DERVICHES TOURNEURS

Article

Eva de VITRAY-MEYEROVITCH

Edité par Encyclopædia Universalis - 2009

On donne communément, en Occident, en raison de leur danse caractéristique, le nom de derviches tourneurs aux membres de la confrérie, ou ṭarīqa, des Mawlāwī, disciples de Mawlānā Djalāl al-Dīn Rūmī. Le terme arabe de ṭarīqa (signifiant « chemin », « voie ») a pris deux acceptions en mystique musulmane ; il désigne tantôt une méthode de direction spirituelle menant, à travers diverses étapes, de la pratique littérale de la Loi révélée (sharī‘a) jusqu'à la Réalité ultime (ḥaqīqa) ; tantôt l'ensemble des rites préconisés pour la VIe commune dans les confréries musulmanes et, par extension, ces communautés elles-mêmes (pluriel ṭuruq) ayant pour chef un maître qui tire lui-même son autorité de toute une chaîne (silsila) de maîtres spirituels qui remontent généralement au Prophète ou à son gendre, l'imām ‘Alī. Ce dernier cas est celui des Mawlāwī, nous dit Aflākī, leur hagiographe (Manāqib ul-‘Ārifīn, trad. C. Huart, Les Saints des derviches tourneurs, 2 vol., Paris, 1918-1922, t. I). L'appartenance

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