COMPLÉTIVES PROPOSITIONS

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Robert SCTRICK

Source : Universalis Edu - 2017

La linguistique moderne n'a pas modifié fondamentalement le savoir grammatical traditionnel concernant les propositions complétives, autrement dit les subordonnées introduites par « que » et régies par un verbe sémantiquement caractérisé dans l'un des domaines suivants : déclaration, volition, opinion ou, plus généralement, opération de l'esprit ou des sens. Cette description a toutefois été remplacée, à la lumière des théories modernes, qu'elles soient structurales ou génératives, par un modèle plus puissant qui unifie dans une procédure syntaxique générale les cas triviaux et ceux qui ont une apparence plus marginale. Notamment, s'agissant d'une langue comme le français, où le démarcatif le plus couramment employé se trouve être « que », on a pu s'interroger sur la parenté profonde qui pouvait relier cette conjonction avec le pronom relatif, lesquels sont morphologiquement proches l'un de l'autre, et, sur un plan purement syntaxique, se poser le problème du statut nominal de la phrase

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