondent souvent à des réalités humaines ou géographiques.

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Biographie

Edmund Husserl ˈʔɛtmʊnt ˈhʊsɐl, né le 8 avril 1859 à Prossnitz (empire d'Autriche) et mort le 27 avril 1938 à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne nazie), est un philosophe et logicien, autrichien de naissance, puis prussien, fondateur de la phénoménologie, qui eut une influence majeure sur l'ensemble de la philosophie du XXe. Husserl a étudié les mathématiques avec Karl Weierstrass et Leo Königsberger, et la philosophie avec Franz Brentano et Carl Stumpf. Il a enseigné la philosophie comme Privatdozent à l'université Martin-Luther de Halle-Wittemberg à partir de 1887 avant de devenir professeur en 1901 à l'université de Göttingen, puis à partir de 1916 et jusqu'à sa retraite en 1928 à l'université Albert Ludwig de Fribourg. Il est demeuré actif et productif jusqu'à sa mort en 1938. Ses archives sont conservées à l'Institut supérieur de philosophie de l'université catholique de Louvain. Dans ses premiers travaux, il essaye de combiner les mathématiques, la psychologie et la philosophie de façon à fonder les mathématiques. Il analyse le processus psychologique nécessaire au concept de nombre et essaie sur cette base de bâtir une théorie systématique. La pensée de Karl Weierstrass lui permet de soutenir l'idée que nous générons le concept de nombre en comptant une certaine collection d'objets. Il reprend à Brentano et à Stumpf la distinction propre/impropre : l'observateur se fait une représentation propre de l'objet s'il est physiquement présent devant lui et impropre (ou symbolique) dans les cas où l'objet est représenté par des signes et des symboles. Dans sa première œuvre majeure, Recherches logiques (1900-1901), il rompt avec le psychologisme et fonde la phénoménologie comme science destinée à supplanter les sciences de la nature qu'il juge inaptes à élucider le rapport de l'homme au monde{{sfn|Housset 2000|p=14}}. Deux autres œuvres majeures suivront : Idées I (1913) et Krisis (1936).