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La deuxième femme / Louise Mey
Livre
Edité par Éditions du Masque ; Impr. Laballery - 2020
Sandrine ne s'aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues. Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu'il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias. Mais ce n'est pas son fils, ce n'est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s'écroule. " Une jeune auteure à suivre " ELLE "Féministe, écrivaine, et auteure attachée aux rapports que les femmes entretiennent avec leur corps, elle décortique dans ses romans, avec une terrible acuité, les mécanismes psychologiques de la violence. " Marie Claire " En nous plongeant dans le mécanisme vertigineux de l'emprise morale, Louise Mey signe un thriller psychologique important et palpitant. " Télé 7 Jours " Avec un style incisif, cette jeune auteure de romans noirs aborde la violence conjugale à travers une plongée dans le mécanisme de l'emprise. Vertigineux ! " Version Femina " Un roman sombre et douloureux qui aborde avec force des thèmes aussi noirs que la violence, l'emprise et la manipulation". Vaucluse Matin
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La deuxième femme
Un polar psychologique autour des violences conjugales très bien mené et dont on ne ressort pas indemne. En écrivant du point de vue de Sandrine, la deuxième femme, celle qui arrive après que la première a disparu, Louise Mey place son lectorat dans l’inconfortable position de l’observateur impuissant. Au cours du récit, nous voyons s’installer, dans un malaise grandissant et alors que la première femme réapparait amnésique, ce processus insidieux d’emprise totale dans le couple, qui fait passer Sandrine du statut de femme aimée à celui de victime traquée par son propre compagnon. Un roman perturbant mais extrêmement important qui rappelle que les premières violences sexistes se déroulent à l’intérieur même de familles et conduisent à une centaine de féminicides par an.
Violaine - Le 06 août 2020 à 18:30