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Hadès / Mondkopf
Audio
Edité par La Baleine Distribution - 2013
Hadès est l'aboutissement de la démarche d'un musicien - Paul Régimbeau, 27 ans - qui sait aussi bien jouer des contrastes profonds que du clair-obscur, et s'autorise à évoluer de la techno radicale à des hymnes au pouvoir cinématographique ; le dernier volume de ce qui peut apparaître rétrospectivement comme une trilogie initiée avec l'innocence de l'album Galaxy of Nowhere et la tourmente de Rising Doom, acclamé pour sa manière de renouveller l'univers de la musique électronique en tirant partie des influences du métal extrême. Avec Rising Doom, le Toulousain d 'origine nous avait laissé au seuil d'une apocalypse qu'il annonçait et déclenchait à la fois - enchaînant les lives dévastateurs (Les Vieilles Charrues, The Great Escape, La Route Du Rock), pour conclure à l'occasion du Pitchfork Music Festival. Son nouvel album, "Hadès" est un de ces rares albums électroniques qui parviennent à une cohérence totale, justifiant la pertinence contemporaine du format. Les atmosphères traversées par la musique de MONDKOPF jusque là y sont épurées et concentrées, et toujours profondement originales.
- Contient
- Hadès I, Eternal dust, Cause & cuve, Immolate, Here come the whispers, Hadès II, Absences, Stars are falling (The), We watched the end, Hadès III
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Audio - 1963 - Sonny meets Hawk ! / Sonny Rollins, Coleman Hawkins
Disponible à BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE
Musique & Cinéma | +1 Musique & Cinéma & Multimédia | 1.3 ROL | CD musique | En rayonAutre format
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Biographie

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Biographie

Theodore Walter Rollins, plus connu sous le nom de Sonny Rollins, né le 7 septembre 1930 à New York, est un saxophoniste ténor et compositeur de jazz. Ses cinquante ans de carrière lui donnent aujourd'hui le statut de dernier géant en activité. Improvisateur forcené, croisant les genres, poussant à leurs limites le son et le phrasé, Rollins incarne l'esprit de quête inlassable dont le jazz noir américain est marqué. C'est à l'école du be-bop que le jeune Theodore Walter Rollins fait ses classes professionnelles, à partir de 1949. Ses premiers enregistrements pour le label Fantasy révèlent une sonorité pure et ample, héritée de Coleman Hawkins, une maîtrise rythmique et harmonique hors du commun et, déjà, un certain penchant pour la déconstruction et la reconstruction presque frénétique des thèmes. La reconnaissance du milieu newyorkais est immédiate. Il joue avec Miles Davis ou Thelonious Monk et enregistre sous son nom des albums devenus des classiques incontournables (Saxophone Colossus, en 1956) avec, à ses côtés, Max Roach, Clifford Brown, Tommy Flanagan et John Coltrane, le temps d'un Tenor Madness mémorable, . Au début des années 1960, alors que le succès public et critique ne se dément pas, la carrière impeccable manque de s'arrêter. Deux ans de doute, faute de nouveaux terrains à défricher. Il faut un voyage en Inde et des heures à jouer, seul, sous le pont de Williamsburg à New York pour le ramener en studio en 1962. Le disque du retour s'appelle The Bridge, et constitue un tournant. Tempos flottants, sonorité moins classique, Rollins brise les chaînes du hard-bop pour s'approprier les audaces du free-jazz émergent. Suivent la rencontre musicale avec Coleman Hawkins (Sonny meets Hawk), un album latin (What's new in jazz?) et une collaboration avec Elvin Jones (East Brodway rundown), alors fraîchement débarqué du groupe de John Coltrane. En 2007, il partage le Polar Music Prize avec Steve Reich. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.