CRINOLINE, histoire du costume

Article

Renée DAVRAY-PIÉKOLEK

Edité par Encyclopædia Universalis - 2009

La spécificité du costume occidental réside dans l'évolution et la transformation continuelle de la silhouette, tant masculine que féminine.Bien que la tendance générale soit toujours à l'allongement de la silhouette par l'accentuation des verticales, certaines périodes privilégient des lignes qui s'éloignent absolument des formes naturelles. Alors que les vêtements masculins semblent rester dans les limites du raisonnable, tous les excès paraissent permis en matière de mode féminine. C'est là toute l'histoire de la crinoline, à l'origine simple étoffe de lin et de coton mêlée de crin pour la raidir, puis, par extension, jupon porté à partir de 1840 et jusque vers 1870. Le mot crinoline désigne aussi une jupe ou une robe à la mode sous le second Empire. Son succès est dû à la conjonction de plusieurs facteurs : la renaissance de la VIe de cour et l'influence de l'impératrice Eugénie, l'« invention » de la haute couture par l'Anglais Worth, qui se sert de la crinoline pour établir sa réputation

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Biographie

Georges Simenon, né le 13 février 1903 à Liège (Belgique) et mort le 4 septembre 1989 à Lausanne (Suisse), est un romancier belge francophone. L'abondance et le succès de ses romans policiers — dont les Maigret — éclipsent en partie le reste de son œuvre très riche : 193 romans, 158 nouvelles, plusieurs œuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages publiés sous son propre nom, ainsi que 176 romans, des dizaines de nouvelles, contes galants et articles parus sous 27 pseudonymes. Il est l'auteur belge le plus lu dans le monde. Les tirages cumulés de ses livres atteignent 550 millions d’exemplaires. Georges Simenon est, selon l'Index Translationum de l'UNESCO, le dix-septième auteur toutes nationalités confondues, le troisième auteur de langue française après Jules Verne et Alexandre Dumas, et l'auteur belge le plus traduit dans le monde (3500 traductions en 47 langues). André Gide, André Thérive et Robert Brasillach sont parmi les premiers hommes de lettres à le reconnaître comme un grand écrivain. André Gide, fasciné par la créativité de Georges Simenon qu'il avait souhaité rencontrer dès son succès policier, le questionna à maintes reprises, échangea une correspondance quasi hebdomadaire pour suivre les méandres créatifs de cet écrivain populaire et prit la surprenante manie d'annoter en marge tous ses romans, pour conclure en 1939 : Simenon est un romancier de génie et le plus vraiment romancier que nous ayons dans notre littérature d'aujourd'hui.